jeudi 9 décembre 2010

Etats-Unis : les rivières s’assèchent

La quantité d'eau qui coule dans les rivières aux Etats-Unis a été considérablement réduite dans près de 90 % des cours d’eau évalués, contribuant à la dégradation des écosystèmes et la perte des espèces, selon une étude de l’Institut de géologie américain (USGS).

« Cette évaluation est la plus vaste réalisée à ce jour sur la modification du débit des cours d’eau », a déclaré Bill Werkheiser, directeur associé sur l'eau à l’USGS. « Les résultats montrent l'altération du débit résultant de l’aménagement des sols et des cours d’eau, l'impact significatif sur les organismes aquatiques, et la nécessité de considérer ce facteur pour maintenir et rétablir la santé des cours d'eau et des écosystèmes de la nation. »

Les flux sont modifiés par une variété d'aménagements et d’activités humaines comme les réservoirs, les détournements, les drains souterrains, les prélèvements d'eau souterraine, le rejet des eaux usées, et les surfaces imperméables (parkings et routes).

« L’altération des flux des rivières entraîne la perte de poissons et d'invertébrés indigènes dont la survie et la reproduction sont étroitement liées à des conditions d'écoulement spécifiques », a expliqué Daren Carlisle, écologue à l’USGS et auteur principal de l'étude. Par exemple, dans les ruisseaux à débit fortement diminué, la truite indigène, appréciée par les pêcheurs amateurs, qui a besoin de cours d'eau rapides, est remplacée par des espèces non indigènes et moins désirables, comme la carpe.

« Des études ciblées dans des régions géographiques spécifiques permettront de mieux comprendre les effets écologiques des débits modifiés, afin de trouver une solution efficace aux problèmes locaux de gestion de l'eau », a ajouté Daren Carlisle.

L'étude a identifié plus de 1.000 cours d'eau intacts utilisés comme points de référence pour créer des modèles de flux de courant. Les modèles ont été appliqués pour estimer les flux de 2.888 autres cours d'eau pour lesquels l’USGS disposait de données de surveillance de 1980 à 2007. Les valeurs estimées ont ensuite été comparées aux débits réels mesurés pour déterminer le degré d’altération des débits.

Source : Journal de l’environnement

mercredi 8 décembre 2010

De l'eau de plus en plus écolo ?

Depuis le début de l'année, une drôle de petite camionnette rose sillonne les rues du XVe arrondissement de Paris. Evian, géant mondial de l'eau en bouteille, y teste sa nouvelle stratégie marketing : la livraison gratuite à domicile.
La campagne de promotion Evian chez vous arrive au moment où l'entreprise tente de retrouver le terrain perdu au moment de la crise. Et pour cause : les Français, grands consommateurs d'eau en bouteille (plus de 100 litres par personne et par an), modèrent leur consommation.
Avec la baisse du pouvoir d'achat, l'or bleu en bouteille a perdu de son lustre. La chute des ventes -près de 20% entre 2006 et 2009- a fait mal aux grands joueurs de cette industrie comme Danone (Evian, Badoit, Volvic), Neptune (Cristaline, Saint-Yorre, Thonon) et Nestlé Waters (Vittel, Perrier).
Ce n'est pas d'hier que les embouteilleurs se drapent de vert. Mais cette fois, ils en remettent une couche. Le nouveau service d'Evian ne veut pas seulement vous faciliter la vie. Il se veut aussi « plus écologique ».
L'entreprise fait valoir que l'eau, acheminée en train jusqu'à Paris, est ensuite transportée vers l'entrepôt par un camion hybride ou fonctionnant au gaz. De petits véhicules électriques prennent ensuite le relais, jusqu'à chez vous.
Si ce service se limite pour l'instant au seul arrondissement parisien, Evian compte étendre ce service au reste de la capitale, puis à la France entière.
Cette nouvelle initiative « verte » ne convainc pas du tout les écologistes, dont Nathalie Villermet de France nature environnement, qui souligne que l'eau du robinet est déjà acheminée jusqu'au domicile :
« Même si c'est transporté par camion ou par train, c'est évident que l'absence de transport est plus écologique. »

Elle applique cette même logique à la production des bouteilles :
« Une bouteille qui n'est pas produite aura toujours moins d'impact. Le recyclage, c'est intéressant parce que l'on récupère de la matière, mais cela a un coût pour l'environnement, car ça consomme de l'énergie.
Nous, ce que nous demandons, c'est de réduire la production de déchets. Et pour cela, le mieux c'est de boire de l'eau du robinet. »

Pour des raisons similaires, le gouvernement milite aussi pour une plus grande consommation d'eau du robinet. Dans l'une de ses brochures de prévention de la pollution, le ministère de l'Ecologie note :
« L'eau du robinet est disponible sans emballage. Par rapport à l'eau embouteillée, cela permet d'économiser environ 10 kg de déchets par an et par personne. »

La carte de la santé
Les embouteilleurs jouent aussi la carte de la santé. Depuis un an, Evian et Vittel ont lancé des campagnes publicitaires vantant les saines propriétés de leur produit.
Avec son slogan « Evian. Vivons jeune », l'entreprise associe son produit à la jeunesse éternelle, véritable fontaine de Jouvence.

« On agit sur tout ce que l'on peut agir pour consolider notre légitimité dans l'esprit des consommateurs », explique M. Manichon. « Il s'agit de remettre l'église au centre du village et de dire ce qu'on est ».
Pour Vittel, cela veut dire une eau de source naturelle aux propriétés médicales reconnues et qui ne subit aucun traitement chimique. Un liquide, presque magique.

France nature environnement, qui a porté plainte contre Cristaline (Neptune) devant l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) pour qu'elle cesse de « dénigrer » l'eau du robinet dans un jeu pour enfant, estime que l'eau des villes est de bonne qualité :
« C'est vrai que nos cours d'eau sont mis à mal à cause de l'activité agricole et industrielle. Par contre, des sommes gigantesques sont dépensées pour avoir de l'eau potable au robinet. Une eau qui est beaucoup plus contrôlée que l'eau en bouteille. »

En plus des écologistes, des grandes villes comme Paris et Lyon font campagne pour l'eau municipale. Une eau publique qui coûte de « 100 à 300 fois moins cher que l'eau en bouteille », rappelle le ministère de l'Ecologie.

Source : ecorue89

mardi 7 décembre 2010

Nouveau procédé pour une usine de dessalement en Tunisie

La nouvelle usine de dessalement de Djederia, qui doit approvisionner le dispensaire de ce petit village, va fonctionner selon une technique jamais vue encore, élaborée par le professeur Joachim Koschikiwdki. Il s’agit d’utiliser l’énergie solaire pour filtrer l’eau de mer à travers une membrane de distillation en décomposant la molécule d’eau.
Ce projet de 7 millions d’euros, appelé Mediras (Membrane Distillation In Reote Areas) qui permettra de fournir plus de 200 litres d’eau par jour a mis en lien de très nombreux acteurs financiers et universitaires.
C’est ainsi que se côtoient côté finances : l’important soutien logistique du Ministère de la Santé Publique, l’aide financière de la communauté européenne, le Rotary Club Les Berges du Lac, ainsi que des sociétés tunisiennes : Sines et Solar23, spécialisées dans l’énergie solaire. De plus, pour réussir une telle prouesse technologique, de nombreux chercheurs et universités ont mis leurs compétences en commun : l’université de Palerme, l’institut technologique des Canaries, l’université de Calabre, sans oublier des chercheurs industriels allemands.
L’innovation de ce procédé donne l’occasion d’organiser des journées d’études autour des énergies renouvelables en compagnie des plus grands chercheurs de la planète.
Les énergies renouvelables ont déjà été utilisées pour dessaler l’eau de mer, notamment l’énergie éolienne.

Source : Tunisiait

dimanche 5 décembre 2010

Le pompage excessif de l’eau augmente le niveau de la mer

Selon les estimations d’une nouvelle étude réalisée par une équipe de chercheurs néerlandais et publié dans Geophysical Review Letters, « dans le monde, le pompage excessif des eaux souterraines, en particulier dans le Nord de l'Inde, l'Iran, le Mexique, la Chine et le Nord-ouest américain, a plus que doublé entre 1960 et 2000 et est responsable d'environ 25% de la hausse actuelle du niveau de la mer. »

L'idée générale est que les eaux souterraines utilisées pour l'irrigation s’écoulent dans les cours d'eau reliés aux océans ou que leur évaporation dans les nuages finis par la pluie dans l’océan.

Cette étude, menée par une équipe de chercheurs basée à l'Université d'Utrecht et de l'International Groundwater Resources Assessment Centersouterraines à Utrecht aux Pays-Bas, donne à penser «à la fois l’ampleur et la gravité du phénomène »: elle estime que l’épuisement des eaux souterraines à travers le monde est passé de 29,5 millions de m3 en 1960 à 55 millionsde m3 en 2000.

Ce volume représente 15 fois la quantité d'eau utilisée chaque année par tous les utilisateurs de la rivière Colorado, aux Etats-Unis, des villes de Los Angeles, Phoenix et Las Vegas, des fermes de Californie et dans les déserts d’Arizona, qui produisent la plupart des fruits et légumes de ce pays.

Ce que cette nouvelle étude suggère, c’est que « l'épuisement des eaux souterraines est un problème mondial. Maintenant, nous avons à craindre qu’il contribue aussi à l'élévation du niveau de la mer et cela change l'échelle du problème à laquelle nous n'avions pas pensé avant. »

Selon le directeur du think tank environnementaliste californien, Peter Gleick, « il y a une prise de conscience de la gravité du problème du pompage excessif des eaux souterraines, mais je pense que ça va prendre plus de temps pour réveiller nos politiques, parce que nous sommes extrêmement dépendants de cette source non durable de l’eau », ajoutant : « 40% de nos prélèvements d'eaux souterraines proviennent de sources non durables de l'eau. »

Source : Green blog du New York Times.com

samedi 4 décembre 2010

Une allocation de solidarité pour l'eau proposée par le député André Flajolet

Une proposition de loi visant à créer une allocation de solidarité pour l'eau sera présentée par le député UMP André Flajolet, en tant que président du Conseil national pour l'eau, à ses collègues parlementaires. Elle sera votée à l'Assemblée nationale fin novembre. Interview réalisé par La Voix du Nord.

Cette loi, est-ce une solution pour régler les factures impayées d'eau ?

« Aujourd'hui, les factures impayées d'eau, relevant de compteurs collectifs, font partie des charges globales et sont prises en charge par les Fonds de solidarité logements gérés par les conseils généraux. C'est une réponse nécessaire pour les situations les plus complexes ou les accidents de la vie mais cela ne permet pas d'assurer une mise en oeuvre complète et équitable de ce droit d'accès à l'eau au niveau national. Depuis la proposition de loi du sénateur Cambon adoptée en février 2010, les services d'eau et d'assainissement peuvent participer, selon leur bon vouloir, à ces fonds de solidarité.
C'est une avancée mais ça ne répond pas pleinement aux difficultés et aux attentes des abonnés en situation de précarité et des services désireux de voir se mettre en place un dispositif complémentaire basé sur une aide dite préventive. »

L'objectif de cette allocation est donc préventif ?

« La solidarité auprès des plus démunis prend une forme préventive en effet en limitant le poids de la facture d'eau, évaluée pour le foyer en fonction de sa composition et de son lieu de résidence, à 3 % de ses revenus réels. Le surplus étant réglé par la totalité des gens qui ont quelques moyens. »

Quel en serait le financement ?

« Il serait assuré par la création d'une taxe, dénommée contribution au service de l'eau, prélevée sur les redevances perçues par les services d'eau et d'assainissement, à l'exception des redevances perçues au titre des missions de contrôle, d'entretien ou de réhabilitation de l'assainissement non collectif. Autrement dit, un prélèvement sur les factures d'eau dans une limite maximum de 0,5 %. Ce qui pourrait représenter 50 millions d'euros. Les opérateurs seraient coparticipants, selon un principe d'égalité. Tous, alors qu'aujourd'hui, c'est selon leur bon vouloir. »

Qui gérerait cette nouvelle allocation ?

« L'un des opérateurs potentiels, c'est la Caisse d'allocations familiales mais elle n'est pas très ouverte à notre proposition. On proposera donc aux conseils généraux de gérer cette allocation. Ils ont les services pour le faire et cela fait partie de leurs missions. Il s'agit de ne surtout pas créer une nouvelle administration. Le principe de délégation aux intercommunalités pourra être adapté quand elles ont pris cette compétence. Il faut une gestion au plus près des territoires. Et ne pas oublier l'acte éducatif auprès des familles en expliquant que l'eau, c'est un bien. »

Sur la facture que recevront les plus démunis, le prix de la consommation réelle apparaîtra-t-il ?

« Oui, surtout. Le montant réel et le montant qu'ils paieront, soit 3 % de leurs revenus réels. Avoir conscience du coût, c'est déjà être capable d'économiser. La gratuit, c'est la perte de valeurs. Il faut allier solidarité et responsabilité. Un type qui touche la CMU et le minimum vital doit être capable de rendre 10 E pour participer à la couverture du 5e risque (couverture du risque lié à la dépendance des personnes âgées et handicapées) parce que, peut-être, que demain, il en sera utilisateur. Et quand ils reviendront à une meilleure situation financière, ils paieront leur facture réelle. »

Les aides curatives d'aide aux impayés existeront-elles toujours ?

« Bien sûr, ce système préventif est complémentaire des mesures curatives qui continueront à exister. » On ne s'attend pas forcément à ce qu'une allocation de solidarité soit proposée par un député de droite...
C'est au titre de président du Comité national de l'eau que je la présente. Un an de travail, une dizaine de réunions techniques, un soutien sans faille de Chantal Jouant, secrétaire d'État à l'Écologie.

jeudi 2 décembre 2010

Le lac Tchad, source de conflits pour l'accès aux ressources

L'assèchement du lac génère des conflits frontaliers et pourrait entraîner d'importantes migrations...

«Sauver le lac Tchad» : une priorité pour les chefs d’Etat africains réunis lors de la session Afrique du 8ème Forum mondial du développement durable à N’Djamena, dont la sauvegarde du lac était le thème. Le 31 octobre, en clôture de cette réunion, la Libye, le Sénégal, la Centrafrique, le Tchad et le Nigeria se sont engagés à sauvegarder le lac Tchad, dont la surface est passée de 25.000km2 en 1960 à 8.000 km2, voire 2.500km2 selon les estimations.

Le lac Tchad au patrimoine mondial de l’humanité

Pour protéger le lac Tchad de l’assèchement, une série de propositions a été adoptée par consensus entre les chefs d’Etat. Ils prévoient notamment le classement du lac au patrimoine mondial de l’humanité: «Si on y arrive, cela permettra de réparer une injustice, et le lac Tchad sera respecté avec des droits et des devoirs pour l’ensemble des pays riverains», a expliqué Emile Malet, délégué général du forum.

Une autorité pourrait également être mise en place pour contenir les conflits entre migrants et populations autochtones autour du lac. Situé à cheval sur quatre pays (Nigeria, Niger, Tchad et Cameroun), le lac cristallise les tensions. Avec son assèchement, des terres humides ont été rendues disponibles pour la culture et l’élevage, suscitant l’arrivée massive de paysans dans la zone camerounaise du lac. Une trentaine de villages ont ainsi été créés par des Nigérians au Cameroun, allant jusqu’à créer une zone totalement contrôlée par le Nigeria sur les terres camerounaises où les différends frontaliers se multiplient.

La Libye plaide pour la sauvegarde du lac

La Libye voisine regarde de près ce qui se passe au Tchad. Malgré le retrait de l’armée libyenne du Nord du pays ordonné par la cour internationale de justice de La Haye en 1994, le colonel Kadhafi garde un œil sur la région, riche en uranium et possédant quelques réserves pétrolières. Il a ainsi averti l'Europe qu’elle ferait face à trente millions d'Africains cherchant à gagner ses rives si rien n'est fait pour enrayer les changements climatiques et empêcher l'assèchement complet du lac Tchad, «poumon hydrique» de l'Afrique.

Présent au sommet de la Commission du bassin du lac Tchad, Mouamar Kadhafi a ajouté que la pauvreté dans la région jetait les Africains dans les bras de groupes radicaux islamistes s'en prenant aux intérêts occidentaux. «Les gens participent à des actions terroristes parce qu'ils sont dans le besoin et parce qu'ils sont pauvres», a estimé le leader libyen. «Ces gens-là resteraient chez eux et auraient de l'espoir s'il avait des projets de développement».

Les scientifiques imputent aux changements climatiques, ajoutés aux pressions démographiques et à la construction de barrages, le tarissement du lac, jadis le plus grand du continent et qui fait vivre une trentaine de millions de personnes habitant les pays environnants.


Source : 20 Minutes.fr

mercredi 1 décembre 2010

Dix millions de Russes n'ont pas accès à l'eau potable

Le chef des services sanitaires russes, Guennadi Onichtchenko, a assuré que dix millions de Russes n'ont pas accès à l'eau potable, un chiffre qui semble optimiste, le gouvernement ayant estimé en 2009 que la moitié des 142 millions d'habitants du pays en était privée.

M. Onichtchenko a relevé, lors du Forum de l'eau de Moscou, "qu'une personne sur quatorze" en Russie souffrait "d'un approvisionnement en eau ne répondant pas aux normes d'hygiène", selon l'agence Ria Novosti.

Pourtant, selon le texte du "projet de programme d'Etat +Eau propre+" publié en avril 2009 par le ministère russe du Développement économique, un Russe sur deux est privé d'un approvisionnement en eau potable.

"Aujourd'hui, un habitant sur deux en Russie est obligé de boire une eau de qualité insuffisante et ne répondant pas à toute une série d'exigences hygiéniques et sanitaires", précise ce document.

Et "un cinquième de la population consomme de l'eau qui n'a pas bénéficié de traitements d'épuration", poursuit ce texte.

Le rapport relève aussi que "les principales causes" de la mauvaise qualité de l'eau sont "l'usure" des canalisations et "des méthodes obsolètes d'épuration".

Le mauvais état des infrastructures russes est à l'origine de nombreux accidents et de problèmes de santé publique en Russie. Le président russe ,Dmitri Medvedev a fait de "la modernisation" du pays son cheval de bataille.



Source : Le Parisien

mardi 30 novembre 2010

Algérie : deux nouvelles stations de dessalement

La stratégie permettant de sécuriser des stocks d’eau semble être devenue une priorité pour l’Algérie. Le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, a déclaré le 1er novembre à l’Assemblée Populaire Nationale (ASN) que son département va lancer deux nouvelles stations de dessalement de l’eau potable pour achever le programme tracé avec le ministère de l’Energie et des Mines. Elles seront situées à Jijel et El Tarf.
Sellal a exprimé sa satisfaction sur le niveau des ressources hydriques mobilisées qui devrait atteindre 9,1 milliards de m3 en 2014 – Il est aujourd’hui de 7,1 milliards de m3.
La distribution, actuellement de 162 litres quotidiens par habitant, devrait atteindre 175 litres en 2014. Par ailleurs, les communes ayant régulièrement l’eau sont passées de 45 % en 2000 à 70 % aujourd’hui et seront à 80% d’ici 2014, selon M.Sellal.

Source : Algeriesoir

lundi 29 novembre 2010

Sud-Soudan: des nomades craignent de perdre l'accès à l'eau après le référendum




Au bout d'une piste de terre sinueuse, repose le fief miséreux des nomades arabes Misseriya qui craignent de perdre l'accès vital à l'eau de la rivière voisine en cas de rattachement de la région contestée d'Abyei au Sud-Soudan après le référendum de janvier.

Dans le hameau d'Al-Muglad s'écrit le prochain chapitre de l'histoire du le plus grand pays d'Afrique. Un chapitre peut-être sombre, car il pourrait le replonger dans le chaos à moins à l'approche du référendum d'indépendance du Sud-Soudan, prévu le même jour que celui d'Abyei, le 9 janvier 2011.

Les nomades nordistes Misseriya migrent chaque année depuis plus de 200 ans lors de la saison sèche vers le Bahr al-Arab méridional - "la rivière arabe" -, en quête de pâturage pour leurs troupeaux de vaches. Puis, ils s'enfoncent dans les terres fertiles du Sud-Soudan.

Or ce cours d'eau, baptisée rivière Kiir par les sudistes, coule dans la région contestée d'Abyei, située dans le ventre du Soudan, à la lisière du Nord arabo-musulman, et du Sud, en grande partie chrétien.

Après de violents affrontements en mai 2008, qui avaient fait craindre le retour de la guerre civile Nord-Sud, les deux parties avaient confié leur différend à la Cour permanente d'arbitrage de La Haye.

Celle-ci a réduit la taille d'Abyei au domaine historique de la tribu sudiste des Dinka Ngok, laissant le nord et l'est du secteur, doté de gisements de pétrole, au Nord-Soudan. Les politiques nordistes et sudistes avaient accepté cette décision, mais pas les Misseriya.

"Nous ne voulons pas du pétrole, nous voulons l'eau. Nous avons cinq millions de têtes de bétails. Où vont-elles s'abreuver?" dit Mokhtar Babo Nimir, l'émir des Misseriya, lors d'un entretien dans les bureaux des services de renseignement à Al-Muglad.

Ici, l'émir est roi. La salle aux murs défraîchis est ornée des photos du président soudanais Omar el-Béchir et du père de l'émir, Babo Nimir, preuve de l'importance de l'allégeance tribale dans ce secteur.

Les Misseriya, qui estiment avoir accueilli les sudistes Dinka Ngok sur les terres d'Abyei à partir de la fin du XIXe siècle, se considèrent comme les tenanciers de cette région contestée.

Or le référendum doit décider du rattachement d'Abyei au Nord ou au Sud-

Soudan. La loi accorde le droit de vote aux Dinka Ngok et aux "autres citoyens" d'Abyei, mais ne mentionne pas les Misseriya.

"Si je ne peux pas voter, il n'y aura pas de référendum", prévient l'émir. "Abyei ne peut pas revenir au Sud", tranche le chef Misseriya, tribu responsable de raids sanglants sur les sudistes pendant la guerre civile dans les années 1980.

Si le Sud se sépare et rafle Abyei, les Misseriya risquent de perdre à la fois l'accès au Bahr al-Arab et aux zones de pâturage du Sud.

"Alors notre bétail mourra, et il ne nous restera plus qu'à migrer à Khartoum pour trouver un emploi ou mendier. Il est préférable de mourir que de finir ainsi", estime-t-il, vêtu d'une tunique immaculée et lunettes épaisses accrochées au visage.

Dans un autocar déglingué, des jeunes Misseriya quittent Al-Muglad pour trouver du travail à Khartoum, à 30 heures de route. "Il n'y a pas de travail à Muglad. Et je ne veux pas devenir un gardien de troupeaux, passer ma vie à suivre une vache. De toute manière je n'ai pas de vache", clame Mohamed.

Des négociations, sous l'égide des Etats-Unis, tentent de trouver un compromis pour sauver Abyei des enfers.

"Pour l'instant (au début de la saison sèche) nous n'avons pas de problèmes d'eau et de pâturage. Mais si les négociations échouent, nous ne pouvons pas encore dire ce qui adviendra", dit l'émir.



AFP

dimanche 28 novembre 2010

Inondations au Bhoutan

Les changements climatiques qui sont à l'origine de la fonte des glaces polaires, menacent de faire disparaître les petites îles, et provoquent des sécheresses dévastatrices. Un autre effet des changements climatiques -- que l'on appelle parfois le 'tsunami venu du ciel' -- menace la petite nation himalayenne du Bhoutan.

vendredi 26 novembre 2010

De l'eau dessalée pour sauver Jakarta

Tandis que la capitale indonésienne s'enfonce chaque année de 25 à 30 centimètres en raison de la surexploitation des nappes phréatiques, un hydrogéologue de l'institut technique de Bandung, Lambok M Hutasoit, a une solution : le dessalement d'eau de la mer à grande échelle, lit-on dans le quotidien Kompas. Une étude de son laboratoire montre que, déjà à la fin des années 1990, seuls 5 % des puits artésiens de Jakarta possédaient un permis de forage. Aujourd'hui, l'entreprise Pembangunan Jaya Ancol est en train de développer une centrale capable de traiter 5 000 mètres cubes d'eau de mer par jour pour un coût de 9 000 roupies [80 centimes d'euro] le mètre cube, soit un tarif moins élevé que l'eau douce vendue aujourd'hui aux industries de Jakarta entre 12 000 et 15 000 roupies le mètre cube.

Source : Kompass

mercredi 24 novembre 2010

Tunisie : Mobilisation de 95% des ressources hydriques disponibles à l’horizon 2014

Les pas franchis quant à la mise en oeuvre des composantes du 12e Plan de développement (2010-2014) en matière de mobilisation des ressources hydriques, d’économie de l'eau potable et d'irrigation, ainsi que d’élaboration de l'étude technique ordonnée par le Chef de l'Etat pour assurer les équilibres du pays en eaux en 2050, ont été passés sous la loupe, lundi 18 octobre à Tunis, lors d’une entrevue tuniso-européenne.

En présence d'experts représentant la Banque mondiale (BM), la Banque africaine de développement (BAD) et l'Agence française de développement (AFD), la rencontre a regroupé M. Abdessalem Mansour, ministre de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche et une délégation européenne conduite par l'Ambassadeur de l'Union européenne (UE) à Tunis.

Passant en revue les réalisations et les ambitions de la politique tunisienne, en matière de l’eau, au cours des deux dernières décennies, le ministre a mis en lumière les efforts déployés en Tunisie sur la voie de la préservation des ressources naturelles et la mobilisation des ressources hydriques.

Une mobilisation qui devrait toucher, à l’horizon 2014, les 95% des ressources hydriques disponibles.

Force est de savoir dans ce sens que la prochaine étape sera marquée par le déclenchement d’un plan de transfert des eaux du nord vers le centre du pays. Un plan qui fait partie intégrante des composantes à court terme de l’étude sur la sécurité hydrique à l'horizon 2050.

Laquelle porte également sur l’amélioration de la qualité de l'eau potable du sud à travers la réalisation de stations de dessalement de l'eau de mer à Djerba, Gabès et Sfax d'une capacité de dessalement journalière de 50 000 m3 chacune.

En effet, l’expérience tunisienne en matière de gestion et de valorisation des ressources hydriques, ne cesse de jouir – comme l’a confirmé l’Ambassadeur de l'Union Européenne – d’une attention privilégiée des pays européens, qui reconnaissent l’avant-garde de cette expérience notamment dans le domaine agricole, à la lumière de l’intensification de l'utilisation de l'irrigation goutte à goutte dans les périmètres irrigués du pays.

source : Info-Tunisie

mardi 23 novembre 2010

L'ONG Wateraid repense sa stratégie

L’eau et l’assainissement constitue l’un des secteurs où les Etats africains font un maximum d’efforts pour améliorer les conditions de vie des populations. Avec des fortunes diverses certes, car le bilan global des actions dans le secteur, au sortir de la dernière Assemblée générale des Nations unies tenue en septembre 2010 à New York, reste en deçà des attentes. Et c’est pour contribuer à l’amélioration de la situation sur le terrain, notamment en Afrique de l’Ouest, qu’une importante rencontre de WaterAid, ONG intervenant dans le secteur de l’eau et de l’assainissement, s’est tenu le 5 octobre à Ouagadougou. L’accès à l’eau et à l’assainissement reste un grand défi en Afrique de l’Ouest, au regard des efforts qu’il faut encore fournir pour faire de ces produits de base une réalité pour la majorité des populations de cette partie de l’Afrique. Selon Mariame Dem, directrice régionale de WaterAid, le taux d’accès à l’eau potable y est de 40%. Le taux est de 32% pour ce qui est de l’accès à l’assainissement. Certes, ce ne sont là que des indicateurs au niveau régional, mais ils reflètent dans une certaine mesure la réalité dans chaque pays considéré.

Le Mali par exemple est à 71,7% de taux d’accès à l’eau potable, et à 21% en ce qui concerne l’accès à l’assainissement. Le Burkina n’est pas très loin du Mali, mais doit encore faire des efforts pour être à son niveau. Il y a des disparités d’un pays à un autre au sein de l’espace CEDEAO, mais la nécessité d’améliorer l’offre en matière d’accès à l’eau et l’assainissement s’impose à tous les Etats. Et c’est pour prendre justement en compte cette nécessité et trouver ensemble de meilleures stratégies en vue de contribuer à booster les indicateurs dans le secteur, que les managers de WaterAid se sont rendus en conclave à Ouagadougou. Les participants sont venus de 7 pays de l’Afrique de l’Ouest. Il s’agit du Nigeria, du Niger, du Mali, du Ghana, du Liberia, de la Sierra Léone, et du Burkina. Pour la représentante-résidente de WaterAid Mali, Fatoumata Haïdara, cette réunion de Ouagadougou a été d’une importance capitale en ce sens qu’elle va permettre aux participants d’avoir une dynamique d’équipe, de partager les bonnes pratiques, de prendre des décisions utiles en vue de relever les défis dans le secteur de l’eau et de l’assainissement. Des responsables au siège de WaterAid à Londres ont pris également part à la réunion de Ouagadougou. Ce sont notamment Jerry Adam, directeur du département de l’effectivité des programmes, et Alan Machin, responsable de la collecte des fonds. D’ici à 2015 WaterAid va travailler à mobiliser 100 millions de livres sterling pour la réalisation de programmes dans le domaine de l’eau et de l’assainissement.

Source Wateraid

dimanche 21 novembre 2010

Acheminer de l'eau potable dans les villages de haute montagne du Népal

Des milliards de personnes vivent encore sans eau potable de par le monde. Dans le village de Serachaur à l'ouest du Népal, les femmes devaient faire plusieurs kilomètres à pied tous les jours pour aller chercher de l'eau. Grâce à la Banque mondiale, un nouveau programme d'hygiène publique a permis d'améliorer considérablement les conditions de vie de milliers de personnes des zones rurales du Népal.


samedi 20 novembre 2010

Les Maldives se battent contre leur disparition programmée

Les Maldives veulent devenir un symbole à suivre dans la diminution des émissions de CO2. Même si celles des îles sont minimes à l’échelle mondiale, le pays s’est engagé à devenir neutre en carbone à l’horizon 2020. Avec son altitude la plus élevée à un peu plus de 3 mètres au-dessus du niveau de la mer, il faut dire que le pays est directement touché par la menace de hausse du niveau des océans. Pour réaliser son objectif, la République des Maldives s’est donc associée avec la Compagnie Benjamin de Rothschild, basée à Genève et sa filiale BeCitizen dans le conseil en stratégie environnementale.

Dévoilé hier, l’audit de BeCitizen et financé par la Compagnie Benjamin de Rothschild a fourni les premières pistes pour mettre en oeuvre un schéma directeur. L’audit a aussi montré la dépendance de l’île au diesel, qui représente 15% de son PIB, chiffre qui pourrait quadrupler d’ici 2020 si rien n’est fait. La conception du schéma et le début de sa mise en oeuvre prévus pour 2011 sont estimés à environ un million de dollar selon Hugo Ferreira, directeur général adjoint de la Compagnie Benjamin de Rothschild. Il ne sera pas financé par le groupe financier, ce dernier s’engageant plutôt à trouver le financement nécessaire par le biais de fondations et d’institutions multilatérales. Il donne ainsi en exemple le Danemark qui a fourni un prêt aux Maldives pour ce type de projet.

Comme l’explique Ariane de Rothschild, vice-présidente du Groupe Edmond de Rothschild et présidente de BeCitizen, le groupe met au service de tels projets environnementaux son expertise dans les partenariats publics-privés et dans les mécanismes de financement innovants. Ce qui passe notamment par la micro-finance et par les mécanismes de développement propre (MDP) prévu par les accords de Kyoto. Prochaine étape, la publication du schéma directeur détaillant concrètement les actions à entreprendre pour atteindre la neutralité carbone. «L’atteinte de la neutralité carbone en 2020 est possible, affirme Flora Bernard, directrice associée de Be-Citizen. Cela passe principalement par l’indépendance énergétique du pays, tout en s’assurant que les solutions apportent également d’autres bénéfices environnementaux en termes de stockage de carbone, de gestion des ressources et de préservation de la biodiversité.»

mercredi 17 novembre 2010

Hongrie : la qualité de l’eau demeure satisfaisante

Depuis la coulée de boues rouges toxiques intervenue au début du mois d’octobre qui a tué 9 personnes et blessé 150 autres en Hongrie début octobre, l'Organisation mondiale de la Santé effectue une surveillance rigoureuse de la qualité de l'eau sur la zone touchée.

Dans un communiqué publié le 19 octobre, l’OMS juge que "la qualité de l'eau potable fournie dans les zones touchées est restée satisfaisante (...) Elle ne pose pas de risque de santé à la population". En revanche, une surveillance continue "demeure essentielle pour évaluer les risques".

Une équipe d'experts s'est rendue sur les lieux du sinistre afin de procéder à des prélèvements et apporter une assistance supplémentaire au gouvernement hongrois dans son évaluation sur les conséquences potentielles à court et long termes de la catastrophe sur la santé.

Source : Enviro2b

jeudi 11 novembre 2010

Le président du Conseil Mondial de l'Eau reçu par le Secrétaire général de l'ONU

Loïc Fauchon, président du Conseil Mondial de l'Eau, a été reçu le 19 octobre, à New York, par le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon. Ce dernier a rappelé l'importance vitale qu'il accorde à l'accès à l'eau pour tous dans la bataille contre la pauvreté, qu'il s'agisse de produire de la nourriture, de faire disparaître les maladies hydriques ou d'assurer la place des femmes et des enfants dans la société de demain. Il a assuré Loïc Fauchon de son soutien personnel après l'avoir félicité pour avoir fait du Conseil Mondial de l'Eau, en l'espace de quelques années, une organisation internationale reconnue et respectée.

Après avoir rappelé l'action du Conseil Mondial de l'Eau en matière de droit à l'eau et de résolutions de conflits transfrontaliers (Euphrate, Nil, Mékong), Loïc Fauchon a insisté à son tour sur le développement de nouvelles approches à l'échelle de la planète. Il a plaidé en faveur de politiques de régulation de la demande, seules à même d'encourager comportements citoyens et économies d'eau. Soulignant également la nécessité de nouer un lien plus étroit entre eau et énergie, le président du Conseil Mondial de l'Eau a évoqué la création d'un paquet Eau-Énergie-Climat. Un "Fonds mondial sur les ressources rares" alimenté par la taxe sur les transactions financières, viendrait ainsi financer la réalisation d'infrastructures en eau et en assainissement dans les pays les plus pauvres.

Ban Ki-Moon et Loïc Fauchon ont ensuite abordé les axes d'une collaboration future entre les agences de l'ONU et la communauté de l'eau, notamment dans la perspective des prochains grands rendez-vous du calendrier international. Le Secrétaire général des Nations unies a ainsi demandé au Conseil de s'associer à la préparation du Sommet de Rio+20 , et de contribuer à l'émergence d'une croissance verte lors du 6ème Forum mondial de l'eau.

Le président du Comité international de ce Forum, Ben Braga, qui accompagnait Loïc Fauchon aux côtés d'Eun Kyung Park, la présidente du Korea Water Forum, a invité Ban Ki-Moon à venir ouvrir lui-même ce grand rendez-vous, à Marseille, en 2012, dont il a souligné la capacité de rassemblement citoyen.


Source : H2O.net

dimanche 7 novembre 2010

L’Australie part en guerre contre les bouteilles d’eau

En Australie, la population de la petite ville de Bundanoon a interdit la vente de bouteilles d’eau depuis septembre 2009. Pénurie ? Non, un acte volontaire voté par la population.

Voici plus d'un an, cette ville australienne de 2 500 âmes à 150 kilomètres au Sud de Sydney, a été la première au monde à bannir les bouteilles d'eau en plastique. Pour s'approvisionner, les habitants ont le choix entre l'eau du robinet et les quatre fontaines publiques réparties dans la cité.

Cette décision découle de la lutte qui oppose, depuis plus de seize ans, les habitants de Bundanoon à une société d'embouteillage de Sydney, Norlex Holdings. Cette dernière projette de construire une usine de pompage d'eau à Bundanoon, pour ensuite vendre l'eau en bouteille.

Selon un membre de l'association écologiste Do Something, John Doe, « l’exemple de Bundanoon a permis de poser la question à un niveau mondial : pourquoi acheter des milliards de bouteilles d'eau quand on peut avoir accès à une eau du robinet de qualité. »

Logiquement, la décision de Bundanoon fait des émules. Au lendemain du vote populaire de juillet 2009, Nathan Rees, le premier ministre de Nouvelle-Galles du Sud a demandé que les bouteilles d'eau ne soient plus disponibles dans les bureaux et les agences de l'Etat.

Un an plus tard, en juillet 2010, l'association Do Something aidait un lycée de North Sydney, le Monte Sant » Angelo Mercy College, à se débarrasser des bouteilles d'eau et installer des fontaines publiques.

Auparavant, elle avait déjà effectué un travail similaire avec la banque australienne Westpac. Ainsi qu'avec les villes de Manly, Mosman, Waverley, et Marrickville. Toutes sont dans la banlieue de Sydney et ont installé davantage de fontaines publiques dans les lieux fréquentés.

Bundanoon est aussi très sollicitée, selon Sandra Menteith, coordinatrice du comité Bundy on Tap : « Nous recevons des appels de partout. Ces deux dernières semaines, j'ai été contactée par une ville en Italie, les villes australiennes de Newcastle, Bendigo et Illawara. Même des étudiants, lycéens ou doctorants, s'intéressent à nous. »


Source : Courrier International et Rue 89

lundi 1 novembre 2010

Pour la paix au Proche-Orient, l’eau est plus importante que le pétrole

On a souvent tendance à associer le Proche-Orient avec le pétrole. Mais aujourd’hui, dans les villes, villages et fermes de la région, c’est l’accès à une ressource différente qui devient un casse-tête : l’eau. Il est essentiel de s’attaquer à ce problème non seulement pour assurer les conditions d’un avenir viable, mais aussi pour donner une chance à la paix.
Il y a pénurie d’eau dans la région. Dans le même temps, les eaux usées urbaines et industrielles qui circulent à travers le bassin de l’Hébron et du Besor, qui coulent depuis la Cisjordanie, à travers le Néguev dans le sud d’Israël, jusqu’à la Méditerranée, ont endommagé l’environnement et posé de graves problèmes de santé aux résidents de la contrée, exacerbant du coup les tensions politiques, toujours présentes. Tout récemment, le débordement d’un égout dans une colonie israélienne en Cisjordanie a provoqué une contamination de l’environnement et des champs d’un village palestinien voisin.
Naguère, le Jourdain charriait, bon an mal an, 1,3 milliards de mètres cubes d’eau douce jusqu’à la Mer Morte. Aujourd’hui, ce volume est tombé à 20 ou 30 millions de mètres cubes en raison de la diversion de 98 pour cent de son débit par Israël, la Jordanie et la Syrie pour des usages agricoles et domestiques. La raréfaction de l’apport d’eau à la Mer Morte est la raison première de son assèchement, sans parler d’activités minières intensives.
Ces exemples de pollution de l’eau et de perte des ressources ne sont qu’un aspect de la crise de l’eau au Proche-Orient. Pour compliquer le problème, les responsables nationaux et régionaux continuent de fonctionner hors de toute planification ou gestion raisonnée des principales sources d’eau de la région : le Jourdain, la Mer Morte, et les aquifères côtiers et d’altitude. Sans parler du conflit arabo-israélien qui bloque souvent la mise en place de solutions viables de gestion partagée de la ressource.
La région doit certes résoudre ses problèmes d’environnement, mais elle doit avant tout régler les vieux conflits qui empêchent tout règlement de ses problèmes d’eau. EcoPaix/les Amis de la Terre Proche-Orient (FoEME), fondé en 1994 sous le nom EcoPaix, s’est transformée depuis en une organisation régionale unique composée d’environnementalistes israéliens, palestiniens et jordaniens. Elle a réussi à établir des actions coopératives transfrontalières visant à faire prendre conscience du problème et à inverser la dégradation d’un héritage environnemental partagé, tout en suscitant de bonnes relations et la confiance mutuelle.
Le projet Bons voisins de l’eau (GWN) lancé par les Amis de la Terre PO est un exemple d’activité qui engendre un esprit de coopération. GWN organise le jumelage de collectivités de part et d’autre de la frontière israélo-jordanienne, des partenariats entre collectivités israéliennes et collectivités palestiniennes ou jordaniennes partageant des ressources en eau communes afin de régler les problèmes de pénurie et de pollution. Cette interaction permet à des collectivités voisines de s’unir pour la réhabilitation du milieu, démontrant ainsi l’importance et la réussite d’une gestion écologique transfrontière.
Ainsi, entre 2007 et 2009 les collectivités partenaires de Tsur Hadassah en Israël et Wadi Fukin en Palestine, à force de pétitions, de campagnes et de menaces de procès contre le Ministère israélien de la Défense sont parvenues à empêcher la construction entre leurs villes de la barrière de séparation qui aurait irrémédiablement compromis leur accès commun à l’eau. Elles se sont lancées ensemble dans d’autres projets : la vente à Jérusalem des fruits et légumes produits à Wadi Fukin par le biais d’une coopérative gérée par un résident de Tsur Hadassah, ou encore des visites et échanges entre jardins d’enfants ou écoles primaires pour contrer les préjugés et la méfiance dès la plus tendre enfance. Leur dernière idée : la création d’un parc qui sera situé entre la ville israélienne et le village palestinien.
Tout dernièrement, FoEME a plaidé pour une coordination transfrontière entre Israël, la Palestine et la Jordanie pour garantir le développement durable du Jourdain et de la Mer Morte, alors que la Banque mondiale, de son côté, travaille sur les plans d’une conduite entre la Mer Rouge et la Mer Morte pour faire remonter le niveau de cette dernière. Mais ce projet a l’inconvénient de présenter des risques graves pour le milieu extrêmement sensible de la Mer Morte et modifier sa composition minérale unique. FoEME défend également la régénération du cours inférieur du Jourdain, qui débouche dans la Mer Morte.
Ces temps derniers encore, FoEME a encore organisé un événement dénommé “Un grand saut dans le Jourdain inférieur” pour attirer l’attention sur la situation écologique de ce cours d’eau. Des maires, des conseillers municipaux, des jeunes venus d’Israël, de Palestine et de Jordanie se sont jetés à l’eau pour affirmer leur objectif commun de ressusciter leur fleuve. Il est évident qu’une mauvaise gestion de l’eau continuera de mettre en danger les moyens de vie des populations et l’équilibre du milieu, jusqu’à ce que des mesures énergiques soient prises pour reconstituer des écosystèmes partagés grâce à une coopération au-delà des frontières.
D’ailleurs, les activités et les recherches de FoEME le prouvent, la coopération transfrontière peut ouvrir la voie à l’équilibre du milieu de vie et, qui sait, à la paix.

Source : France-Palestine

vendredi 29 octobre 2010

mardi 26 octobre 2010

L’accès à l’eau potable amélioré au Burkina Faso

Selon le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le Burkina Faso a accompli des progrès remarquables dans l’accès à l’eau potable.
En effet, ce pays enclavé et fortement soumis aux aléas climatiques, est passé d’un taux national d'accès de 18,3% en 1993 à 66,3% en 2007, peut on lire dans un communiqué de presse.
Le Burkina Faso étant un pays enclavé s’étendant jusque dans la région Sahélienne, une région du monde des plus arides, l’eau est un enjeu des plus importants pour les populations et les activités qui en sont tributaires. En effet, l’économie Burkinabè étant basée en majeure partie sur l’agriculture et l’élevage à des fins d’alimentations des populations et d’exportation, l’eau est un combat de tous les jours en raison du climat sec et du peu de pluviométrie. D’ailleurs, de tout le territoire du Burkina Faso seul 0,1 % est recouvert d’eau.
Les précipitations tombant sur le territoire du Burkina Faso sont assez faibles et en raison de la faible capacité d’absorption des sols, contribuent majoritairement à alimenter des cours d’eau peu puissants qui coulent presque tous vers les pays voisins du sud. Les précipitations moyenne n’atteignent guère plus 748 millimètres et même beaucoup moins dans les régions du Nord du pays.
En ces dix dernières années, le pays a entrepris d'importantes réformes qui ont porté notamment sur le système de gestion des infrastructures hydrauliques d'approvisionnement en eau potable en milieu rural et semi-urbain, l'adoption d'une loi d'orientation relative à la gestion de l'eau et celui d'un plan d'action pour la gestion intégrée des ressources en eau.
Les mesures prises ont conduit au renforcement des infrastructures d'approvisionnement d'eau avec l'appui des partenaires techniques et financiers. Ainsi, le réseau d'adduction d'eau potable qui était de 881 kilomètres en 1986 a atteint 3.129 kilomètres en 2004. Entre 2006 et 2007, les projets et programmes ont permis la réalisation d'environ 1.882 forages.
Pour Pascal Karorero, Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Burkina Faso : « Ces efforts méritent d'être salués et encouragés. A juste titre, leur reconnaissance par les Nations Unies s'est traduite récemment par la nomination du pays aux prix OMD sur l'accès à l'eau potable. »
En effet, pour rappel, l’augmentation de l'accès à l'eau potable pour les populations fait partie des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), une série de mesures concrètes visant notamment à réduire la pauvreté, la faim, la mortalité maternelle et infantile, les maladies, l'inégalité entre les sexes et la dégradation de l'environnement d'ici à 2015, peut on lire dans un communiqué de presse.

Source PNUD

lundi 25 octobre 2010

La Fondation Chirac : la France a la tâche de donner un sens politique et de concrétiser le droit à l’eau

La Fondation Chirac, sur son blog, considère que la France a un rôle de premier ordre visant à faire accomplir la mission de l’application du droit à l’eau dans le monde, « une grande avancée politique et symbolique » initiée par les Nations Unies le 28 juillet dernier en intégrant le droit à l’eau dans les droits fondamentaux de la personne

En effet, ce sera selon la Fondation « la tâche principale du prochain Forum mondial de l’eau qui se tiendra à Marseille en mars 2012. »

Elle considère que « c’est une occasion exceptionnelle de passer aux actes que la France peut promouvoir. Ce devrait être l’occasion de débloquer le goulot d’étranglement financier et de brancher, au sens propre du terme, ce sujet sur celui des financements innovants. La France est motrice dans le groupe de travail qui pilote la progression de cet enjeu fondamental. En tant qu’hôte du forum de Marseille, elle a l’occasion de faire coup double : donner un sens au processus politique de ce sommet, et par là même à toute la rencontre, et un objet concret à une discussion jusqu’ici abstraite. »


dimanche 24 octobre 2010

Le droit à l’eau potable et à l’assainissement enfin un cadre juridique pour les Etats !

Le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies a entériné la résolution des Nations Unies du 28 juillet en adoptant le 30 septembre dernier à Bruxelles une résolution qui précise la signification du « Droit humain à l’eau potable et à l’assainissement. » Il a également détaillé les différentes parties prenantes vis-à-vis des bénéficiaires de ce droit.

Selon la résolution, les autorités publiques (les Etats) sont les garants de la mise en œuvre effective de ce nouveau droit à l’homme. Elles ont la possibilité de mobiliser selon leur choix des acteurs tiers (entreprises privées, associations, entreprises publiques) pour assurer le service de l’eau potable et de l’assainissement.

Le président d’Aquafed (la Fédération internationale des opérateurs privés de services d’eau) Gérard Payen, s’est réjoui de cette avancée : « Nous avons maintenant un cadre juridique clair qui va permettre à toutes les parties prenantes de se concentrer sur la mise en œuvre effective de ces services vitaux aux milliards de personnes qui en ont besoin. »
En France, Jean-Louis Borloo et Chantal Jouanno entendent mettre en œuvre l’article premier de la loi sur l’eau et les milieux aquatiques de 2006, qui assoit l’existence « d’un droit à l’eau pour tous dans des conditions économiquement acceptables ». Elle défend ainsi une proposition de loi visant à rendre ce droit pleinement effectif en corrigeant les inégalités sociales et territoriales. Le traitement des impayés d’eau pourrait donc être complété par un dispositif préventif pour soulager les personnes dont le poids de la facture d’eau pèse sur leurs faibles revenus.

Source : Le Journal de l’environnement.net

vendredi 22 octobre 2010

New York veut protéger l'eau grâce à des toits bleus et verts

La ville de New York espère se doter d'un système permettant de capter l'eau de pluie sur ses toits afin d'empêcher que les égouts ne débordent dans les rivières lors des forts orages.

Ce dispositif serait composé d'une combinaison de toits "bleus", équipés de bassins de drainage, et de toits "verts", couverts d'herbe ou de lierre, a détaillé le maire Michael Bloomberg dans un communiqué.

Bloomberg estime que la ville pourrait économiser 2,4 milliards de dollars sur vingt ans si l'Etat de New York l'autorise à installer ce type de technologies au lieu de dépendre entièrement des infrastructures dites "grises" que sont les réservoirs de stockage et tunnels d'évacuations.

Lors de violents orages, les quatorze centrales de traitement des eaux usées de la ville deviennent d'importantes sources de pollution pour la raison principale que la majeure partie du système de circulation des eaux de New York a été construit il y a 150 ans, preuve de la vétusté des réseaux et de la nécessité pour la ville d’investir dans ses infrastructures d’eau.

Pour éviter que les centrales débordent, des sytèmes de dérivation s'enclenchent en cas d'orage et déversent les eaux usées dans les ports, les canaux et les rivières de la ville.

Selon Bloomberg, le projet étudié pourrait permettre de réduire ces déversements de 40% pour 2030, et réduirait également la facture d'eau des entreprises et des habitants.

Le projet s'inscrit dans le cadre du programme PlaNYC, par lequel la municipalité de New York souhaite réduire les émissions de carbone et la pollution de la ville d'ici 2030.

Si le projet est refusé, il en coûterait 6,8 milliards de dollars à la ville pour remettre en état son système de traitement des eaux usées, a précisé Bloomberg.

Source : Reuters

mercredi 20 octobre 2010

Obtenir de l’eau pour irriguer les cultures en Afrique – Zambie

En 1999, quand il a acheté sa première pompe à pédale, Robert Mwanza, un agriculteur à Lusaka, en Zambie, avait du mal à joindre les deux bouts et était sans accès fiable à l’eau. Comme son pays doit faire face à la sécheresse et à la faiblesse économique, Robert n’a pas de ressources nécessaires pour irriguer sa ferme et "ne pouvait pas cultiver assez pour manger et encore moins pour vendre."

L’accès à l’eau est un luxe que de nombreux ménages ruraux, en particulier en Afrique sub-saharienne, n’ont pas. Les agriculteurs doivent souvent faire des voyage de longues distances pour chercher de l’eau dans un cours d’eau ou un puits public, rendant impossible l’irrigation des cultures ou l’accès à l’eau pour la cuisine et le bain.

Mais des technologies abordables, comme la pompe à pédale (une pompe à pied qui se trouve sur le dessus d’un puits et irrigue des petites parcelles de terres), la pompe à corde (une alternative à la pompe à pédale alimentée manuellement) et une variété de systèmes de stockage de l’eau (en plastique et utilisées comme sources de gicleurs ou de systèmes d’irrigation par goutte à goutte), changent tout cela. Les systèmes sont développés et soutenu par International Development Enterprises (IDE), une organisation qui travaille à améliorer les moyens d’existence des agriculteurs dans 13 pays en Asie et en Afrique grâce à l’amélioration technologique de l’agriculture et de l’accès au marché.

Après seulement deux ans d’une meilleure irrigation fournie par une pompe à pédale, Robert Mwanza a augmenté sa production de légumes pour nourrir sa femme et ses huit enfants.

Il a également gagné assez d’argent pour acheter une pompe supplémentaire, doublant ainsi la superficie des terres qu’il pouvait irriguer. Il a recruté son frère, Andrew Mwanza, pour travailler sur la pompe supplémentaire et en trois ans, avec l’aide du personnel de terrain IDE, Robert a commencé à vendre ses produits à Agriflora, une société qui exporte des légumes de haute qualité en Europe. Maintenant, les deux frères cultivent assez de légumes pour pouvoir se permettre d’ajouter un moteur à essence à la pompe de 750 $, ce qui réduit le travail nécessaire pour augmenter la production.

Source : http://www.ideorg.org/

lundi 18 octobre 2010

La pollution sonore affecte la vie marine

Des scientifiques européens et américains pensent avoir découvert un moyen révolutionnaire de comprendre les effets des sons de haute intensité sur les mammifères marins, notamment les baleines et les dauphins. D'après les chercheurs, l'augmentation de transports maritimes, l'exploitation et la production pétrolières ainsi que les exercices militaires ont intensifié les niveaux de bruit dans l'océan ces dernières années. Leurs travaux portaient principalement sur l'utilisation de sonars, mais ils espèrent que les forces navales utiliseront à l'avenir leur logiciel pour décider du moment et du lieu où l'on peut utiliser un sonar en toute sécurité. Les résultats ont récemment été publiés dans la revue Public Library of Sciences (PLoS) ONE.

Des chercheurs de l'université de Californie à San Diego (UCSD), aux États-Unis et du zoo Kolmården, en Suède ont développé une méthode de surveillance des effets des sons sur les mammifères marins, laquelle intègre des méthodes informatiques avancées, des scanners de tomodensitométrie (TM) et des méthodes informatiques modernes.

Cette technologie permet aux scientifiques de simuler les sons propagés par le biais d'un spécimen virtuel et de révéler les interactions entre le son et les mammifères. Il leur donne également la possibilité d'étudier une image en trois dimensions (3D) de l'intérieur de la tête de ces mammifères, tels que la baleine de Cuvier (également connue sous le nom de baleine à bec d'oie), laquelle ressent les effets négatifs de la pollution sonore générée notamment par les sonars.

«Notre logiciel d'analyse numérique permet de mener des recherches fondamentales sur le mécanisme de la production sonore et l'ouïe de ces baleines, de simuler l'exposition aux niveaux de pression sonore qui serait irréalisable sur des animaux vivants, ou d'évaluer les diverses stratégies d'atténuation», expliquait le professeur Petr Krysl, un ingénieur structurel de l'UC San Diego qui a développé les méthodes informatiques pour ces recherches. «Nos recherches nous permettront de comprendre et, à terme, de réduire les effets potentiellement négatifs des sons de haute intensité sur les organismes marins», ajoutait-il.

«Les hommes exposent les animaux des océans du monde entier à une quantité de sons considérable; il s'agit d'un sérieux problème étant donné que de nombreux organismes marins ont recours à ces sons comme principale modalité sensorielle car la lumière pénètre très peu dans l'eau», expliquait le Dr Krysl. Les chercheurs ont concentré leurs recherches sur la baleine de Cuvier car «certaines se sont échouées et sont mortes en présence d'un sonar de la marine; par ailleurs, les découvertes concernant les mécanismes d'audition chez la baleine de Cuvier s'appliquent également au grand dauphin, certainement à tous les types de cétacés à dents et probablement à d'autres animaux marins.»

Le Dr Krysl expliquait que ce projet «a permis de faire des progrès considérables sur la biologie fondamentale des mammifères marins» étant donné que «l'ouïe est un sens essentiel pour la vie sous l'eau, où les animaux se servent de ce qu'ils entendent pour chasser, naviguer et également pour les interactions sociales». Cependant, ajoutait-il, la recherche de l'équipe a prêté une attention particulière à l'utilisation des sonars par la marine.

D'après les chercheurs de l'UCSD, la marine devait pouvoir répondre à des questions telles que la sûreté de l'utilisation des sonars et la minimalisation de leur impact sur la vie marine. Il ajoutait que «cela n'était pas envisageable sans comprendre la biologie et l'acoustique des habitants des océans», d'où l'importance de ses recherches.

L'étude était en partie parrainée par l'US Chief of Naval Operations (CNO), et le Dr Krysl expliquait que son équipe poursuivrait «ses recherches sur la baleine de Cuvier et mènerait des expériences de validation sur le grand dauphin». Il ajoutait qu'il prévoyait «de perfectionner la modélisation qui permettra à l'équipe d'étudier l'intégralité de la voie sonore de l'eau de mer à l'entrée dans la cochlée» et déclarait que ces projets «répondaient à plusieurs objectifs importants du projet de la marine consistant à mieux comprendre la démographie, les seuils d'exposition acoustique et des stratégies d'atténuation pour les ressources marines vivantes.

Source : Université de Californie, San Diego
http://www.ucsd.edu/

dimanche 17 octobre 2010

Le monde et ses toilettes exposés à la Bastille

Jusqu'au 20 octobre, 46 photographies de toilettes sont exposées en grand format boulevard de la Bastille à Paris. Ce thème insolite permet, à l'occasion des 40 ans du service public d'assainissement des eaux franciliennes, le SIAAP, d'alerter sur la question du traitement des eaux usées.

Une première en France. Chiotissime, cette exposition au nom prometteur est la première en France organisée sur le thème des toilettes des cinq continents. Sont présentés jusqu'au 20 octobre les clichés, artistiques ou documentaires, de plus de 40 photographes, à ciel ouvert boulevard de la Bastille à Paris. En s'adressant ainsi au plus grand nombre, le SIAAP souhaite également présenter son activité, à l'occasion de son quarantième anniversaire.
Les 46 photographies exposées sont soit l'oeuvre de grands auteurs, reconnus internationalement, tels Willy Ronnis ou Robert Doisneau, soit l'oeuvre de photo reporters dénonçant des situations sanitaires catastrophiques.

Destinations insolites. Faire le tour du monde à travers ses lieux d'aisance est plus révélateur qu'il n'y paraît au premier abord. La thématique témoigne de conditions d'hygiène douteuses dans le monde entier : appartement communautaire en Russie, urinoirs sur les rives du Gange, latrines de fortune de sans abri résidant dans le sud de la France, dernières pissotières parisiennes, pas un petit coin n'est laissé de côté.
L'angle retenu par le photographe peut révéler des usages insolites : refuge après un bombardement en Angola, signe extérieur de richesse à Hong Kong, avec ses cuvettes en or, vitrine de centre commercial au Portugal ou oeuvre d'art.
Certains clichés sont humoristiques : Robert Doisneau photographiant son comparse Maurice Bacquet dans une pissotière parisienne, Spiderman dans son intimité ou le mythe du super héros écorné, islandais urinant sur les photos des banquiers responsables de leur déconfiture.

Thème universel révélateur d'inégalités. L'exposition, insolite, surprend, séduit et informe. Ainsi, cette visiteuse, photographe elle-même, confie « être énormément intéressée par ce sujet qui traite de l'histoire, de la pudeur et de l'hygiène ». Ce thème, « curieux et drôle, nous touche tous, que l'on soit puissant ou faible. L'exposition permet de réaliser que dans beaucoup de pays, le tout à l'égout n'existe pas et que cela pose des problèmes ».

Assainissement des eaux au niveau mondial. Des panneaux jalonnent l'exposition et expliquent les activités du SIAAP. Ce service dépollue chaque jour 2,4 millions de m3 d'eau sale produite par les 8,5 millions d'habitants de Paris et de trois départements et 180 communes de la région parisienne.
Les chiffres sont édifiants : 2,6 milliards de personnes ne disposent pas de système d'assainissement amélioré (soit 38 % de la population mondiale). Pour cette raison, le SIAAP s'est engagé dans de nombreux projets de coopération et d'échanges en Asie, en Afrique et dans les Caraïbes. Il intervient dans la perspective d'améliorer durablement l'accès à l'assainissement, condition fondamentale du développement.

Chiotissime
50 boulevard de la Bastille, Paris 12ème
Jusqu'au 20 octobre
Source : Paris.fr

jeudi 14 octobre 2010

De l’eau gazeuse municipale gratuite à Paris et à Milan

La lutte contre les bouteilles d’eau et leur pollution de déchets en plastique prend plusieurs formes pour les municipalités en charge de l’évacuation de ces déchets. A Paris et à Milan, les équipes de la mairie ont mis en place de quoi convaincre leurs habitants que l’eau du robinet est de qualité (Treehugger).

A Paris, la régie locale « Eau de Paris » propose « La fontaine pétillante » située dans le jardin de Reuilly dans l’Est de la capitale et qui distribue de l’eau gazeuse ou plate gratuite. L’adjointe au maire de Paris, Anne Le Strat, présente à l’inauguration, avait expliqué vouloir développer les points d’eau gratuits dans la capitale. Peut-être une façon de consoler les parisiens de ne pas avoir de répercussion à la baisse sur le prix de l’eau, une promesse au moment du passage en régie de la gestion de l’eau.

A Milan, la municipalité construit plusieurs « Maisons de l’eau », où l’on peut boire de l’eau fraiche ou tempérée, plate ou gazeuse, une expérience qui a convaincu 24 municipalités plus petites. Les autorités estiment que ces Maisons de l’eau peuvent éviter le jet de près de 5,5 millions de bouteilles en plastique (seules 10% des bouteilles sont recyclées).

Les Italiens sont les plus grands consommateurs d’eau en bouteille au monde, avec pour 2006 près d’un demi-litre bu en bouteille chaque jour, un chiffre qui continue d’augmenter.


Source : Treehugger

mercredi 13 octobre 2010

Retrouvez Infos-eau sur Meetphone !

Lecteurs d'Infos-eau, peut-être vous croisez-vous tous les jours, dans la rue, dans les transports en commun, au bureau, à l’école… Meetphone vous permet gratuitement de faire le pont entre votre communauté virtuelle et le monde réel : grâce à cette application, votre téléphone bluetooth vous prévient quand un autre lecteur d'Infos-eau se trouve à proximité ! Par ailleurs, vous pouvez vous retrouver sur le profil « fan d' infos-eau » du site www.meetphone.com

Cliquez sur le bouton ci-dessous pour vous inscrire :

mardi 12 octobre 2010

Le Danube menacé par la coulée de boue toxique

Une coulée de boue rouge toxique provoquée suite à la rupture d’un réservoir d'une usine d'aluminium d'Ajka (165 km à l'ouest de Budapest), déversant quelque 1,1 million de mètres cubes de boue sur sept villages avoisinants a entraîné le 4 octobre la mort de 7 personnes et a blessé près de 150 habitants des villages voisins de l'usine. Une zone de 800 à 1 000 hectares a été contaminée par cette coulée de boue faite de déchets provenant du traitement de la bauxite et considérés comment hautement toxiques.
Les échantillons d'eau prélevés le 8 octobre dans le Danube, en amont de Budapest, ont révélé une des taux alcalins proches de la normale.
Le 9 octobre, le service des eaux a confirmé cette tendance avec un niveau de PH inférieur à 8,5 dans la Marcal, l'une des rivières polluées, sur une échelle allant jusqu'à 14, la normale étant à 8.
Cependant, pour les organisations écologistes Greenpeace et le WWF, l'écosystème du Danube, deuxième plus long fleuve d'Europe, après la Volga, reste menacé, notamment à plus long terme, tant en ce qui concerne la faune que la flore.
"Cela est un accident sans précédent qui affecte profondément l'écosystème, les eaux de la région et illustre la fragilité de nos réserves d'eau potable", a déclaré Gabor Figeczky, directeur adjoint de WWF-Hongrie dans un communiqué adressé à l'AFP.
Le WWF-Hongrie demande instamment à ce qu’une enquête soit menée rapidement sur les autres réservoirs de la région, et qu’une cartographie aérienne des rives du Danube en Hongrie soit réalisée d’urgence.
« Il est maintenant temps d’évaluer toutes les zones dangereuses dans le pays qui pourraient être une menace possible pour l’homme et l’environnement », a déclaré G.Figeczky.
« Nous sommes particulièrement préoccupés par le plus grand réservoir à Almásfüzitő, construit sur un zone à risque à seulement 80 km en amont de Budapest. »

Source : Le Monde.fr

dimanche 10 octobre 2010

Collision entre deux navires au large des Pays-Bas, une fuite de kérosène détectée

Un tanker grec transportant du carburant et un bateau porte-conteneurs chypriote sont entrés en collision à près de 30 kilomètres de la côte néerlandaise à Scheveningen, entraînant le déversement de kérosène dans la mer, d’après ce que les gardes-côtes des Pays-Bas ont déclaré mardi.
Peter van Oorschot, porte-parole des gardes côtes nationaux a déclaré que le tanker Mindoro présentait un trou de cinq à six mètres de diamètre, juste au-dessus de sa ligne d’eau, duquel s’échappe du kérozène.
« La fuite est désormais stoppée, ils ont pompé le carburant du compartiment qui fuyait dans un autre réservoir sur le bateau. Il reste une nappe de carburant sur l’eau et elle risque d’exploser à tout moment » a déclaré Peter van Oorschot.
Le kérozène flotte sur l’eau sur une zone de trois kilomètres sur un demi kilomètre, mais un navire de dispersion du pétrole présent sur les lieux a déclaré qu’il n’était pas nécessaire de nettoyer le pétrole puisqu’il devrait s’évaporer naturellement.
Peter van Oorschot n’a pas été en mesure de dire quelle quantité de kérozène le tanker transportait ni combien il en avait perdu, mais il a ajouté que seulement une petite quantité de kérozène semblait s’être déversée dans la mer.
Il a ajouté que le temps était clair, le vent modéré et que les vagues mesuraient un peu moins d’un mètre.
Mariska Verbeij au Ministère des Transports des Pays-Bas a indiqué qu’il n’y avait pas de danger pour la santé publique ou l’environnement.
Le porte-parole de la police, Ed Kraszewski a indiqué que la cause de la collision n’était pas encore connue et qu’une enquête pourrait prendre au moins plusieurs jours.
Les autorités néerlandaises tentaient d’amener le tanker, qui est actuellement ancré sur le site de l’accident, au port d’Amsterdam ou de Rotterdam d’ici demain.
Le bateau chypriote Jork Ranger compte une équipe de douze personnes et a été autorisé à continuer son trajet en direction de Rotterdam après l’accident.
Le tanker grec faisait route vers Scheveningen avant d’aller jusqu’à Amsterdam, où se trouve l’aéroport de Schiphol.
La police est actuellement à bord du tanker pour interroger l’équipage et vérifier les instruments du navire et commencera une enquête dans le navire chypriote lorsqu’il aura atteint le port de Rotterdam.
La Mer du Nord abrite certaines des voies de navigation les plus empruntées du monde, et Rotterdam est l’un des plus grands ports d’Europe, mais aucun délai de livraison n’a été signalé jusqu’à présent, d’après la police.
Un porte-parole du port de Rotterdam a déclaré que le bateau chypriote était en route pour Rotterdam depuis Saint Petersburg.

Source AFP

jeudi 7 octobre 2010

État des nappes d’eau souterraines au 1er août 2010

Selon le dernier bilan du BRGM, le niveau des nappes phréatiques au 1er août 2010 est hétérogène d’une région à l’autre. Seul un tiers des réservoirs affichent un niveau normal voire légèrement excédentaire, en particulier en région PACA où les pluies excessives du mois de juin ont contribué à recharger les nappes d'eau souterraine, très réactives, de la région.
Sur l’ensemble du Bassin Parisien et dans le Roussillon, plusieurs grands aquifères (nappe du Pliocène du Roussillon, nappe de Beauce, nappe des Calcaires de Champigny, nappes phréatiques de la Craie) présentent des niveaux inférieurs voire très inférieurs à la normale. Cette situation est le résultat de 5 années de déficit pluviométrique.
Selon le BRGM, la grande majorité des nappes est en baisse. Cette situation est normale en cette saison qui représente, sur le cycle hydrologique naturel, la période des plus basses eaux (étiage).
Les cumuls observés durant ce mois de juillet sont supérieurs à 50 mm sur des zones spatialement étendues (de l’Aubrac à l’Alsace, du Poitou à la frontière belge jusqu’aux Ardennes, sur la pointe bretonne, les Pyrénées, le département du Gers et le nord des
Alpes). Localement (crêtes pyrénéennes, Forez), ils ont même dépassé les 180 mm. Sur la majeure partie du Bassin aquitain, ils sont généralement inférieurs à 30 mm.
C’est aussi le cas sur une large bande allant du golfe du Morbihan et de la Vendée jusqu’à la côte d’Opale (inférieurs à 15 mm de l’Anjou au Perche). Enfin, sur la bordure méditerranéenne, la Corse, le sud des Alpes, la basse vallée du Rhône et les grands Causses, la pluviométrie mensuelle est là aussi très faible.
Les précipitations efficaces cumulées depuis septembre dernier sont supérieures à 500 mm sur l'ouest de la Bretagne, le Boulonnais, le bassin aval de l’Adour, les Pyrénées centrales, les massifs des Vosges, du Jura, des Alpes, des Cévennes, de la Montagne noire, le plateau de Millevaches, le Cantal et sur la bordure méditerranéenne à l’est des Bouches du Rhône.
Elles dépassent 1000 mm sur la montagne corse, l'ouest de la chaîne pyrénéenne, les sommets alpins et, ponctuellement sur le sud des Vosges. En revanche, elles sont inférieures à 200 mm de la Champagne et la Picardie jusqu'en Haut-Poitou, de l'Agenais au Roussillon, en Lorraine, en Alsace, sur la Côted'Or ainsi que dans les hautes vallées de la Loire et de l’Allier.
La situation de très faible pluviométrie sur la plus grande partie du territoire conduit à observer pour ce mois de juillet une évolution des ressources en eau souterraine à la baisse pour la très grande majorité des points suivis (87%). La grande majorité des nappes est à la baisse, que ce soit celles qui sont fortement capacitives (nappe de la Craie, nappe des calcaires de Beauce, nappe de Champigny) ou celles qui sont plus réactives (nappes des calcaires jurassiques, nappes alluviales, socle). Les tendances observées traduisent la période des niveaux les plus bas sur le cycle hydrologique annuel (étiage).
Sur l’ensemble des points observés, le niveau des nappes à fin juillet est en hausse pour 3% d'entre elles, en baisse relative pour 87% et stable pour les 10% restant.
L’état de remplissage des aquifères est assez contrasté : inférieur à la moyenne pour 64 % d’entre-eux, égal à la moyenne pour 23 % et supérieur à la moyenne pour les 13 % restants.
Certaines situations déficitaires restent caractéristiques (ensemble du bassin de Paris,Roussillon, Midi-Pyrénées, Bas-Dauphiné, plaine du Roussillon). Quelques situations normales, voire excédentaires, sont observées dans les contextes aquifères de la plaine de Valence, de l’Alsace, de l’est du Languedoc-Roussillon et de la région PACA.

Source : BRMG

mercredi 6 octobre 2010

230 000 espèces sous-marines

Le travail est colossal : depuis 10 ans, plus de 360 chercheurs, dont une douzaine de Canadiens, ont exploré 25 régions océaniques caractéristiques du globe afin d'en recenser les différentes formes de vie.
Ces informations, combinées à celles collectées depuis un siècle, permettent à ces scientifiques de publier une première version du recensement de la vie marine.
Les recherches, menées de l'Antarctique à l'Arctique en passant par les tropiques, ont permis de recenser 230 000 espèces. Il en existerait tout autant à découvrir, estiment toutefois les biologistes, dont les travaux sont publiés dans le journal PLoS ONE.
Le projet, d'un coût de 650 millions de dollars et financé par nombre de pays et d'organisations philanthropiques, permet d'établir que les crustacés et les mollusques sont les espèces dominantes dans les mers.
Voici la répartition des espèces les plus présentes dans les océans :
* Les crustacés (19 %)
* les mollusques et les pieuvres (17 %)
* les poissons et les requins (12 %)
* les protozoaires, des organismes unicellulaires (10%)
* Les algues (10 %)
* les anémones et les méduses (5 %)
Les baleines, otaries, phoques, tortues et oiseaux ne comptent que pour 2 % des espèces.
L'Australie et le Japon ont les eaux les plus riches avec quelque 33 000 espèces marines chacune, suivies par les régions de la Chine, de la Méditerranée et du golfe du Mexique.
L'Indonésie et les Philippines sont toujours en cours d'étude, mais pourraient bien rivaliser avec l'Australie quant à leur richesse marine.
Au Canada, les océans qui bordent le pays (Arctique, Pacifique et Atlantique) comptent environ 16 000 espèces différentes.
Les scientifiques ont également établi que la Méditerranée est le centre du monde pour les espèces migratrices. Avec l'accélération du trafic maritime au XIXe siècle et l'ouverture du canal de Suez, la Méditerranée a permis l'arrivée de 600 espèces étrangères, particulièrement de la mer Rouge.

Le recensement final de la biodiversité marine sera publié en octobre 2010. Les scientifiques soutiennent toutefois que l'exploration ne fait que commencer. Ainsi, pour chacune des espèces marine connues de la science, il y en aurait quatre à découvrir, estiment-ils.

Source : Radio Canada

mardi 5 octobre 2010

L'eau de l'avenir sera sèche !

À l'occasion du colloque de l'American Chemical Society à Boston, des chimistes britanniques ont présenté mercredi leurs travaux portants sur de l'eau... sèche.
Le produit qu'ils ont mis au point ressemble à du sucre en poudre et est constitué à 95 % de molécules d'eau.
Les gouttes d'eau sont entourées d'une membrane de silice modifiée, composant principal du sable, qui les empêche de se combiner et de reprendre ainsi une forme liquide.
L'eau sèche a été créée en 1968 et était destinée à l'origine à l'industrie des cosmétiques. Les chercheurs ont commencé à s'y intéresser à nouveau il y a quatre ans.
Andrew Cooper, de l'Université de Liverpool, et son équipe croient que le produit offre de grandes possibilités. Ils s'attachent notamment à mettre au point, avec l'eau sèche, une technique de captation du CO2, le principal gaz à effet de serre. L'équipe a en effet découvert que cette substance absorbe trois fois plus de CO2 que l'eau ordinaire.
Elle pourrait aussi servir à capter et transporter du méthane, pour alimenter des véhicules fonctionnant au gaz naturel. L'eau sèche et le gaz forment un hydrate, un composé qui permet de stocker le gaz sous forme solide.
L'eau sèche pourrait également servir de catalyseur dans la fabrication de médicaments et de produits alimentaires.
Les chercheurs affirment qu'ils devront améliorer le procédé de fabrication de l'eau sèche pour pouvoir la produire en grande quantité et l'employer à des fins industrielles. Une belle perspective d'innovations est en tous cas entrouverte !

Source : http://www.futura-sciences.com/

vendredi 1 octobre 2010

Combat d’une tribu du Bostwana pour avoir accès à l’eau

Les ‘hommes des bois’ du Botswana retournent devant la haute cour du Bostwana pour obliger leur gouvernement à leur garantir l'accès à l'eau dans leur région ancestrale. Ce n’est pas la première fois, les représentants de cette tribu, la plus ancienne d'habitants d'Afrique australe, a gagné un procès en 2006 jugeant qu’il était illégal que l'Etat les expulsent hors de leur territoire. Depuis, des centaines ont regagné les villages d'où ils ont dû partir il ya huit ans. Seulement, en ce qui concerne leur accès à l’eau, ils sont obligés d’aller chercher de l’eau dans les trous de forages, et le plus proche est à plus de 480 km en camion avec des chemins difficiles.
Selon Survival International, au moins un homme de la tribu est mort de déshydratation, ce qui a provoqué une vaste campagne caritative britannique sur les droits des peuples minoritaires.
Le même avocat britannique qui a remporté l’affaire en 2006 est de retour au Botswana devant le Tribunal de grande instance dans la ville de Lobatse pour faire reconnaître les droits des ‘hommes des bois’ à l'eau. Le gouvernement du Botswana explique que, dans le passé, il a aidé la tribu à avoir des établissements modernes, finançant leur construction à l'extérieur de la réserve pour permettre un meilleur accès à l'éducation, aux soins et à l'emploi. Survival International ainsi que d'autres instances accusent néanmoins le gouvernement de vider Kalahari a été vidé pour que les touristes auraient une vue imprenable sur la faune. De plus, la réserve, qui est de la taille du Danemark, est devenue, avec le soutien du gouvernement, le lieu privilégié des entreprises du diamant.

Source : Telegraph

jeudi 30 septembre 2010

Dysfonctionnement dans la distribution d’eau à Oran

Depuis un petit peu plus d’un an, c’est la société espagnole Agbar agua qui gère l’eau de la ville d’Oran, à la demande de l’Algérienne des eaux. Elle est chargée d’améliorer la distribution d’eau de la ville et de trouver les solutions afin que la totalité des habitants, d’ici un an puissent avoir l’eau courante au robinet, à n’importe quelle heure. Elle prête également main forte à la société des eaux d’Oran en ce qui concerne l’assistance technique.
Néanmoins, depuis quelques temps déjà, les Oranais commencent à se plaindre sérieusement d’Agbar agua… En effet, des factures exorbitantes sont demandées pour une consommation supposée mais… antérieure à la mise en place d’un compteur par exemple, ou pour des coupures d’eau inexpliquées et inattendues, sans compter les disfonctionnements d’approvisionnement de l’eau qui ne sont pas rares.
Devant l’augmentation des revendications, l’Algérienne des eaux réagit et va mettre un place un audit de grande envergure au sein de la société. Elle a également lancé un appel d’offre pour cette mission.
Le contrat entre la Société des eaux d’Oran et Agbar agua a été signé pour une durée de 5 ans et demi pour un montant d’environ 30 millions d’euros.

Source : Tsa-Algérie

mercredi 29 septembre 2010

Marriott International lance un programme de conservation de l’eau

En Chine, un grand programme de conservation de l’eau vient d’être lancé par Marriott International. Ce grand groupe hôtelier va investir 500.000 dollars au cours des deux prochaines années pour soutenir un projet de conservation de l'eau qui contribuera à protéger la plus grande source d'eau douce de la planète, situé dans les montagnes du sud-ouest Chine.
Le programme va mettre en place ses travaux dans la province du Sichuan, la région durement touchée par le séisme de 2008.
Ce projet, appelé «noblesse de la nature», est conçu pour aider les entreprises des communautés rurales dans la province du Sichuan tels que celles faisant de la culture des champignons ou de la production de miel. Il s’agit de réduire l'érosion et la sédimentation, ce qui permettra d'améliorer la qualité de l'eau en aval des zones rurales et urbaines.
M. Marriott explique : « L'eau est la clé de la prospérité et d’une croissance économique soutenue. Aider à développer des moyens viables de préservation de l'approvisionnement en eau et de conservation de l'eau est important ».
Pour plus d'informations sur le programme : www.conservation.org

Source : SunHerald

mardi 28 septembre 2010

ONU : les poissons pourraient disparaître des océans d’ici 40 ans

L’ONU vient de mettre en garde que le monde est confronté à la possibilité d’une disparition des poissons dans les océans d'ici 2050.
Pavan Sukhdev, responsable à l'ONU du Programme de l'économie verte, a déclaré aux journalistes à New York : « Si les différentes estimations que nous avons reçues se révèlent être vraies, alors nous sommes dans une situation où en 2050 il n’y aura plus de poissons »
Mais les experts s’accordent à dire, dans un rapport, que cette catastrophe peut être évitée si les subventions aux flottes de pêche sont réduites et si on créé des zones protégées. Dans ce rapport, a également été ouverte la question de la nécessité d’assurer les besoins des population, notamment en énergie et en eau potable tout en empêchant la destruction écologique de la planète.
Achim Steiner, directeur du programme, affirme pareillement que « nos institutions, nos gouvernements sont parfaitement capables de changer de cap. »

Source : AFP

lundi 27 septembre 2010

Le Maroc, figure de proue du dessalement en Méditerranée

Figure de proue en ce qui concerne les solutions pour permettre l’accés à l’eau de tous, le dessalement n’en finit pas d’être étudié, discuté, amélioré… C’est ainsi que les 18 et 19 mai derniers, s’est tenue à Rabat, la conférence internationale sur le dessalement couplé à l’énergie solaire organisée par l’Office National de l’eau, avec l’aide de l’Observatoire méditerranéen de l’énergie. En effet, si le dessalement est montré par tous comme le meilleur moyen d’améliorer les ressources en eau potable, il n’en demeure pas moins que le coût de l’énergie nécessaire à la production reste élevé. Afin de contourner cette contrainte, le Maroc se penche de plus en plus sur des projets d’usines qui fonctionneraient à l’énergie solaire, le pays, étant bien pourvu dans ce domaine !
Depuis de nombreuses années, le Maroc utilise la technologie du dessalement pour satisfaire les besoins en eau potable de la population, notamment des régions les plus arides comme Boujdour, Lâayoune, Tan tan…
La possibilité d’allier le solaire et le dessalement devrait permettre d’accroitre de façon significative la production d’eau potable.
Lors de ces journées scientifiques, où étaient présents plus de 150 participants de nationalités diverses, plusieurs études en cours ont été présentées et discutées. Le responsable de la direction technique à l’Onep, Saïd Berrada, a ainsi pu exposé le projet de l’usine de dessalement fonctionnant, à terme, à l’énergie solaire. Comme il l’indique, « La région de Tan Tan a été choisie comme projet pilote pour le Maroc». Il s’agit de la construction d’une usine pouvant produire jusqu’à 9 000 m3 d’eau potable par jour qui serait fonctionnelle début 2012. Le tout se ferait en deux phase : la première où l’usine fonctionnerait à l’énergie électrique, puis, dans un deuxième temps, l’énergie solaire viendrait petit à petit se greffer.

Source : l’Economiste

vendredi 24 septembre 2010

La vallée de Saint-Gervais menacée par une poche d'eau

Quelque 65 000 m³ d'eau liquide emprisonnés sous pression dans une poche au fond du glacier de Tête-Rousse sur la vallée de Saint-Gervais, dans les Alpes menacent d'exploser à tout instant. Dans ce scénario catastrophe, une coulée de boue emporterait les 900 habitations qui se situent sur son passage. Trois mille personnes seraient englouties. Et avec elles, les nombreux touristes qui sillonnent l'aiguille du Goûter, «voix royale» d'accès au mont Blanc.
C'est pour éviter un tel drame que des travaux de sécurisation ont débuté sur zone depuis août. Avec, comme objectif, une opération de pompage, d'un coût de plus de deux millions d'euros, qui se poursuivra jusqu'au mois d'octobre. Car, comme l'explique le maire de Saint-Gervais, Jean-Marc Peillex, «à la différence de la plupart des glaciers, cette cavité située à 75 mètres de profondeur ne possède pas de purge naturelle et ne peut donc se vider sans intervention humaine».
La commune n'en est pas à ses premiers soucis causés par cette poche d'eau géante. En 1892, son explosion avait provoqué la mort par noyade d'au moins 175 résidents de la vallée. Une coulée de «lave torrentielle», mélange d'eau, de graviers, de rocs, de terre et d'arbres les avait emportés. C'est en réalisant des études sur l'utilité du tunnel de surveillance du glacier creusé à l'époque que les glaciologues ont progressivement découvert la présence de cette poche d'eau, entre 2007 et 2010.
En juin, les autorités acquièrent la certitude que la poche est entièrement constituée d'eau. Dans l'urgence, Jean-Marc Peillex et le préfet de Haute-Savoie, Jean-Luc Videlaine, organisent alors un appel d'offres de marchés publics. Ils retiennent un groupement d'entreprises du pays, habitué à travailler en haute montagne. Les équipes vont procéder à un pompage vertical de l'eau, avec des puits de forage de 22 cm de diamètre installés sur le glacier. L'eau sera ensuite rejetée de façon régulée dans la vallée. De la haute voltige, en somme.
D'autant qu'«on ignore comment le glacier va réagir, après lui avoir enlevé sa base d'eau, avance Christian Vincent, ingénieur de recherche au laboratoire de glaciologie et de géophysique de l'environnement du CNRS/UJF de Grenoble. Mais au moins, on pourra surveiller le remplissage de la cavité à l'issue du pompage ».

source : Le Figaro.fr (20 août 2010)

jeudi 23 septembre 2010

Une usine de traitement toute droit sortie de James Bond

On sait trop peu que l'usine de production d'eau Edmond-Pépin, à Choisy-le-Roi, est une des plus grandes au monde. Cette unité fournit quotidiennement quelque 328000 m3 d’eau potable à 1,85 million d’habitants. Un « point d’importance vital », comme le décrit Martine Monteil, préfète de la zone de défense et de sécurité de Paris, qui a visité les lieux fin août.
L’an dernier, le Sedif (Syndicat des eaux d'île-de-France) a réalisé une étude de vulnérabilité et a adopté un plan d’investissement de 22 M€ pour sécuriser ses sites. Pour ce faire, le Sedif a travaillé en coopération avec le ministère de la Défense.
« Dans les usines principales, le but, c’est de détecter les intrusions au plus vite », explicite Jacques Cavard, directeur général des services techniques du Sedif. Un impressionnant réseau de caméras de surveillance a été déployé, particulièrement en fin de cycle. « C’est là que le risque de contamination est le plus important, quand l’eau est traitée », justifie Jacques Cavard. Les clôtures ont également été renforcées par des haies défensives. Le contrôle de la surveillance se fait depuis une petite salle dans l’usine. Si un incendie venait à se déclarer dans la salle de contrôle de l’usine, le personnel pourrait utiliser un poste de secours ultrasécurisé. Pour y accéder, il faut se munir d’une mallette noire qui contient la clé, le badge d’accès et les codes d’activation de ce QG d’appoint. Derrière une porte blindée, c’est une réplique miniature du poste de commandement principal qui permet de gérer l’usine normalement. Localisation et photos interdites. On n’est jamais trop prudent.
En raison de la proximité avec la Seine, l’usine de Choisy est aussi dotée d’un plan anti-inondations. Deux cent vingt mètres de barrières quasi étanches, d’une hauteur variant entre 60 cm et 2,2 m, peuvent être déployés en quelques heures sur tout le site. Le système doit permettre au centre de faire face à une crue du niveau de celle de 1910. « Le site est sécurisé, a constaté Martine Monteil à la fin de sa visite. Toute forme d’éventualité a été prévue. » Le Sedif y met les moyens : le syndicat consacre 2 M€ par an à la sécurité de ses sites.

Source : Le Parisien
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