jeudi 30 septembre 2010

Dysfonctionnement dans la distribution d’eau à Oran

Depuis un petit peu plus d’un an, c’est la société espagnole Agbar agua qui gère l’eau de la ville d’Oran, à la demande de l’Algérienne des eaux. Elle est chargée d’améliorer la distribution d’eau de la ville et de trouver les solutions afin que la totalité des habitants, d’ici un an puissent avoir l’eau courante au robinet, à n’importe quelle heure. Elle prête également main forte à la société des eaux d’Oran en ce qui concerne l’assistance technique.
Néanmoins, depuis quelques temps déjà, les Oranais commencent à se plaindre sérieusement d’Agbar agua… En effet, des factures exorbitantes sont demandées pour une consommation supposée mais… antérieure à la mise en place d’un compteur par exemple, ou pour des coupures d’eau inexpliquées et inattendues, sans compter les disfonctionnements d’approvisionnement de l’eau qui ne sont pas rares.
Devant l’augmentation des revendications, l’Algérienne des eaux réagit et va mettre un place un audit de grande envergure au sein de la société. Elle a également lancé un appel d’offre pour cette mission.
Le contrat entre la Société des eaux d’Oran et Agbar agua a été signé pour une durée de 5 ans et demi pour un montant d’environ 30 millions d’euros.

Source : Tsa-Algérie

mercredi 29 septembre 2010

Marriott International lance un programme de conservation de l’eau

En Chine, un grand programme de conservation de l’eau vient d’être lancé par Marriott International. Ce grand groupe hôtelier va investir 500.000 dollars au cours des deux prochaines années pour soutenir un projet de conservation de l'eau qui contribuera à protéger la plus grande source d'eau douce de la planète, situé dans les montagnes du sud-ouest Chine.
Le programme va mettre en place ses travaux dans la province du Sichuan, la région durement touchée par le séisme de 2008.
Ce projet, appelé «noblesse de la nature», est conçu pour aider les entreprises des communautés rurales dans la province du Sichuan tels que celles faisant de la culture des champignons ou de la production de miel. Il s’agit de réduire l'érosion et la sédimentation, ce qui permettra d'améliorer la qualité de l'eau en aval des zones rurales et urbaines.
M. Marriott explique : « L'eau est la clé de la prospérité et d’une croissance économique soutenue. Aider à développer des moyens viables de préservation de l'approvisionnement en eau et de conservation de l'eau est important ».
Pour plus d'informations sur le programme : www.conservation.org

Source : SunHerald

mardi 28 septembre 2010

ONU : les poissons pourraient disparaître des océans d’ici 40 ans

L’ONU vient de mettre en garde que le monde est confronté à la possibilité d’une disparition des poissons dans les océans d'ici 2050.
Pavan Sukhdev, responsable à l'ONU du Programme de l'économie verte, a déclaré aux journalistes à New York : « Si les différentes estimations que nous avons reçues se révèlent être vraies, alors nous sommes dans une situation où en 2050 il n’y aura plus de poissons »
Mais les experts s’accordent à dire, dans un rapport, que cette catastrophe peut être évitée si les subventions aux flottes de pêche sont réduites et si on créé des zones protégées. Dans ce rapport, a également été ouverte la question de la nécessité d’assurer les besoins des population, notamment en énergie et en eau potable tout en empêchant la destruction écologique de la planète.
Achim Steiner, directeur du programme, affirme pareillement que « nos institutions, nos gouvernements sont parfaitement capables de changer de cap. »

Source : AFP

lundi 27 septembre 2010

Le Maroc, figure de proue du dessalement en Méditerranée

Figure de proue en ce qui concerne les solutions pour permettre l’accés à l’eau de tous, le dessalement n’en finit pas d’être étudié, discuté, amélioré… C’est ainsi que les 18 et 19 mai derniers, s’est tenue à Rabat, la conférence internationale sur le dessalement couplé à l’énergie solaire organisée par l’Office National de l’eau, avec l’aide de l’Observatoire méditerranéen de l’énergie. En effet, si le dessalement est montré par tous comme le meilleur moyen d’améliorer les ressources en eau potable, il n’en demeure pas moins que le coût de l’énergie nécessaire à la production reste élevé. Afin de contourner cette contrainte, le Maroc se penche de plus en plus sur des projets d’usines qui fonctionneraient à l’énergie solaire, le pays, étant bien pourvu dans ce domaine !
Depuis de nombreuses années, le Maroc utilise la technologie du dessalement pour satisfaire les besoins en eau potable de la population, notamment des régions les plus arides comme Boujdour, Lâayoune, Tan tan…
La possibilité d’allier le solaire et le dessalement devrait permettre d’accroitre de façon significative la production d’eau potable.
Lors de ces journées scientifiques, où étaient présents plus de 150 participants de nationalités diverses, plusieurs études en cours ont été présentées et discutées. Le responsable de la direction technique à l’Onep, Saïd Berrada, a ainsi pu exposé le projet de l’usine de dessalement fonctionnant, à terme, à l’énergie solaire. Comme il l’indique, « La région de Tan Tan a été choisie comme projet pilote pour le Maroc». Il s’agit de la construction d’une usine pouvant produire jusqu’à 9 000 m3 d’eau potable par jour qui serait fonctionnelle début 2012. Le tout se ferait en deux phase : la première où l’usine fonctionnerait à l’énergie électrique, puis, dans un deuxième temps, l’énergie solaire viendrait petit à petit se greffer.

Source : l’Economiste

vendredi 24 septembre 2010

La vallée de Saint-Gervais menacée par une poche d'eau

Quelque 65 000 m³ d'eau liquide emprisonnés sous pression dans une poche au fond du glacier de Tête-Rousse sur la vallée de Saint-Gervais, dans les Alpes menacent d'exploser à tout instant. Dans ce scénario catastrophe, une coulée de boue emporterait les 900 habitations qui se situent sur son passage. Trois mille personnes seraient englouties. Et avec elles, les nombreux touristes qui sillonnent l'aiguille du Goûter, «voix royale» d'accès au mont Blanc.
C'est pour éviter un tel drame que des travaux de sécurisation ont débuté sur zone depuis août. Avec, comme objectif, une opération de pompage, d'un coût de plus de deux millions d'euros, qui se poursuivra jusqu'au mois d'octobre. Car, comme l'explique le maire de Saint-Gervais, Jean-Marc Peillex, «à la différence de la plupart des glaciers, cette cavité située à 75 mètres de profondeur ne possède pas de purge naturelle et ne peut donc se vider sans intervention humaine».
La commune n'en est pas à ses premiers soucis causés par cette poche d'eau géante. En 1892, son explosion avait provoqué la mort par noyade d'au moins 175 résidents de la vallée. Une coulée de «lave torrentielle», mélange d'eau, de graviers, de rocs, de terre et d'arbres les avait emportés. C'est en réalisant des études sur l'utilité du tunnel de surveillance du glacier creusé à l'époque que les glaciologues ont progressivement découvert la présence de cette poche d'eau, entre 2007 et 2010.
En juin, les autorités acquièrent la certitude que la poche est entièrement constituée d'eau. Dans l'urgence, Jean-Marc Peillex et le préfet de Haute-Savoie, Jean-Luc Videlaine, organisent alors un appel d'offres de marchés publics. Ils retiennent un groupement d'entreprises du pays, habitué à travailler en haute montagne. Les équipes vont procéder à un pompage vertical de l'eau, avec des puits de forage de 22 cm de diamètre installés sur le glacier. L'eau sera ensuite rejetée de façon régulée dans la vallée. De la haute voltige, en somme.
D'autant qu'«on ignore comment le glacier va réagir, après lui avoir enlevé sa base d'eau, avance Christian Vincent, ingénieur de recherche au laboratoire de glaciologie et de géophysique de l'environnement du CNRS/UJF de Grenoble. Mais au moins, on pourra surveiller le remplissage de la cavité à l'issue du pompage ».

source : Le Figaro.fr (20 août 2010)

jeudi 23 septembre 2010

Une usine de traitement toute droit sortie de James Bond

On sait trop peu que l'usine de production d'eau Edmond-Pépin, à Choisy-le-Roi, est une des plus grandes au monde. Cette unité fournit quotidiennement quelque 328000 m3 d’eau potable à 1,85 million d’habitants. Un « point d’importance vital », comme le décrit Martine Monteil, préfète de la zone de défense et de sécurité de Paris, qui a visité les lieux fin août.
L’an dernier, le Sedif (Syndicat des eaux d'île-de-France) a réalisé une étude de vulnérabilité et a adopté un plan d’investissement de 22 M€ pour sécuriser ses sites. Pour ce faire, le Sedif a travaillé en coopération avec le ministère de la Défense.
« Dans les usines principales, le but, c’est de détecter les intrusions au plus vite », explicite Jacques Cavard, directeur général des services techniques du Sedif. Un impressionnant réseau de caméras de surveillance a été déployé, particulièrement en fin de cycle. « C’est là que le risque de contamination est le plus important, quand l’eau est traitée », justifie Jacques Cavard. Les clôtures ont également été renforcées par des haies défensives. Le contrôle de la surveillance se fait depuis une petite salle dans l’usine. Si un incendie venait à se déclarer dans la salle de contrôle de l’usine, le personnel pourrait utiliser un poste de secours ultrasécurisé. Pour y accéder, il faut se munir d’une mallette noire qui contient la clé, le badge d’accès et les codes d’activation de ce QG d’appoint. Derrière une porte blindée, c’est une réplique miniature du poste de commandement principal qui permet de gérer l’usine normalement. Localisation et photos interdites. On n’est jamais trop prudent.
En raison de la proximité avec la Seine, l’usine de Choisy est aussi dotée d’un plan anti-inondations. Deux cent vingt mètres de barrières quasi étanches, d’une hauteur variant entre 60 cm et 2,2 m, peuvent être déployés en quelques heures sur tout le site. Le système doit permettre au centre de faire face à une crue du niveau de celle de 1910. « Le site est sécurisé, a constaté Martine Monteil à la fin de sa visite. Toute forme d’éventualité a été prévue. » Le Sedif y met les moyens : le syndicat consacre 2 M€ par an à la sécurité de ses sites.

Source : Le Parisien

mercredi 22 septembre 2010

Algérie : «L'économie de l'eau est le véritable défi du futur»

La distribution en continu de l’eau, commence à devenir une réalité dans plusieurs grandes villes d'Algérie. Et au vu des réalisations du secteur de l’hydraulique, plusieurs autres agglomérations seraient pressenties pour passer à ce régime. C’est ce qui ressort de l’audition de Abdelmalek Sellal, ministre des Ressources en eau, par Abdelaziz Bouteflika, président de la République qui a relevé «les progrès indéniables enregistrés par le pays en matière de mobilisation de la ressource en eau en réponse aux besoins de la population dans ce domaine». Le chef de l’Etat a même jugé que «ces résultats probants en matière d’alimentation en eau potable et d’assainissement, sont autant de motifs d’encouragement pour la poursuite de la modernisation et l’extension des réseaux pour offrir à tous les citoyens le même service public de l’eau». Parmi tous les autres ministres à être reçus jusqu’à présent, Sellal est l’unique à avoir reçu de tels encouragements. Il ne pouvait en être autrement à la lecture des rapports sur les réalisations effectuées au cours de l’année 2010.
Les plus importantes sont la mise en service de sept nouveaux barrages pour une capacité additionnelle de plus d’un milliard de m3. Il s’agit des ouvrages de Koudiat Acerdoune (Bouira), Boussiaba (Jijel), Kissir (Jijel), Douéra (Alger), Bougous (El-Tarf), Saf-Saf (Tébessa) et Kerrada (Mostaganem).
Il y a aussi l’entrée en exploitation de deux grands transferts et de six adductions d’eau potable ainsi que la réception de deux usines de dessalement d’eau de mer d’une capacité de 300.000 m3/jour à Skikda et à Beni Saf (Aïn Témouchent).
Le ministre a aussi mis en évidence la mise en service de cinq stations d’épuration dans les villes de Aïn Turk (Oran), El Eulma (Sétif), Annaba, Mila et Saïda, le recyclage pouvant être une ressource pour l’industrie et l’agriculture. Ainsi, le taux de raccordement aux réseaux d’alimentation en eau potable est actuellement de 93%. La dotation quotidienne en eau potable par habitant, est passée à 168 litres distribués quotidiennement dans plus de 70% des chefs-lieux de communes, en même temps que la distribution en continu commence à devenir une réalité dans plusieurs grandes villes, a déclaré le ministre.
Selon le bilan du secteur présenté par le ministre des Ressources en eau, M.Abdelmalek Sellal au cours d’une audition présidentielle, concernant le volet assainissement, « 86% des foyers sont raccordés aux réseaux publics de collecte des eaux usées. Avec une capacité installée en stations d’épuration de 600 millions de m3/an, l’Algérie est actuellement en mesure de traiter 80% des rejets d’eaux usées. »
D’un autre côté, une attention particulière a été accordée par le président de la République à l’état d’avancement des grands projets, notamment le grand projet d’alimentation en eau potable de Tamanrasset à partir de la nappe de In-Salah, qui doit être mis en service au premier trimestre 2011. Il y a aussi le projet de transfert vers les Hautes Plaines sétifiennes avec la réalisation de trois barrages. Un autre programme de dessalement d’eau de mer, qui comprend la réalisation de 13 stations pour une production de 2,26 millions de m3/j, a été lancé.
Les travaux d’extension du système Béni Haroun par la réalisation de l’interconnexion des cinq barrages le composant, viennent de débuter. Les actions du programme de développement 2010-2014 se poursuivront par la réalisation de 19 nouveaux barrages.

source : dz-online

mardi 21 septembre 2010

Choléra: les cas au Nigeria et au Cameroun symboliques d'une recrudescence globale

Les épidémies de choléra au Nigeria et au Cameroun sont le signe d'une recrudescence de la maladie de part le monde et la preuve que l'accès à l'eau salubre ne s'améliore pas dans les pays pauvres, estime une experte de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
"Au nord du Nigeria, nous avons recensé 837 cas, dont 30 décès, depuis mi-juin, et au Cameroun 2.849 cas, dont 222 décès, depuis mai", a expliqué à l'AFP le docteur Claire-Lise Chaignat, coordinatrice du groupe spécial de lutte contre le choléra de l'OMS.
"Les taux de létalité liés au choléra dans ces pays -- 3,6% au Nigeria et 7,8% au Cameroun -- sont trop élevés par rapport au seuil de 1% habituellement toléré", s'est-elle inquiétée.
Les chiffres recensés par l'OMS sont légèrement inférieurs à ceux des autorités qui ne communiquent pas forcément toutes leurs données à l'organisation.
Le choléra est une maladie qui se transmet par l'eau mais aussi par les aliments, s'ils ont été en contact avec des eaux usées. Après une courte période d'incubation, il entraîne diarrhées et vomissements, puis une déshydratation qui peut être fatale faute de soins. Le décès peut survenir en quelques heures.
Actuellement, "la maladie progresse de part le monde", selon l'experte qui ne dispose pas de statistiques pour 2010. "C'est la maladie de la pauvreté, signe d'un manque d'accès à l'eau salubre et d'une hygiène défaillante", a-t-elle souligné.
Le Nigeria et le Cameroun sont ainsi loin d'être les deux seuls pays affectés par une épidémie. D'autres flambées, dont certaines sont en voie d'être maîtrisées, sont recensés dans la région du Sud-kivu en République démocratique du Congo (RDC), au Laos, en Ouganda, à Djibouti, en Afghanistan, au Népal et en Papouasie-Nouvelle-Guinée, selon l'experte.
Le choléra est par ailleurs endémique dans d'autres pays, comme au Pakistan où des inondations ont ravagé une partie du pays en moins d'un mois. Selon les experts, les conditions y sont actuellement réunies pour la propagation de maladies hydriques, comme le choléra, avec des eaux stagnantes et une forte chaleur.
Environ 120.000 personnes meurent chaque année du choléra, selon les estimations de l'OMS.

source AFP

samedi 18 septembre 2010

La propagande pour l’eau en bouteille mise à mal

Le magazine américain Fast Company, a démonté une campagne de promotion de l’eau en bouteille réalisée par une association de cette industrie.
Tout d’abord, le magazine rapporte qu'un tiers de l'eau en bouteille provient en fait du robinet et que l'énergie servant à produire les bouteilles d'eau chaque année aux Etats-Unis peut faire rouler un million de véhicules.
Ces faits auraient été, selon Fast Compagny, occultés par une association de soutien à l'eau en bouteille qui a produit plusieurs vidéos sur YouTube.
En fait, ces vidéos sont tout simplement mauvaises, estime Fast Company, et risquent de ne pas arranger l'image de l'eau en bouteille. L'une d'entre elles, intitulée «La vraie histoire de l'eau en bouteille» et avec une bouteille d'eau animée en guise de héros, défend son industrie avec des arguments comme:
«Il y a des personnes qui n'aiment pas le goût de la chlorine qu'il y a dans l'eau du robinet. Avec le taux élevé d'obésité, de diabètes et de maladie du coeur aux Etats-Unis, les gens choisissent l'eau en bouteille comme une alternative aux autres boissons.» Sans commentaire...


Une autre vidéo, titrée «Le fonctionnement d'une usine de bouteilles d'eau» est encore plus ridicule. Elle montre une adolescente visitant les installations de la marque d'eau Grand Spring à Alton en Virginie. A un moment, la jeune fille s'écrie:
Fast Company estime que ces vidéos ne sont pas seulement maladroites mais qu'elles diffusent en plus de fausses informations. Dr Peter Gleick, le président du Pacific Institute et auteur d'un livre sur l'eau en bouteille, déclare ainsi:
«Les faits sont souvent faux ou incomplets: des vérités partielles masquent la version complète; des représentants de l'industrie de l'eau en bouteille affirment des choses sans les étayer. Les vidéos calomnient l'eau du robinet – ce que l'industrie affirme ne pas faire.» Mais c'est la crise, mon pauvre monsieur...

vendredi 17 septembre 2010

J'ai trouvé l'eau si belle...

Pour quitter l'été avec nostalgie, voici un joli petit diaporama faisant le tour du monde des fontaines, transformées pendant les grosses chaleurs en piscines, douches, baignoires ou robinets...


Quelques techniques de dessalement 2 - la méthode de Sparrow et Zoschi

La méthode de Sparrow et Zoschi est complètement différente des techniques classiques de dessalement sont la distillation multi-effets et l'osmose inverse. . Elle consiste en premier lieu à créer une solution hypersaline (à 20%) par simple évaporation solaire (ou en récupèrant de la chaleur industrielle). Puis, à faire migrer (gradient de concentration) de part et d'autre les ions sodium (Na+) et les ions chlorures (Cl-) vers de l'eau de mer standard (à 3,5%), ceci grâce à un matériaux à base de polystyrène spécifique. D'un coté, on obtient une solution qui s'enrichie en charges positives, de l'autre en charges négatives. Ces solutions sont connectées à une autre solution d'eau de mer. Du fait du gradient électrique créé, la solution positive attire les ions chlorures et la solution négative attire les ions sodium. L'eau de mer devient ainsi de l'eau potable.
La consommation énergétique est 3,7 fois moins importante qu'avec les techniques traditionnelles (1 kWh pour 1000 litres contre 3,7 kWh avec les autres techniques ; à noter que la limite minimale théorique est de 0,563 kWh).

sources encyclopédiques

jeudi 16 septembre 2010

Quelques techniques de dessalement 1- l'énergie solaire

Devant une crise d’eau certaine qui commence à se faire sentir à travers le monde, en plus des contraintes économiques pour un développement durable, des solutions appropriées nécessitent d’être élaborées afin de se préparer à faire face à ce défi qui menace l’existence même de l’homme. Les pays du sud, qui disposent parfois de ressources hydriques salines considérables et d’un potentiel solaire tout aussi important, doivent utiliser les techniques de dessalement, dont la fiabilité n’est plus à démontrer, en les associant à des sources d’énergies renouvelables. Cette solution constitue un moyen d'avenir pour produire de l’eau potable. Nous nous intéressons aujourd'hui au potentiel de synergie entre le solaire et les différents procédés de dessalement.
Les procédés de dessalement se répartissent en deux grandes catégories; d’une part les procédés à distillation (qui nécessitent un changement de phase, évaporation/condensation ) et d’autre part les procédés à membranes ( filtration ).

1. Procédés à distillation

Pour leur fonctionnement, les procédés à distillation nécessitent pour la grande part de l’énergie thermique pour assurer le chauffage de l’eau salée. Pour l’eau de mer, par exemple, 100 à 50 thermies par m3 d’eau produite suivant le rendement de l’installation. De plus cette énergie thermique doit être fournie à un niveau de température relativement faible, entre 120 et 60 °C suivant la technologie adoptée. La source de chaleur peut être fournie, dans la cas d’un accouplement solaire, par des capteurs solaires plans ou à concentration. Les procédés les plus utilisés et qui sont susceptibles d’être accouplés à une source d’énergie solaire sont : - La distillation solaire direct à effet de serre qui constitue un procédé proprement solaire.
- Les procédés à distillation classique tel le procédé à Multi-stage flash, à multiple-effets, à compression de vapeur.

La distillation solaire directe à effet de serre
Ce procédé consiste à chauffer de l’eau directement par le rayonnement solaire dans une enceinte fermée recouverte de vitrage. La vapeur produite, qui se condense sur le vitrage plus froid et légèrement incliné, est recueille sous forme de condensât dans des gouttières. Le principe est très simple, fiable et ne nécessite aucun entretien. Mais son rendement est relativement faible, 4 à 5 litres/jours.m2. Ils existent cependant deux types de fabrications de distillateurs, ces derniers peuvent être construit soit :
- Sous forme de produit modulable, il s’agit généralement d’un bac (plastic, tôle, bois... ) isolé inférieurement et recouvert d’un vitrage supérieurement. Plusieurs distillateurs peuvent être alimentés simultanément pour former une unité de distillation. Le nombre de distillateurs dépend de la capacité d’eau produite désirée. Ce modèle est utilisé seulement de très petites capacités, plusieurs dizaines de litres par jours. Il est pratique quand les besoins en eau distillée ne sont pas très importants (laboratoire d’analyse, parc auto ...). Ils existent cependant plusieurs variantes, on peut citer le distillateur plan, en cascade, à mèche, à multiple effets, sphérique... etc.
- Quand les besoins sont plus importants, plusieurs centaines de litres/jour, les distillateurs sont construit en maçonnerie/béton sous de grands bassins vitrés. La surface dépend de la quantité d’eau distillée voulue. Un certain nombre d’applications sont effectuées généralement dans les zones rurales où les surfaces au sol sont disponibles. L’analyse théorique est basée sur le bilan thermique du distillateur qui permet de déterminer son rendement en fonction des différents paramètres.

La distillation à détentes successives ou multi-stage flash (MSF)
Ce procédé, généralement rentable seulement pour de grandes capacités de production (plusieurs centaines de milliers de m3), est très peu souple et nécessite une durée de mise en régime inadéquat pour une application solaire.
La distillation par compression de vapeur
C’est un procédé qui comporte une série d’évaporateurs, ses performances sont cependant améliorées en recyclant la vapeur issue du dernier effet (au niveau thermique le plus bas) en la comprimant pour ensuite l’utiliser comme vapeur de chauffe au premier effet. Ce procédé peut utiliser de l’énergie solaire comme source de chaleur, mais nécessite une énergie supplémentaire pour assurer la compression de vapeur. Celle-ci s’effectue soit avec un compresseur mécanique (compression mécanique) ou un éjecteur de vapeur (thermocompression).

La distillation par multiple effets
Dans cette catégorie, on distingue deux de procédés : les uns utilisent des tubes verticaux, les autres des tubes horizontaux. L’avantage revient aux tubes horizontaux pour une puissance de pompage moindre et un coefficient global d’échange thermique plus important. Ce procède consiste à un ensemble d’effets successives où la vapeur produite dans un effet est utilisée pour chauffer l’eau de l’effet suivant en s’y condensant, l’apport thermique initial est fourni à l’effet de tête (bouilleur). De part sa simplicité et sa souplesse de fonctionnement, ce procédé est le mieux disposé à s’adapter à l’énergie solaire. Cette adaptation peut se faire :
· soit avec des capteurs solaires plans pour les petites unités allant jusqu’à plusieurs m3/jour.
· soit avec des capteurs à concentration pour des capacités plus importantes. Un stockage thermique est souvent utilisé, sous forme de réserve d’eau chaude, pour permettre d’avoir une certaine autonomie de fonctionnement en régime permanent ou intermittent.


2. Procédés à filtration

Les principaux procédés à membranes utilisés dans le domaine du dessalement sont l’électrodialyse et l’osmose inverse.

L’électrodialyse
Ce procédé nécessite, pour son fonctionnement, l’application d’un champ électrique entre une cathode et une anode pour permettre la migration des ions (positifs et négatifs) à travers les membranes. C’est un grand consommateur d’énergie, ce qui rend son application solaire possible seulement pour les eaux saumâtres de très faible salinité.

L’osmose inverse
Le principe de ce procédé consiste à faire passer, sous l’effet d’une pression, de l’eau pure à travers une membrane semi-perméable qui a la caractéristique de retenir les sels dissous dans l’eau. Donc on a besoin de l’énergie nécessaire à alimenter une pompe haute pression, ce qui peut être fourni de façon économique (pour les petites installations par un générateur photovoltaïque ou un aérogénérateur. Un certain nombre d’installation sont en fonctionnement à travers le monde, et les résultats obtenus à travers les différentes études et expérimentations rendent son application très encourageante.


sources encyclopédiques

mardi 14 septembre 2010

Cameroun : la pire épidémie de choléra depuis 10 ans

"Nous sommes habitués à voir le choléra ici pendant la saison pluvieuse, mais nous ne comprenons pas ce qui arrive cette année," explique Kuété Fotié Yves, le directeur de santé dans le quartier de Moloko, au sud du pays.
En effet, déjà 94 personnes sont mortes des suites de la maladie rien que dans ce quartier et le pire resterait à venir. A la fin du mois de juillet, 1.300 cas ont été répertoriés dans l'extrême nord du pays.
La "maladie de la pauvreté" se répand facilement selon les assistants sanitaires parce que les gens n'ont ni accès à une eau salubre ni même à des latrines.
Plusieurs actions ont déjà été menées pour lutter contre l'épidémie. Des écoles ont été transformées en centres de santé, mais le manque d'électricité ne joue pas en leur faveur. Néanmoins les soins sont fournis gratuitement avec le soutien de la Croix Rouge et de l'UNICEF, de l'Organisation Mondiale de la Santé et du Fond des populations de l'ONU.

Source IRIN

lundi 13 septembre 2010

Le bassin de la rivière Vuoksi (Finlande et Russie)


La Vuoksi est une rivière transfrontalière qui s'écoule sur 150 km du lac Saimaa au Sud-est de la Finlande, au lac Ladoga, au nord-ouest de la Russie. Le bassin de la Vuoksi s'étend entre ces deux lacs et couvre une superficie de 4.100 km2. Il fait partie d’un bassin beaucoup plus large à travers lequel la rivière Neva s’écoule vers la mer Baltique.
La moyenne des précipitations dans la région est de 775 mm par an et la température moyenne annuelle est d'environ 3,2 ° C.
La période sans gel dure d'avril à octobre. Jusqu'à 70% des précipitations annuelles tombent pendant cette période, surtout en août. La population totale est d'environ 80.000 personnes, dont au moins 52.000 vivent dans des villes situées dans la partie russe du bassin.
La rivière Vuoksi a un potentiel hydrique annuel d’environ 20,4 milliards de m3. La partie du bassin qui se trouve en Finlande, bien que très limitée en étendue (10% de la superficie globale du bassin), représente près de 94% du débit moyen.
Le bassin de la rivière Vuoksi contient aussi plusieurs lacs d'eau douce. Des deux côtés du bassin, Russe et Finlandais, les ressources souterraines existent mais sont de capacité limitée (0,03 milliards de m3 et 0,001 milliards de m3 par an, respectivement).
L'abondance de ressources en eau de surface signifie que répondre à la demande en eau n’est généralement pas un problème dans le bassin de la rivière Vuoksi. Toutefois, pendant les sécheresses sévères, les faibles niveaux d'eau peuvent affecter les exploitations piscicoles, le transport de l'eau, l'approvisionnement en eau industriel et des ménages (avec des tuyaux de pompage n’atteignant pas le niveau d'eau) et les activités récréatives.
L'industrie est un consommateur d'eau de premier plan dans le bassin de la rivière Vuoksi. La production industrielle dans la région a augmenté régulièrement au cours du 20ème siècle avant de décliner lors de la récession du début des années 1990, puis a commencé à récupérer après 1997.
L’accès à l'eau potable est très répandu. Dans les villes, plus de 80% des habitants sont connectés à des infrastructures centralisées d’eau chaude et froide et à des réseaux d'égout.
En ce qui concerne la gestion des eaux partagées, la Commission russo-finlandaise sur l'utilisation des cours d'eau transfrontaliers a joué, depuis sa création en 1964, un rôle important dans le bassin de la rivière Vuoksi. Avec trois groupes de travail, la Commission surveille les activités qui pourraient affecter les eaux transfrontalières et évalue la compensation requise en cas de dommages causés par l’une ou l’autre des parties.

sources encyclopédiques

samedi 11 septembre 2010

Colloque sur le droit à l'eau le 22 septembre aux Pays-Bas

L'Université pour la paix (UPEACE), une institution affiliée aux Nations Unies, au Costa Rica, célèbre son 30ème anniversaire cette année. La mission de l’UPEACE, école supérieure des leaders internationaux, est de « doter l'humanité d'un établissement international d'enseignement supérieur pour la paix avec l’objectif de favoriser, entre tous les êtres humains, un esprit de compréhension, de tolérance et de coexistence pacifique, d'encourager la coopération entre les peuples et d'aider à réduire les obstacles et les menaces à la paix mondiale et au progrès ».
L'Alliance néerlandaise soutient l’UPEACE dans cette célébration en organisant aux Pays-Bas un certain nombre de colloques de haut niveau sur des questions d'actualité tout au long de l'année.
Un de ces colloques traitera « Le droit à l'eau et les droits de l'eau dans un monde en mutation » et sera accueilli le 22 septembre à l'Institut UNESCO-IHE pour l'éducation à l’eau, à Delft, aux Pays-Bas.
Le sujet est très actuel : en face des changements mondiaux, quel rôle le droit peut il jouer dans la sauvegarde des besoins et des droits fondamentaux, y compris celui de l'eau? Le droit peut-il être mobilisé plus efficacement pour mieux protéger les communautés vulnérables contre les sécheresses, les inondations et les autres catastrophes climatiques? Pour ce faire, dans quelle mesure peut-il contribuer à la paix mondiale? Comme les lois tendent à être rigides, comment peuvent-elles jouer un rôle plus progressiste dans un monde en mutation rapide? La gestion de l'eau est actuellement en train de s'éloigner de l'idée de stationnarité - mais qu'en est-il des questions juridiques? Sont-elles gravées dans le marbre?
Parallèlement, le 28 juillet 2010, l’assemblée générale des Nations Unies a reconnu le Droit a l’eau potable à l’assainissement comme un droit de l’homme.

A travers AquaFed, leur fédération internationale, les opérateurs privés de services d’eau ont constamment soutenu le Droit à l’eau potable et à l’assainissement en insistant sur la nécessité que ce droit humain soit applicable concrètement et qu’il soit mis en oeuvre sur le terrain.

En mars 2006, lors du Forum mondial de l’Eau de Mexico, leur fédération a indiqué que la communauté internationale devait reconnaitre que 3 étapes sont nécessaires pour mettre en œuvre ce Droit localement et en faire un droit réel et utile pour chacun:

1. Reconnaitre le Droit Humain à l’Eau et à l’Assainissement ainsi que son contenu et les obligations correspondantes (Reconnaissance).

2. Identifier l’autorité publique chargée d’organiser sa mise en oeuvre au niveau local, préciser ses obligations et lui donner les moyens d’agir (Organisation).

3. Faire en sorte que cette autorité missionne un opérateur sur le terrain afin d’assurer la mise en oeuvre effective du Droit au niveau individuel (Mise en oeuvre)

La nouvelle résolution de l’assemblée générale des Nations Unies est une contribution majeure à la première étape et sera reconnue comme telle par les opérateurs de toutes sortes.

Date: 22 septembre 2010
Place: Institut UNESCO-IHE pour l’éducation à l’eau, Delft, Pays-Bas

SOURCE UNESCO

vendredi 10 septembre 2010

Infos-eau fait sa rentrée !


Dès demain, de nouvelles actus, analyses, interviews, sur le sujet du siècle : l'eau et sa gestion dans le monde.
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