vendredi 29 octobre 2010

mardi 26 octobre 2010

L’accès à l’eau potable amélioré au Burkina Faso

Selon le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le Burkina Faso a accompli des progrès remarquables dans l’accès à l’eau potable.
En effet, ce pays enclavé et fortement soumis aux aléas climatiques, est passé d’un taux national d'accès de 18,3% en 1993 à 66,3% en 2007, peut on lire dans un communiqué de presse.
Le Burkina Faso étant un pays enclavé s’étendant jusque dans la région Sahélienne, une région du monde des plus arides, l’eau est un enjeu des plus importants pour les populations et les activités qui en sont tributaires. En effet, l’économie Burkinabè étant basée en majeure partie sur l’agriculture et l’élevage à des fins d’alimentations des populations et d’exportation, l’eau est un combat de tous les jours en raison du climat sec et du peu de pluviométrie. D’ailleurs, de tout le territoire du Burkina Faso seul 0,1 % est recouvert d’eau.
Les précipitations tombant sur le territoire du Burkina Faso sont assez faibles et en raison de la faible capacité d’absorption des sols, contribuent majoritairement à alimenter des cours d’eau peu puissants qui coulent presque tous vers les pays voisins du sud. Les précipitations moyenne n’atteignent guère plus 748 millimètres et même beaucoup moins dans les régions du Nord du pays.
En ces dix dernières années, le pays a entrepris d'importantes réformes qui ont porté notamment sur le système de gestion des infrastructures hydrauliques d'approvisionnement en eau potable en milieu rural et semi-urbain, l'adoption d'une loi d'orientation relative à la gestion de l'eau et celui d'un plan d'action pour la gestion intégrée des ressources en eau.
Les mesures prises ont conduit au renforcement des infrastructures d'approvisionnement d'eau avec l'appui des partenaires techniques et financiers. Ainsi, le réseau d'adduction d'eau potable qui était de 881 kilomètres en 1986 a atteint 3.129 kilomètres en 2004. Entre 2006 et 2007, les projets et programmes ont permis la réalisation d'environ 1.882 forages.
Pour Pascal Karorero, Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Burkina Faso : « Ces efforts méritent d'être salués et encouragés. A juste titre, leur reconnaissance par les Nations Unies s'est traduite récemment par la nomination du pays aux prix OMD sur l'accès à l'eau potable. »
En effet, pour rappel, l’augmentation de l'accès à l'eau potable pour les populations fait partie des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), une série de mesures concrètes visant notamment à réduire la pauvreté, la faim, la mortalité maternelle et infantile, les maladies, l'inégalité entre les sexes et la dégradation de l'environnement d'ici à 2015, peut on lire dans un communiqué de presse.

Source PNUD

lundi 25 octobre 2010

La Fondation Chirac : la France a la tâche de donner un sens politique et de concrétiser le droit à l’eau

La Fondation Chirac, sur son blog, considère que la France a un rôle de premier ordre visant à faire accomplir la mission de l’application du droit à l’eau dans le monde, « une grande avancée politique et symbolique » initiée par les Nations Unies le 28 juillet dernier en intégrant le droit à l’eau dans les droits fondamentaux de la personne

En effet, ce sera selon la Fondation « la tâche principale du prochain Forum mondial de l’eau qui se tiendra à Marseille en mars 2012. »

Elle considère que « c’est une occasion exceptionnelle de passer aux actes que la France peut promouvoir. Ce devrait être l’occasion de débloquer le goulot d’étranglement financier et de brancher, au sens propre du terme, ce sujet sur celui des financements innovants. La France est motrice dans le groupe de travail qui pilote la progression de cet enjeu fondamental. En tant qu’hôte du forum de Marseille, elle a l’occasion de faire coup double : donner un sens au processus politique de ce sommet, et par là même à toute la rencontre, et un objet concret à une discussion jusqu’ici abstraite. »


dimanche 24 octobre 2010

Le droit à l’eau potable et à l’assainissement enfin un cadre juridique pour les Etats !

Le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies a entériné la résolution des Nations Unies du 28 juillet en adoptant le 30 septembre dernier à Bruxelles une résolution qui précise la signification du « Droit humain à l’eau potable et à l’assainissement. » Il a également détaillé les différentes parties prenantes vis-à-vis des bénéficiaires de ce droit.

Selon la résolution, les autorités publiques (les Etats) sont les garants de la mise en œuvre effective de ce nouveau droit à l’homme. Elles ont la possibilité de mobiliser selon leur choix des acteurs tiers (entreprises privées, associations, entreprises publiques) pour assurer le service de l’eau potable et de l’assainissement.

Le président d’Aquafed (la Fédération internationale des opérateurs privés de services d’eau) Gérard Payen, s’est réjoui de cette avancée : « Nous avons maintenant un cadre juridique clair qui va permettre à toutes les parties prenantes de se concentrer sur la mise en œuvre effective de ces services vitaux aux milliards de personnes qui en ont besoin. »
En France, Jean-Louis Borloo et Chantal Jouanno entendent mettre en œuvre l’article premier de la loi sur l’eau et les milieux aquatiques de 2006, qui assoit l’existence « d’un droit à l’eau pour tous dans des conditions économiquement acceptables ». Elle défend ainsi une proposition de loi visant à rendre ce droit pleinement effectif en corrigeant les inégalités sociales et territoriales. Le traitement des impayés d’eau pourrait donc être complété par un dispositif préventif pour soulager les personnes dont le poids de la facture d’eau pèse sur leurs faibles revenus.

Source : Le Journal de l’environnement.net

vendredi 22 octobre 2010

New York veut protéger l'eau grâce à des toits bleus et verts

La ville de New York espère se doter d'un système permettant de capter l'eau de pluie sur ses toits afin d'empêcher que les égouts ne débordent dans les rivières lors des forts orages.

Ce dispositif serait composé d'une combinaison de toits "bleus", équipés de bassins de drainage, et de toits "verts", couverts d'herbe ou de lierre, a détaillé le maire Michael Bloomberg dans un communiqué.

Bloomberg estime que la ville pourrait économiser 2,4 milliards de dollars sur vingt ans si l'Etat de New York l'autorise à installer ce type de technologies au lieu de dépendre entièrement des infrastructures dites "grises" que sont les réservoirs de stockage et tunnels d'évacuations.

Lors de violents orages, les quatorze centrales de traitement des eaux usées de la ville deviennent d'importantes sources de pollution pour la raison principale que la majeure partie du système de circulation des eaux de New York a été construit il y a 150 ans, preuve de la vétusté des réseaux et de la nécessité pour la ville d’investir dans ses infrastructures d’eau.

Pour éviter que les centrales débordent, des sytèmes de dérivation s'enclenchent en cas d'orage et déversent les eaux usées dans les ports, les canaux et les rivières de la ville.

Selon Bloomberg, le projet étudié pourrait permettre de réduire ces déversements de 40% pour 2030, et réduirait également la facture d'eau des entreprises et des habitants.

Le projet s'inscrit dans le cadre du programme PlaNYC, par lequel la municipalité de New York souhaite réduire les émissions de carbone et la pollution de la ville d'ici 2030.

Si le projet est refusé, il en coûterait 6,8 milliards de dollars à la ville pour remettre en état son système de traitement des eaux usées, a précisé Bloomberg.

Source : Reuters

mercredi 20 octobre 2010

Obtenir de l’eau pour irriguer les cultures en Afrique – Zambie

En 1999, quand il a acheté sa première pompe à pédale, Robert Mwanza, un agriculteur à Lusaka, en Zambie, avait du mal à joindre les deux bouts et était sans accès fiable à l’eau. Comme son pays doit faire face à la sécheresse et à la faiblesse économique, Robert n’a pas de ressources nécessaires pour irriguer sa ferme et "ne pouvait pas cultiver assez pour manger et encore moins pour vendre."

L’accès à l’eau est un luxe que de nombreux ménages ruraux, en particulier en Afrique sub-saharienne, n’ont pas. Les agriculteurs doivent souvent faire des voyage de longues distances pour chercher de l’eau dans un cours d’eau ou un puits public, rendant impossible l’irrigation des cultures ou l’accès à l’eau pour la cuisine et le bain.

Mais des technologies abordables, comme la pompe à pédale (une pompe à pied qui se trouve sur le dessus d’un puits et irrigue des petites parcelles de terres), la pompe à corde (une alternative à la pompe à pédale alimentée manuellement) et une variété de systèmes de stockage de l’eau (en plastique et utilisées comme sources de gicleurs ou de systèmes d’irrigation par goutte à goutte), changent tout cela. Les systèmes sont développés et soutenu par International Development Enterprises (IDE), une organisation qui travaille à améliorer les moyens d’existence des agriculteurs dans 13 pays en Asie et en Afrique grâce à l’amélioration technologique de l’agriculture et de l’accès au marché.

Après seulement deux ans d’une meilleure irrigation fournie par une pompe à pédale, Robert Mwanza a augmenté sa production de légumes pour nourrir sa femme et ses huit enfants.

Il a également gagné assez d’argent pour acheter une pompe supplémentaire, doublant ainsi la superficie des terres qu’il pouvait irriguer. Il a recruté son frère, Andrew Mwanza, pour travailler sur la pompe supplémentaire et en trois ans, avec l’aide du personnel de terrain IDE, Robert a commencé à vendre ses produits à Agriflora, une société qui exporte des légumes de haute qualité en Europe. Maintenant, les deux frères cultivent assez de légumes pour pouvoir se permettre d’ajouter un moteur à essence à la pompe de 750 $, ce qui réduit le travail nécessaire pour augmenter la production.

Source : http://www.ideorg.org/

lundi 18 octobre 2010

La pollution sonore affecte la vie marine

Des scientifiques européens et américains pensent avoir découvert un moyen révolutionnaire de comprendre les effets des sons de haute intensité sur les mammifères marins, notamment les baleines et les dauphins. D'après les chercheurs, l'augmentation de transports maritimes, l'exploitation et la production pétrolières ainsi que les exercices militaires ont intensifié les niveaux de bruit dans l'océan ces dernières années. Leurs travaux portaient principalement sur l'utilisation de sonars, mais ils espèrent que les forces navales utiliseront à l'avenir leur logiciel pour décider du moment et du lieu où l'on peut utiliser un sonar en toute sécurité. Les résultats ont récemment été publiés dans la revue Public Library of Sciences (PLoS) ONE.

Des chercheurs de l'université de Californie à San Diego (UCSD), aux États-Unis et du zoo Kolmården, en Suède ont développé une méthode de surveillance des effets des sons sur les mammifères marins, laquelle intègre des méthodes informatiques avancées, des scanners de tomodensitométrie (TM) et des méthodes informatiques modernes.

Cette technologie permet aux scientifiques de simuler les sons propagés par le biais d'un spécimen virtuel et de révéler les interactions entre le son et les mammifères. Il leur donne également la possibilité d'étudier une image en trois dimensions (3D) de l'intérieur de la tête de ces mammifères, tels que la baleine de Cuvier (également connue sous le nom de baleine à bec d'oie), laquelle ressent les effets négatifs de la pollution sonore générée notamment par les sonars.

«Notre logiciel d'analyse numérique permet de mener des recherches fondamentales sur le mécanisme de la production sonore et l'ouïe de ces baleines, de simuler l'exposition aux niveaux de pression sonore qui serait irréalisable sur des animaux vivants, ou d'évaluer les diverses stratégies d'atténuation», expliquait le professeur Petr Krysl, un ingénieur structurel de l'UC San Diego qui a développé les méthodes informatiques pour ces recherches. «Nos recherches nous permettront de comprendre et, à terme, de réduire les effets potentiellement négatifs des sons de haute intensité sur les organismes marins», ajoutait-il.

«Les hommes exposent les animaux des océans du monde entier à une quantité de sons considérable; il s'agit d'un sérieux problème étant donné que de nombreux organismes marins ont recours à ces sons comme principale modalité sensorielle car la lumière pénètre très peu dans l'eau», expliquait le Dr Krysl. Les chercheurs ont concentré leurs recherches sur la baleine de Cuvier car «certaines se sont échouées et sont mortes en présence d'un sonar de la marine; par ailleurs, les découvertes concernant les mécanismes d'audition chez la baleine de Cuvier s'appliquent également au grand dauphin, certainement à tous les types de cétacés à dents et probablement à d'autres animaux marins.»

Le Dr Krysl expliquait que ce projet «a permis de faire des progrès considérables sur la biologie fondamentale des mammifères marins» étant donné que «l'ouïe est un sens essentiel pour la vie sous l'eau, où les animaux se servent de ce qu'ils entendent pour chasser, naviguer et également pour les interactions sociales». Cependant, ajoutait-il, la recherche de l'équipe a prêté une attention particulière à l'utilisation des sonars par la marine.

D'après les chercheurs de l'UCSD, la marine devait pouvoir répondre à des questions telles que la sûreté de l'utilisation des sonars et la minimalisation de leur impact sur la vie marine. Il ajoutait que «cela n'était pas envisageable sans comprendre la biologie et l'acoustique des habitants des océans», d'où l'importance de ses recherches.

L'étude était en partie parrainée par l'US Chief of Naval Operations (CNO), et le Dr Krysl expliquait que son équipe poursuivrait «ses recherches sur la baleine de Cuvier et mènerait des expériences de validation sur le grand dauphin». Il ajoutait qu'il prévoyait «de perfectionner la modélisation qui permettra à l'équipe d'étudier l'intégralité de la voie sonore de l'eau de mer à l'entrée dans la cochlée» et déclarait que ces projets «répondaient à plusieurs objectifs importants du projet de la marine consistant à mieux comprendre la démographie, les seuils d'exposition acoustique et des stratégies d'atténuation pour les ressources marines vivantes.

Source : Université de Californie, San Diego
http://www.ucsd.edu/

dimanche 17 octobre 2010

Le monde et ses toilettes exposés à la Bastille

Jusqu'au 20 octobre, 46 photographies de toilettes sont exposées en grand format boulevard de la Bastille à Paris. Ce thème insolite permet, à l'occasion des 40 ans du service public d'assainissement des eaux franciliennes, le SIAAP, d'alerter sur la question du traitement des eaux usées.

Une première en France. Chiotissime, cette exposition au nom prometteur est la première en France organisée sur le thème des toilettes des cinq continents. Sont présentés jusqu'au 20 octobre les clichés, artistiques ou documentaires, de plus de 40 photographes, à ciel ouvert boulevard de la Bastille à Paris. En s'adressant ainsi au plus grand nombre, le SIAAP souhaite également présenter son activité, à l'occasion de son quarantième anniversaire.
Les 46 photographies exposées sont soit l'oeuvre de grands auteurs, reconnus internationalement, tels Willy Ronnis ou Robert Doisneau, soit l'oeuvre de photo reporters dénonçant des situations sanitaires catastrophiques.

Destinations insolites. Faire le tour du monde à travers ses lieux d'aisance est plus révélateur qu'il n'y paraît au premier abord. La thématique témoigne de conditions d'hygiène douteuses dans le monde entier : appartement communautaire en Russie, urinoirs sur les rives du Gange, latrines de fortune de sans abri résidant dans le sud de la France, dernières pissotières parisiennes, pas un petit coin n'est laissé de côté.
L'angle retenu par le photographe peut révéler des usages insolites : refuge après un bombardement en Angola, signe extérieur de richesse à Hong Kong, avec ses cuvettes en or, vitrine de centre commercial au Portugal ou oeuvre d'art.
Certains clichés sont humoristiques : Robert Doisneau photographiant son comparse Maurice Bacquet dans une pissotière parisienne, Spiderman dans son intimité ou le mythe du super héros écorné, islandais urinant sur les photos des banquiers responsables de leur déconfiture.

Thème universel révélateur d'inégalités. L'exposition, insolite, surprend, séduit et informe. Ainsi, cette visiteuse, photographe elle-même, confie « être énormément intéressée par ce sujet qui traite de l'histoire, de la pudeur et de l'hygiène ». Ce thème, « curieux et drôle, nous touche tous, que l'on soit puissant ou faible. L'exposition permet de réaliser que dans beaucoup de pays, le tout à l'égout n'existe pas et que cela pose des problèmes ».

Assainissement des eaux au niveau mondial. Des panneaux jalonnent l'exposition et expliquent les activités du SIAAP. Ce service dépollue chaque jour 2,4 millions de m3 d'eau sale produite par les 8,5 millions d'habitants de Paris et de trois départements et 180 communes de la région parisienne.
Les chiffres sont édifiants : 2,6 milliards de personnes ne disposent pas de système d'assainissement amélioré (soit 38 % de la population mondiale). Pour cette raison, le SIAAP s'est engagé dans de nombreux projets de coopération et d'échanges en Asie, en Afrique et dans les Caraïbes. Il intervient dans la perspective d'améliorer durablement l'accès à l'assainissement, condition fondamentale du développement.

Chiotissime
50 boulevard de la Bastille, Paris 12ème
Jusqu'au 20 octobre
Source : Paris.fr

jeudi 14 octobre 2010

De l’eau gazeuse municipale gratuite à Paris et à Milan

La lutte contre les bouteilles d’eau et leur pollution de déchets en plastique prend plusieurs formes pour les municipalités en charge de l’évacuation de ces déchets. A Paris et à Milan, les équipes de la mairie ont mis en place de quoi convaincre leurs habitants que l’eau du robinet est de qualité (Treehugger).

A Paris, la régie locale « Eau de Paris » propose « La fontaine pétillante » située dans le jardin de Reuilly dans l’Est de la capitale et qui distribue de l’eau gazeuse ou plate gratuite. L’adjointe au maire de Paris, Anne Le Strat, présente à l’inauguration, avait expliqué vouloir développer les points d’eau gratuits dans la capitale. Peut-être une façon de consoler les parisiens de ne pas avoir de répercussion à la baisse sur le prix de l’eau, une promesse au moment du passage en régie de la gestion de l’eau.

A Milan, la municipalité construit plusieurs « Maisons de l’eau », où l’on peut boire de l’eau fraiche ou tempérée, plate ou gazeuse, une expérience qui a convaincu 24 municipalités plus petites. Les autorités estiment que ces Maisons de l’eau peuvent éviter le jet de près de 5,5 millions de bouteilles en plastique (seules 10% des bouteilles sont recyclées).

Les Italiens sont les plus grands consommateurs d’eau en bouteille au monde, avec pour 2006 près d’un demi-litre bu en bouteille chaque jour, un chiffre qui continue d’augmenter.


Source : Treehugger

mercredi 13 octobre 2010

Retrouvez Infos-eau sur Meetphone !

Lecteurs d'Infos-eau, peut-être vous croisez-vous tous les jours, dans la rue, dans les transports en commun, au bureau, à l’école… Meetphone vous permet gratuitement de faire le pont entre votre communauté virtuelle et le monde réel : grâce à cette application, votre téléphone bluetooth vous prévient quand un autre lecteur d'Infos-eau se trouve à proximité ! Par ailleurs, vous pouvez vous retrouver sur le profil « fan d' infos-eau » du site www.meetphone.com

Cliquez sur le bouton ci-dessous pour vous inscrire :

mardi 12 octobre 2010

Le Danube menacé par la coulée de boue toxique

Une coulée de boue rouge toxique provoquée suite à la rupture d’un réservoir d'une usine d'aluminium d'Ajka (165 km à l'ouest de Budapest), déversant quelque 1,1 million de mètres cubes de boue sur sept villages avoisinants a entraîné le 4 octobre la mort de 7 personnes et a blessé près de 150 habitants des villages voisins de l'usine. Une zone de 800 à 1 000 hectares a été contaminée par cette coulée de boue faite de déchets provenant du traitement de la bauxite et considérés comment hautement toxiques.
Les échantillons d'eau prélevés le 8 octobre dans le Danube, en amont de Budapest, ont révélé une des taux alcalins proches de la normale.
Le 9 octobre, le service des eaux a confirmé cette tendance avec un niveau de PH inférieur à 8,5 dans la Marcal, l'une des rivières polluées, sur une échelle allant jusqu'à 14, la normale étant à 8.
Cependant, pour les organisations écologistes Greenpeace et le WWF, l'écosystème du Danube, deuxième plus long fleuve d'Europe, après la Volga, reste menacé, notamment à plus long terme, tant en ce qui concerne la faune que la flore.
"Cela est un accident sans précédent qui affecte profondément l'écosystème, les eaux de la région et illustre la fragilité de nos réserves d'eau potable", a déclaré Gabor Figeczky, directeur adjoint de WWF-Hongrie dans un communiqué adressé à l'AFP.
Le WWF-Hongrie demande instamment à ce qu’une enquête soit menée rapidement sur les autres réservoirs de la région, et qu’une cartographie aérienne des rives du Danube en Hongrie soit réalisée d’urgence.
« Il est maintenant temps d’évaluer toutes les zones dangereuses dans le pays qui pourraient être une menace possible pour l’homme et l’environnement », a déclaré G.Figeczky.
« Nous sommes particulièrement préoccupés par le plus grand réservoir à Almásfüzitő, construit sur un zone à risque à seulement 80 km en amont de Budapest. »

Source : Le Monde.fr

dimanche 10 octobre 2010

Collision entre deux navires au large des Pays-Bas, une fuite de kérosène détectée

Un tanker grec transportant du carburant et un bateau porte-conteneurs chypriote sont entrés en collision à près de 30 kilomètres de la côte néerlandaise à Scheveningen, entraînant le déversement de kérosène dans la mer, d’après ce que les gardes-côtes des Pays-Bas ont déclaré mardi.
Peter van Oorschot, porte-parole des gardes côtes nationaux a déclaré que le tanker Mindoro présentait un trou de cinq à six mètres de diamètre, juste au-dessus de sa ligne d’eau, duquel s’échappe du kérozène.
« La fuite est désormais stoppée, ils ont pompé le carburant du compartiment qui fuyait dans un autre réservoir sur le bateau. Il reste une nappe de carburant sur l’eau et elle risque d’exploser à tout moment » a déclaré Peter van Oorschot.
Le kérozène flotte sur l’eau sur une zone de trois kilomètres sur un demi kilomètre, mais un navire de dispersion du pétrole présent sur les lieux a déclaré qu’il n’était pas nécessaire de nettoyer le pétrole puisqu’il devrait s’évaporer naturellement.
Peter van Oorschot n’a pas été en mesure de dire quelle quantité de kérozène le tanker transportait ni combien il en avait perdu, mais il a ajouté que seulement une petite quantité de kérozène semblait s’être déversée dans la mer.
Il a ajouté que le temps était clair, le vent modéré et que les vagues mesuraient un peu moins d’un mètre.
Mariska Verbeij au Ministère des Transports des Pays-Bas a indiqué qu’il n’y avait pas de danger pour la santé publique ou l’environnement.
Le porte-parole de la police, Ed Kraszewski a indiqué que la cause de la collision n’était pas encore connue et qu’une enquête pourrait prendre au moins plusieurs jours.
Les autorités néerlandaises tentaient d’amener le tanker, qui est actuellement ancré sur le site de l’accident, au port d’Amsterdam ou de Rotterdam d’ici demain.
Le bateau chypriote Jork Ranger compte une équipe de douze personnes et a été autorisé à continuer son trajet en direction de Rotterdam après l’accident.
Le tanker grec faisait route vers Scheveningen avant d’aller jusqu’à Amsterdam, où se trouve l’aéroport de Schiphol.
La police est actuellement à bord du tanker pour interroger l’équipage et vérifier les instruments du navire et commencera une enquête dans le navire chypriote lorsqu’il aura atteint le port de Rotterdam.
La Mer du Nord abrite certaines des voies de navigation les plus empruntées du monde, et Rotterdam est l’un des plus grands ports d’Europe, mais aucun délai de livraison n’a été signalé jusqu’à présent, d’après la police.
Un porte-parole du port de Rotterdam a déclaré que le bateau chypriote était en route pour Rotterdam depuis Saint Petersburg.

Source AFP

jeudi 7 octobre 2010

État des nappes d’eau souterraines au 1er août 2010

Selon le dernier bilan du BRGM, le niveau des nappes phréatiques au 1er août 2010 est hétérogène d’une région à l’autre. Seul un tiers des réservoirs affichent un niveau normal voire légèrement excédentaire, en particulier en région PACA où les pluies excessives du mois de juin ont contribué à recharger les nappes d'eau souterraine, très réactives, de la région.
Sur l’ensemble du Bassin Parisien et dans le Roussillon, plusieurs grands aquifères (nappe du Pliocène du Roussillon, nappe de Beauce, nappe des Calcaires de Champigny, nappes phréatiques de la Craie) présentent des niveaux inférieurs voire très inférieurs à la normale. Cette situation est le résultat de 5 années de déficit pluviométrique.
Selon le BRGM, la grande majorité des nappes est en baisse. Cette situation est normale en cette saison qui représente, sur le cycle hydrologique naturel, la période des plus basses eaux (étiage).
Les cumuls observés durant ce mois de juillet sont supérieurs à 50 mm sur des zones spatialement étendues (de l’Aubrac à l’Alsace, du Poitou à la frontière belge jusqu’aux Ardennes, sur la pointe bretonne, les Pyrénées, le département du Gers et le nord des
Alpes). Localement (crêtes pyrénéennes, Forez), ils ont même dépassé les 180 mm. Sur la majeure partie du Bassin aquitain, ils sont généralement inférieurs à 30 mm.
C’est aussi le cas sur une large bande allant du golfe du Morbihan et de la Vendée jusqu’à la côte d’Opale (inférieurs à 15 mm de l’Anjou au Perche). Enfin, sur la bordure méditerranéenne, la Corse, le sud des Alpes, la basse vallée du Rhône et les grands Causses, la pluviométrie mensuelle est là aussi très faible.
Les précipitations efficaces cumulées depuis septembre dernier sont supérieures à 500 mm sur l'ouest de la Bretagne, le Boulonnais, le bassin aval de l’Adour, les Pyrénées centrales, les massifs des Vosges, du Jura, des Alpes, des Cévennes, de la Montagne noire, le plateau de Millevaches, le Cantal et sur la bordure méditerranéenne à l’est des Bouches du Rhône.
Elles dépassent 1000 mm sur la montagne corse, l'ouest de la chaîne pyrénéenne, les sommets alpins et, ponctuellement sur le sud des Vosges. En revanche, elles sont inférieures à 200 mm de la Champagne et la Picardie jusqu'en Haut-Poitou, de l'Agenais au Roussillon, en Lorraine, en Alsace, sur la Côted'Or ainsi que dans les hautes vallées de la Loire et de l’Allier.
La situation de très faible pluviométrie sur la plus grande partie du territoire conduit à observer pour ce mois de juillet une évolution des ressources en eau souterraine à la baisse pour la très grande majorité des points suivis (87%). La grande majorité des nappes est à la baisse, que ce soit celles qui sont fortement capacitives (nappe de la Craie, nappe des calcaires de Beauce, nappe de Champigny) ou celles qui sont plus réactives (nappes des calcaires jurassiques, nappes alluviales, socle). Les tendances observées traduisent la période des niveaux les plus bas sur le cycle hydrologique annuel (étiage).
Sur l’ensemble des points observés, le niveau des nappes à fin juillet est en hausse pour 3% d'entre elles, en baisse relative pour 87% et stable pour les 10% restant.
L’état de remplissage des aquifères est assez contrasté : inférieur à la moyenne pour 64 % d’entre-eux, égal à la moyenne pour 23 % et supérieur à la moyenne pour les 13 % restants.
Certaines situations déficitaires restent caractéristiques (ensemble du bassin de Paris,Roussillon, Midi-Pyrénées, Bas-Dauphiné, plaine du Roussillon). Quelques situations normales, voire excédentaires, sont observées dans les contextes aquifères de la plaine de Valence, de l’Alsace, de l’est du Languedoc-Roussillon et de la région PACA.

Source : BRMG

mercredi 6 octobre 2010

230 000 espèces sous-marines

Le travail est colossal : depuis 10 ans, plus de 360 chercheurs, dont une douzaine de Canadiens, ont exploré 25 régions océaniques caractéristiques du globe afin d'en recenser les différentes formes de vie.
Ces informations, combinées à celles collectées depuis un siècle, permettent à ces scientifiques de publier une première version du recensement de la vie marine.
Les recherches, menées de l'Antarctique à l'Arctique en passant par les tropiques, ont permis de recenser 230 000 espèces. Il en existerait tout autant à découvrir, estiment toutefois les biologistes, dont les travaux sont publiés dans le journal PLoS ONE.
Le projet, d'un coût de 650 millions de dollars et financé par nombre de pays et d'organisations philanthropiques, permet d'établir que les crustacés et les mollusques sont les espèces dominantes dans les mers.
Voici la répartition des espèces les plus présentes dans les océans :
* Les crustacés (19 %)
* les mollusques et les pieuvres (17 %)
* les poissons et les requins (12 %)
* les protozoaires, des organismes unicellulaires (10%)
* Les algues (10 %)
* les anémones et les méduses (5 %)
Les baleines, otaries, phoques, tortues et oiseaux ne comptent que pour 2 % des espèces.
L'Australie et le Japon ont les eaux les plus riches avec quelque 33 000 espèces marines chacune, suivies par les régions de la Chine, de la Méditerranée et du golfe du Mexique.
L'Indonésie et les Philippines sont toujours en cours d'étude, mais pourraient bien rivaliser avec l'Australie quant à leur richesse marine.
Au Canada, les océans qui bordent le pays (Arctique, Pacifique et Atlantique) comptent environ 16 000 espèces différentes.
Les scientifiques ont également établi que la Méditerranée est le centre du monde pour les espèces migratrices. Avec l'accélération du trafic maritime au XIXe siècle et l'ouverture du canal de Suez, la Méditerranée a permis l'arrivée de 600 espèces étrangères, particulièrement de la mer Rouge.

Le recensement final de la biodiversité marine sera publié en octobre 2010. Les scientifiques soutiennent toutefois que l'exploration ne fait que commencer. Ainsi, pour chacune des espèces marine connues de la science, il y en aurait quatre à découvrir, estiment-ils.

Source : Radio Canada

mardi 5 octobre 2010

L'eau de l'avenir sera sèche !

À l'occasion du colloque de l'American Chemical Society à Boston, des chimistes britanniques ont présenté mercredi leurs travaux portants sur de l'eau... sèche.
Le produit qu'ils ont mis au point ressemble à du sucre en poudre et est constitué à 95 % de molécules d'eau.
Les gouttes d'eau sont entourées d'une membrane de silice modifiée, composant principal du sable, qui les empêche de se combiner et de reprendre ainsi une forme liquide.
L'eau sèche a été créée en 1968 et était destinée à l'origine à l'industrie des cosmétiques. Les chercheurs ont commencé à s'y intéresser à nouveau il y a quatre ans.
Andrew Cooper, de l'Université de Liverpool, et son équipe croient que le produit offre de grandes possibilités. Ils s'attachent notamment à mettre au point, avec l'eau sèche, une technique de captation du CO2, le principal gaz à effet de serre. L'équipe a en effet découvert que cette substance absorbe trois fois plus de CO2 que l'eau ordinaire.
Elle pourrait aussi servir à capter et transporter du méthane, pour alimenter des véhicules fonctionnant au gaz naturel. L'eau sèche et le gaz forment un hydrate, un composé qui permet de stocker le gaz sous forme solide.
L'eau sèche pourrait également servir de catalyseur dans la fabrication de médicaments et de produits alimentaires.
Les chercheurs affirment qu'ils devront améliorer le procédé de fabrication de l'eau sèche pour pouvoir la produire en grande quantité et l'employer à des fins industrielles. Une belle perspective d'innovations est en tous cas entrouverte !

Source : http://www.futura-sciences.com/

vendredi 1 octobre 2010

Combat d’une tribu du Bostwana pour avoir accès à l’eau

Les ‘hommes des bois’ du Botswana retournent devant la haute cour du Bostwana pour obliger leur gouvernement à leur garantir l'accès à l'eau dans leur région ancestrale. Ce n’est pas la première fois, les représentants de cette tribu, la plus ancienne d'habitants d'Afrique australe, a gagné un procès en 2006 jugeant qu’il était illégal que l'Etat les expulsent hors de leur territoire. Depuis, des centaines ont regagné les villages d'où ils ont dû partir il ya huit ans. Seulement, en ce qui concerne leur accès à l’eau, ils sont obligés d’aller chercher de l’eau dans les trous de forages, et le plus proche est à plus de 480 km en camion avec des chemins difficiles.
Selon Survival International, au moins un homme de la tribu est mort de déshydratation, ce qui a provoqué une vaste campagne caritative britannique sur les droits des peuples minoritaires.
Le même avocat britannique qui a remporté l’affaire en 2006 est de retour au Botswana devant le Tribunal de grande instance dans la ville de Lobatse pour faire reconnaître les droits des ‘hommes des bois’ à l'eau. Le gouvernement du Botswana explique que, dans le passé, il a aidé la tribu à avoir des établissements modernes, finançant leur construction à l'extérieur de la réserve pour permettre un meilleur accès à l'éducation, aux soins et à l'emploi. Survival International ainsi que d'autres instances accusent néanmoins le gouvernement de vider Kalahari a été vidé pour que les touristes auraient une vue imprenable sur la faune. De plus, la réserve, qui est de la taille du Danemark, est devenue, avec le soutien du gouvernement, le lieu privilégié des entreprises du diamant.

Source : Telegraph
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