Le travail est colossal : depuis 10 ans, plus de 360 chercheurs, dont une douzaine de Canadiens, ont exploré 25 régions océaniques caractéristiques du globe afin d'en recenser les différentes formes de vie.
Ces informations, combinées à celles collectées depuis un siècle, permettent à ces scientifiques de publier une première version du recensement de la vie marine.
Les recherches, menées de l'Antarctique à l'Arctique en passant par les tropiques, ont permis de recenser 230 000 espèces. Il en existerait tout autant à découvrir, estiment toutefois les biologistes, dont les travaux sont publiés dans le journal PLoS ONE.
Le projet, d'un coût de 650 millions de dollars et financé par nombre de pays et d'organisations philanthropiques, permet d'établir que les crustacés et les mollusques sont les espèces dominantes dans les mers.
Voici la répartition des espèces les plus présentes dans les océans :
* Les crustacés (19 %)
* les mollusques et les pieuvres (17 %)
* les poissons et les requins (12 %)
* les protozoaires, des organismes unicellulaires (10%)
* Les algues (10 %)
* les anémones et les méduses (5 %)
Les baleines, otaries, phoques, tortues et oiseaux ne comptent que pour 2 % des espèces.
L'Australie et le Japon ont les eaux les plus riches avec quelque 33 000 espèces marines chacune, suivies par les régions de la Chine, de la Méditerranée et du golfe du Mexique.
L'Indonésie et les Philippines sont toujours en cours d'étude, mais pourraient bien rivaliser avec l'Australie quant à leur richesse marine.
Au Canada, les océans qui bordent le pays (Arctique, Pacifique et Atlantique) comptent environ 16 000 espèces différentes.
Les scientifiques ont également établi que la Méditerranée est le centre du monde pour les espèces migratrices. Avec l'accélération du trafic maritime au XIXe siècle et l'ouverture du canal de Suez, la Méditerranée a permis l'arrivée de 600 espèces étrangères, particulièrement de la mer Rouge.
Le recensement final de la biodiversité marine sera publié en octobre 2010. Les scientifiques soutiennent toutefois que l'exploration ne fait que commencer. Ainsi, pour chacune des espèces marine connues de la science, il y en aurait quatre à découvrir, estiment-ils.
Source : Radio Canada
Ces informations, combinées à celles collectées depuis un siècle, permettent à ces scientifiques de publier une première version du recensement de la vie marine.
Les recherches, menées de l'Antarctique à l'Arctique en passant par les tropiques, ont permis de recenser 230 000 espèces. Il en existerait tout autant à découvrir, estiment toutefois les biologistes, dont les travaux sont publiés dans le journal PLoS ONE.
Le projet, d'un coût de 650 millions de dollars et financé par nombre de pays et d'organisations philanthropiques, permet d'établir que les crustacés et les mollusques sont les espèces dominantes dans les mers.
Voici la répartition des espèces les plus présentes dans les océans :
* Les crustacés (19 %)
* les mollusques et les pieuvres (17 %)
* les poissons et les requins (12 %)
* les protozoaires, des organismes unicellulaires (10%)
* Les algues (10 %)
* les anémones et les méduses (5 %)
Les baleines, otaries, phoques, tortues et oiseaux ne comptent que pour 2 % des espèces.
L'Australie et le Japon ont les eaux les plus riches avec quelque 33 000 espèces marines chacune, suivies par les régions de la Chine, de la Méditerranée et du golfe du Mexique.
L'Indonésie et les Philippines sont toujours en cours d'étude, mais pourraient bien rivaliser avec l'Australie quant à leur richesse marine.
Au Canada, les océans qui bordent le pays (Arctique, Pacifique et Atlantique) comptent environ 16 000 espèces différentes.
Les scientifiques ont également établi que la Méditerranée est le centre du monde pour les espèces migratrices. Avec l'accélération du trafic maritime au XIXe siècle et l'ouverture du canal de Suez, la Méditerranée a permis l'arrivée de 600 espèces étrangères, particulièrement de la mer Rouge.
Le recensement final de la biodiversité marine sera publié en octobre 2010. Les scientifiques soutiennent toutefois que l'exploration ne fait que commencer. Ainsi, pour chacune des espèces marine connues de la science, il y en aurait quatre à découvrir, estiment-ils.
Source : Radio Canada
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