L'Université pour la paix (UPEACE), une institution affiliée aux Nations Unies, au Costa Rica, célèbre son 30ème anniversaire cette année. La mission de l’UPEACE, école supérieure des leaders internationaux, est de « doter l'humanité d'un établissement international d'enseignement supérieur pour la paix avec l’objectif de favoriser, entre tous les êtres humains, un esprit de compréhension, de tolérance et de coexistence pacifique, d'encourager la coopération entre les peuples et d'aider à réduire les obstacles et les menaces à la paix mondiale et au progrès ».
L'Alliance néerlandaise soutient l’UPEACE dans cette célébration en organisant aux Pays-Bas un certain nombre de colloques de haut niveau sur des questions d'actualité tout au long de l'année.
Un de ces colloques traitera « Le droit à l'eau et les droits de l'eau dans un monde en mutation » et sera accueilli le 22 septembre à l'Institut UNESCO-IHE pour l'éducation à l’eau, à Delft, aux Pays-Bas.
Le sujet est très actuel : en face des changements mondiaux, quel rôle le droit peut il jouer dans la sauvegarde des besoins et des droits fondamentaux, y compris celui de l'eau? Le droit peut-il être mobilisé plus efficacement pour mieux protéger les communautés vulnérables contre les sécheresses, les inondations et les autres catastrophes climatiques? Pour ce faire, dans quelle mesure peut-il contribuer à la paix mondiale? Comme les lois tendent à être rigides, comment peuvent-elles jouer un rôle plus progressiste dans un monde en mutation rapide? La gestion de l'eau est actuellement en train de s'éloigner de l'idée de stationnarité - mais qu'en est-il des questions juridiques? Sont-elles gravées dans le marbre?
Parallèlement, le 28 juillet 2010, l’assemblée générale des Nations Unies a reconnu le Droit a l’eau potable à l’assainissement comme un droit de l’homme.
A travers AquaFed, leur fédération internationale, les opérateurs privés de services d’eau ont constamment soutenu le Droit à l’eau potable et à l’assainissement en insistant sur la nécessité que ce droit humain soit applicable concrètement et qu’il soit mis en oeuvre sur le terrain.
En mars 2006, lors du Forum mondial de l’Eau de Mexico, leur fédération a indiqué que la communauté internationale devait reconnaitre que 3 étapes sont nécessaires pour mettre en œuvre ce Droit localement et en faire un droit réel et utile pour chacun:
1. Reconnaitre le Droit Humain à l’Eau et à l’Assainissement ainsi que son contenu et les obligations correspondantes (Reconnaissance).
2. Identifier l’autorité publique chargée d’organiser sa mise en oeuvre au niveau local, préciser ses obligations et lui donner les moyens d’agir (Organisation).
3. Faire en sorte que cette autorité missionne un opérateur sur le terrain afin d’assurer la mise en oeuvre effective du Droit au niveau individuel (Mise en oeuvre)
La nouvelle résolution de l’assemblée générale des Nations Unies est une contribution majeure à la première étape et sera reconnue comme telle par les opérateurs de toutes sortes.
Date: 22 septembre 2010
Place: Institut UNESCO-IHE pour l’éducation à l’eau, Delft, Pays-Bas
SOURCE UNESCO
L'Alliance néerlandaise soutient l’UPEACE dans cette célébration en organisant aux Pays-Bas un certain nombre de colloques de haut niveau sur des questions d'actualité tout au long de l'année.
Un de ces colloques traitera « Le droit à l'eau et les droits de l'eau dans un monde en mutation » et sera accueilli le 22 septembre à l'Institut UNESCO-IHE pour l'éducation à l’eau, à Delft, aux Pays-Bas.
Le sujet est très actuel : en face des changements mondiaux, quel rôle le droit peut il jouer dans la sauvegarde des besoins et des droits fondamentaux, y compris celui de l'eau? Le droit peut-il être mobilisé plus efficacement pour mieux protéger les communautés vulnérables contre les sécheresses, les inondations et les autres catastrophes climatiques? Pour ce faire, dans quelle mesure peut-il contribuer à la paix mondiale? Comme les lois tendent à être rigides, comment peuvent-elles jouer un rôle plus progressiste dans un monde en mutation rapide? La gestion de l'eau est actuellement en train de s'éloigner de l'idée de stationnarité - mais qu'en est-il des questions juridiques? Sont-elles gravées dans le marbre?
Parallèlement, le 28 juillet 2010, l’assemblée générale des Nations Unies a reconnu le Droit a l’eau potable à l’assainissement comme un droit de l’homme.
A travers AquaFed, leur fédération internationale, les opérateurs privés de services d’eau ont constamment soutenu le Droit à l’eau potable et à l’assainissement en insistant sur la nécessité que ce droit humain soit applicable concrètement et qu’il soit mis en oeuvre sur le terrain.
En mars 2006, lors du Forum mondial de l’Eau de Mexico, leur fédération a indiqué que la communauté internationale devait reconnaitre que 3 étapes sont nécessaires pour mettre en œuvre ce Droit localement et en faire un droit réel et utile pour chacun:
1. Reconnaitre le Droit Humain à l’Eau et à l’Assainissement ainsi que son contenu et les obligations correspondantes (Reconnaissance).
2. Identifier l’autorité publique chargée d’organiser sa mise en oeuvre au niveau local, préciser ses obligations et lui donner les moyens d’agir (Organisation).
3. Faire en sorte que cette autorité missionne un opérateur sur le terrain afin d’assurer la mise en oeuvre effective du Droit au niveau individuel (Mise en oeuvre)
La nouvelle résolution de l’assemblée générale des Nations Unies est une contribution majeure à la première étape et sera reconnue comme telle par les opérateurs de toutes sortes.
Date: 22 septembre 2010
Place: Institut UNESCO-IHE pour l’éducation à l’eau, Delft, Pays-Bas
SOURCE UNESCO
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire