mardi 23 novembre 2010

L'ONG Wateraid repense sa stratégie

L’eau et l’assainissement constitue l’un des secteurs où les Etats africains font un maximum d’efforts pour améliorer les conditions de vie des populations. Avec des fortunes diverses certes, car le bilan global des actions dans le secteur, au sortir de la dernière Assemblée générale des Nations unies tenue en septembre 2010 à New York, reste en deçà des attentes. Et c’est pour contribuer à l’amélioration de la situation sur le terrain, notamment en Afrique de l’Ouest, qu’une importante rencontre de WaterAid, ONG intervenant dans le secteur de l’eau et de l’assainissement, s’est tenu le 5 octobre à Ouagadougou. L’accès à l’eau et à l’assainissement reste un grand défi en Afrique de l’Ouest, au regard des efforts qu’il faut encore fournir pour faire de ces produits de base une réalité pour la majorité des populations de cette partie de l’Afrique. Selon Mariame Dem, directrice régionale de WaterAid, le taux d’accès à l’eau potable y est de 40%. Le taux est de 32% pour ce qui est de l’accès à l’assainissement. Certes, ce ne sont là que des indicateurs au niveau régional, mais ils reflètent dans une certaine mesure la réalité dans chaque pays considéré.

Le Mali par exemple est à 71,7% de taux d’accès à l’eau potable, et à 21% en ce qui concerne l’accès à l’assainissement. Le Burkina n’est pas très loin du Mali, mais doit encore faire des efforts pour être à son niveau. Il y a des disparités d’un pays à un autre au sein de l’espace CEDEAO, mais la nécessité d’améliorer l’offre en matière d’accès à l’eau et l’assainissement s’impose à tous les Etats. Et c’est pour prendre justement en compte cette nécessité et trouver ensemble de meilleures stratégies en vue de contribuer à booster les indicateurs dans le secteur, que les managers de WaterAid se sont rendus en conclave à Ouagadougou. Les participants sont venus de 7 pays de l’Afrique de l’Ouest. Il s’agit du Nigeria, du Niger, du Mali, du Ghana, du Liberia, de la Sierra Léone, et du Burkina. Pour la représentante-résidente de WaterAid Mali, Fatoumata Haïdara, cette réunion de Ouagadougou a été d’une importance capitale en ce sens qu’elle va permettre aux participants d’avoir une dynamique d’équipe, de partager les bonnes pratiques, de prendre des décisions utiles en vue de relever les défis dans le secteur de l’eau et de l’assainissement. Des responsables au siège de WaterAid à Londres ont pris également part à la réunion de Ouagadougou. Ce sont notamment Jerry Adam, directeur du département de l’effectivité des programmes, et Alan Machin, responsable de la collecte des fonds. D’ici à 2015 WaterAid va travailler à mobiliser 100 millions de livres sterling pour la réalisation de programmes dans le domaine de l’eau et de l’assainissement.

Source Wateraid

1 commentaire:

gerovital a dit…

premiers à mettre la taxe d eau a été FMI
qui est le directeur FMI?
:)

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