Tandis que la capitale indonésienne s'enfonce chaque année de 25 à 30 centimètres en raison de la surexploitation des nappes phréatiques, un hydrogéologue de l'institut technique de Bandung, Lambok M Hutasoit, a une solution : le dessalement d'eau de la mer à grande échelle, lit-on dans le quotidien Kompas. Une étude de son laboratoire montre que, déjà à la fin des années 1990, seuls 5 % des puits artésiens de Jakarta possédaient un permis de forage. Aujourd'hui, l'entreprise Pembangunan Jaya Ancol est en train de développer une centrale capable de traiter 5 000 mètres cubes d'eau de mer par jour pour un coût de 9 000 roupies [80 centimes d'euro] le mètre cube, soit un tarif moins élevé que l'eau douce vendue aujourd'hui aux industries de Jakarta entre 12 000 et 15 000 roupies le mètre cube.
Source : Kompass
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