Le tarissement des ressources en eau du Lac Tchad constitue une importante menace écologique et humanitaire qui impacterait toute la région attenante de ce grand cours d'eau.
Le lac Tchad est un grand lac d’Afrique dont les eaux sont douces, ce qui est rare pour un lac endoréique, c'est-à-dire dont les eaux ne rejoignent pas l'océan. Sa faible profondeur, au maximum de 7 mètres, le rend fragile et très dépendant des fluctuations saisonnières. Son rôle économique est très important, car il doit fournir l'eau à plusieurs millions de personnes des quatre pays limitrophes : le Tchad, le Cameroun, le Niger et le Nigéria.
Ce lac était un des plus grands réservoirs d'eau du monde mais, du fait des caprices du climat, du changement climatique et de la pression démographique au cours des dernières décennies, il s'est réduit de 90 pour cent, passant de 25 000 km2 en 1963 à moins de 1 500 km2 en 2001.
Le bassin hydrographique du lac est théoriquement de 2 380 000 km², couvrant 7,8% du continent, mais le bassin actif n'est en fait que de 967 000 km². Le principal apport, pour 90 %, vient du fleuve Chari et de son affluent Logone, tous deux venant des montagnes de la République Centrafricaine. Un autre de ses affluents le Kamadougou Yobé, issu du Nigeria, est affaibli par la présence de deux barrages qui ont fait chuter son débit. Bien qu'il ne participe que pour 10% aux eaux du lac, la séparation provoquée en deux bassins, nord et sud, participa activement à la précarité de l’alimentation du lac.
Le déficit de pluviosité combiné à une plus grande utilisation des eaux du lac et des rivières pour l'irrigation – la population du bassin a doublé dans l'intervalle, et l'irrigation a quadruplé entre 1983 et 1994 – expliquent ce recul : de 26 000 km2 dans les années 60 à 1 500 km2 en 2000. La navigation y est aujourd’hui devenue impossible.
Selon des prévisions climatiques de la NASA et d'autres études concordantes, si le niveau de l'eau continue de baisser à son rythme actuel, le lac disparaîtra dans une vingtaine d'années.
A cet égard, la FAO a organiser à l’automne dernier à Rome un événement spécial "Sauver le lac Tchad: un système menacé" au cours des célébrations de la Journée mondiale de l'alimentation. Le but poursuivi était d'attirer l'attention sur la situation catastrophique du lac et de mobiliser des fonds pour tenter de le sauver tout en assurant la sécurité alimentaire des populations riveraines.
Quelque 30 millions de personnes vivant dans la région du lac Tchad sont menacées par ce retournement de perspectives et souffrent déjà de l'assèchement du lac ainsi que de la détérioration des capacités de production agricole de la région.
Il s'y ajoute que les activités socio-économiques sont affectées tandis que la surexploitation des ressources en eau et en terre entraîne conflits et migrations, estiment des experts.
Le lacs enregistre une baisse de 60 pour cent de la production halieutique, et la dégradation des pâturages a entraîné une diminution des disponibilités en fourrage, de l'ordre de 46,5 pour cent dans certaines zones en 2006) et une réduction du cheptel et de la biodiversité.
"La catastrophe humanitaire qui succédera au désastre écologique nécessite des interventions urgentes", a déclaré M. Parviz Koohafkan, Directeur de la Division terre et eau de la FAO.
"Il faut stopper la disparition tragique du lac Tchad et sauver les moyens d'existence des millions de personnes qui vivent dans cette vaste région", a-t-il lancé en guise d'alerte.
Le lac Tchad est un grand lac d’Afrique dont les eaux sont douces, ce qui est rare pour un lac endoréique, c'est-à-dire dont les eaux ne rejoignent pas l'océan. Sa faible profondeur, au maximum de 7 mètres, le rend fragile et très dépendant des fluctuations saisonnières. Son rôle économique est très important, car il doit fournir l'eau à plusieurs millions de personnes des quatre pays limitrophes : le Tchad, le Cameroun, le Niger et le Nigéria.
Ce lac était un des plus grands réservoirs d'eau du monde mais, du fait des caprices du climat, du changement climatique et de la pression démographique au cours des dernières décennies, il s'est réduit de 90 pour cent, passant de 25 000 km2 en 1963 à moins de 1 500 km2 en 2001.
Le bassin hydrographique du lac est théoriquement de 2 380 000 km², couvrant 7,8% du continent, mais le bassin actif n'est en fait que de 967 000 km². Le principal apport, pour 90 %, vient du fleuve Chari et de son affluent Logone, tous deux venant des montagnes de la République Centrafricaine. Un autre de ses affluents le Kamadougou Yobé, issu du Nigeria, est affaibli par la présence de deux barrages qui ont fait chuter son débit. Bien qu'il ne participe que pour 10% aux eaux du lac, la séparation provoquée en deux bassins, nord et sud, participa activement à la précarité de l’alimentation du lac.
Le déficit de pluviosité combiné à une plus grande utilisation des eaux du lac et des rivières pour l'irrigation – la population du bassin a doublé dans l'intervalle, et l'irrigation a quadruplé entre 1983 et 1994 – expliquent ce recul : de 26 000 km2 dans les années 60 à 1 500 km2 en 2000. La navigation y est aujourd’hui devenue impossible.
Selon des prévisions climatiques de la NASA et d'autres études concordantes, si le niveau de l'eau continue de baisser à son rythme actuel, le lac disparaîtra dans une vingtaine d'années.
A cet égard, la FAO a organiser à l’automne dernier à Rome un événement spécial "Sauver le lac Tchad: un système menacé" au cours des célébrations de la Journée mondiale de l'alimentation. Le but poursuivi était d'attirer l'attention sur la situation catastrophique du lac et de mobiliser des fonds pour tenter de le sauver tout en assurant la sécurité alimentaire des populations riveraines.
Quelque 30 millions de personnes vivant dans la région du lac Tchad sont menacées par ce retournement de perspectives et souffrent déjà de l'assèchement du lac ainsi que de la détérioration des capacités de production agricole de la région.
Il s'y ajoute que les activités socio-économiques sont affectées tandis que la surexploitation des ressources en eau et en terre entraîne conflits et migrations, estiment des experts.
Le lacs enregistre une baisse de 60 pour cent de la production halieutique, et la dégradation des pâturages a entraîné une diminution des disponibilités en fourrage, de l'ordre de 46,5 pour cent dans certaines zones en 2006) et une réduction du cheptel et de la biodiversité.
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1 commentaire:
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