L’Agence des aires marines protégées lance un programme de coordination et de mise en réseau des observateurs subaquatiques en France métropolitaine et en Outre-mer.
Premier partenaire de ce programme: la Fédération française d’études et de sports sous- marins (FFESSM). L’Agence des aires marines protégées et la FFESSM ont signé lundi 1 er mars une convention de partenariat, à l’Institut Océanographique de Paris.
Sollicitée par les plongeurs sous-marins dès sa création en 2006, l’Agence des aires marines
protégées, établissement public dédié à la protection du milieu marin et à la création et gestion des aires marines protégées en particulier, a donc répondu favorablement à cette demande en planifiant un ambitieux programme visant à favoriser, en métropole et en Outre-mer:
- La mise en réseau des initiatives déjà existantes de plongeurs afin de les recenser et leur offrir une lisibilité nationale tant elles sont dispersées en métropole et en outre-mer
- La mise en œuvre de protocoles d’observations adaptés, de type Vigie-Nature (recensement de quelques espèces phares) permettant d’avoir une photographie assez précise de la répartition et de l’abondance de quelques espèces.
- Le renforcement des liens entre les gestionnaires d’aires marines protégées, les scientifiques et les observateurs sous-marins permettant de construire des partenariats forts autour d’un objectif commun : la protection de la mer.
Les plongeurs, en bouteille ou en plongée libre (apnée, pêche, notamment) sont depuis longtemps impliqués sur ces questions mais de façon ponctuelle. Leur capacité à participer et promouvoir des programmes d’inventaires, de suivis ou de connaissance de la vie marine est immense, allant de la remontée d’information sur la présence de Caulerpa taxifolia, par exemple, en Méditerranée, à la participation à des inventaires très précis ayant conclu à l’identification de Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Floristique et Faunistique en Mer (ZNIEFF) en Bretagne notamment.
La FFESSM, fondée en 1955, agréée par le Ministère chargé des sports et délégataire de l’Etat, regroupant plus de 140 000 licenciés, se présente comme un acteur incontournable. Elle s’est par ailleurs investie sur la Charte Internationale du Plongeur Responsable et est membre du Comité National de Concertation sur les aires marines protégées depuis 2006. Même si le monde de la plongée n’est pas uniquement représenté par la FFESSM, les questions développées autour de la protection de l’environnement sont largement partagées.
Le Grenelle de la Mer : un océan de projets à concrétiser…
Dans le Grenelle de la mer mis en œuvre par le Ministère du développement durable, plusieurs engagements indiquent de très nombreux points de convergences entre l’Agence des aires marines protégées et la FFESSM :
- l’encouragement de la plongée sous-marine dans le cadre d’une gestion intégrée au service de la protection, de la découverte, et du respect du milieu sous-marin (engagement 57 b),
- la promotion des pratiques sportives comme vecteur de sensibilisation et d’éducation des différents publics aux valeurs et comportements adéquats aux espaces littoraux et marins (engagement 104 a),
- la réalisation d’un état de référence et l’accélération de l’exploration des mers et des fonds via ‘la coordination et la production de connaissances […]’ (engagement 120 a) et la mise ‘en place les moyens financiers nécessaires à l’acquisition des données’ (engagement 120 b),
De fait, la signature de cette convention cadre favorisera cette démarche partenariale autour d’objectifs communs. Le réseau de plongeurs est un des axes forts de cette démarche mais d’autres actions seront envisagées et développées par la suite.
Le réseau d’observateurs en plongée, un dispositif clé de ce partenariat
Favoriser et accroître l’implication des observateurs sous-marins à travers des campagnes de collectes ou de relevés qui participent d’une sensibilisation et d’une démarche éco-volontaire plus larges vis-à-vis de la biodiversité marine correspond pleinement à l’esprit de l’année 2010, année internationale de la biodiversité. .
Démultiplier les observations, rendre compte via des systèmes sécurisés, affiner le regard sur le ce fragile espace sous-marin que fréquente le plongeur, tenir en éveil l’observateur sur les répercussions locales des changements globaux, tels sont les grands objectifs de 20 000 yeux sous les mers ! Créer du lien entre toutes ces initiatives, les différents enjeux et les questions qui se posent, participera nécessairement d’une meilleure adhésion au principe général de protéger la mer qui se concrétise aussi par la mise en place d’aires marines protégées : c’est la finalité que souhaite atteindre l’Agence des aires marines protégées.
« 20 000 yeux sous les mers » va se décliner en deux temps. D’abord, faire un état des lieux et bien structurer le projet qui fixe comme priorités le partenariat, la lisibilité nationale et l’accompagnement des dynamiques en cours ou à développer (Vigie nature par exemple).
Dans les prochaines semaines, avec l’ensemble des parties prenantes et en lien avec le Ministère du développement durable, l’Agence des aires marines protégées et la société BC Link, prestataire retenu par marché public, mettront en place un comité de suivi du projet et travailleront sur un site internet dédié. Procéder au référencement le plus exhaustif possible en termes de réseaux de plongeurs déjà existants, d’actions en cours ou à développer, de besoins d’accompagnement, de protocoles, de correspondants-réseaux potentiels, constituera la part la plus importante de la première partie du cahier des charges.
En parallèle, des réflexions seront menées au niveau du Parc Naturel Marin d’Iroise afin de lancer pour l’été prochain, en tant que site-test, une opération coordonnée de type « vigie-nature » pour quelques espèces de par leur rareté supposée, de par leur statut de protection associé ou en tant qu’espèce indicatrice d’une perturbation ou d’un état de conservation du milieu marin. Ce sera la première étape de la phase d’animation de ce projet.
Source : Agence des aires marines protégées
Premier partenaire de ce programme: la Fédération française d’études et de sports sous- marins (FFESSM). L’Agence des aires marines protégées et la FFESSM ont signé lundi 1 er mars une convention de partenariat, à l’Institut Océanographique de Paris.
Sollicitée par les plongeurs sous-marins dès sa création en 2006, l’Agence des aires marines
protégées, établissement public dédié à la protection du milieu marin et à la création et gestion des aires marines protégées en particulier, a donc répondu favorablement à cette demande en planifiant un ambitieux programme visant à favoriser, en métropole et en Outre-mer:
- La mise en réseau des initiatives déjà existantes de plongeurs afin de les recenser et leur offrir une lisibilité nationale tant elles sont dispersées en métropole et en outre-mer
- La mise en œuvre de protocoles d’observations adaptés, de type Vigie-Nature (recensement de quelques espèces phares) permettant d’avoir une photographie assez précise de la répartition et de l’abondance de quelques espèces.
- Le renforcement des liens entre les gestionnaires d’aires marines protégées, les scientifiques et les observateurs sous-marins permettant de construire des partenariats forts autour d’un objectif commun : la protection de la mer.
Les plongeurs, en bouteille ou en plongée libre (apnée, pêche, notamment) sont depuis longtemps impliqués sur ces questions mais de façon ponctuelle. Leur capacité à participer et promouvoir des programmes d’inventaires, de suivis ou de connaissance de la vie marine est immense, allant de la remontée d’information sur la présence de Caulerpa taxifolia, par exemple, en Méditerranée, à la participation à des inventaires très précis ayant conclu à l’identification de Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Floristique et Faunistique en Mer (ZNIEFF) en Bretagne notamment.
La FFESSM, fondée en 1955, agréée par le Ministère chargé des sports et délégataire de l’Etat, regroupant plus de 140 000 licenciés, se présente comme un acteur incontournable. Elle s’est par ailleurs investie sur la Charte Internationale du Plongeur Responsable et est membre du Comité National de Concertation sur les aires marines protégées depuis 2006. Même si le monde de la plongée n’est pas uniquement représenté par la FFESSM, les questions développées autour de la protection de l’environnement sont largement partagées.
Le Grenelle de la Mer : un océan de projets à concrétiser…
Dans le Grenelle de la mer mis en œuvre par le Ministère du développement durable, plusieurs engagements indiquent de très nombreux points de convergences entre l’Agence des aires marines protégées et la FFESSM :
- l’encouragement de la plongée sous-marine dans le cadre d’une gestion intégrée au service de la protection, de la découverte, et du respect du milieu sous-marin (engagement 57 b),
- la promotion des pratiques sportives comme vecteur de sensibilisation et d’éducation des différents publics aux valeurs et comportements adéquats aux espaces littoraux et marins (engagement 104 a),
- la réalisation d’un état de référence et l’accélération de l’exploration des mers et des fonds via ‘la coordination et la production de connaissances […]’ (engagement 120 a) et la mise ‘en place les moyens financiers nécessaires à l’acquisition des données’ (engagement 120 b),
De fait, la signature de cette convention cadre favorisera cette démarche partenariale autour d’objectifs communs. Le réseau de plongeurs est un des axes forts de cette démarche mais d’autres actions seront envisagées et développées par la suite.
Le réseau d’observateurs en plongée, un dispositif clé de ce partenariat
Favoriser et accroître l’implication des observateurs sous-marins à travers des campagnes de collectes ou de relevés qui participent d’une sensibilisation et d’une démarche éco-volontaire plus larges vis-à-vis de la biodiversité marine correspond pleinement à l’esprit de l’année 2010, année internationale de la biodiversité. .
Démultiplier les observations, rendre compte via des systèmes sécurisés, affiner le regard sur le ce fragile espace sous-marin que fréquente le plongeur, tenir en éveil l’observateur sur les répercussions locales des changements globaux, tels sont les grands objectifs de 20 000 yeux sous les mers ! Créer du lien entre toutes ces initiatives, les différents enjeux et les questions qui se posent, participera nécessairement d’une meilleure adhésion au principe général de protéger la mer qui se concrétise aussi par la mise en place d’aires marines protégées : c’est la finalité que souhaite atteindre l’Agence des aires marines protégées.
« 20 000 yeux sous les mers » va se décliner en deux temps. D’abord, faire un état des lieux et bien structurer le projet qui fixe comme priorités le partenariat, la lisibilité nationale et l’accompagnement des dynamiques en cours ou à développer (Vigie nature par exemple).
Dans les prochaines semaines, avec l’ensemble des parties prenantes et en lien avec le Ministère du développement durable, l’Agence des aires marines protégées et la société BC Link, prestataire retenu par marché public, mettront en place un comité de suivi du projet et travailleront sur un site internet dédié. Procéder au référencement le plus exhaustif possible en termes de réseaux de plongeurs déjà existants, d’actions en cours ou à développer, de besoins d’accompagnement, de protocoles, de correspondants-réseaux potentiels, constituera la part la plus importante de la première partie du cahier des charges.
En parallèle, des réflexions seront menées au niveau du Parc Naturel Marin d’Iroise afin de lancer pour l’été prochain, en tant que site-test, une opération coordonnée de type « vigie-nature » pour quelques espèces de par leur rareté supposée, de par leur statut de protection associé ou en tant qu’espèce indicatrice d’une perturbation ou d’un état de conservation du milieu marin. Ce sera la première étape de la phase d’animation de ce projet.
Source : Agence des aires marines protégées
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