L'Institut Géologique et Minier d'Espagne (IGME) propose un cycle de conférences sur les impacts économiques et environnementaux de l'exploitation intensive des aquifères. La première de ces conférences, intitulée "Gestion des eaux souterraines dans les zones semi-arides, études du Moyen- orient et du sud-est espagnol" a ouvert le débat au sein de la Fondation Gómez Pardo de Madrid où se sont réunis des experts internationaux d'Israël, du Royaume- Uni et d'Espagne dans le cadre d'une convention de collaboration entre le IGME et la Fondation Institut Euroméditerranéen de l'Eau (F-IEA).
L'objectif de cet accord est de renforcer les liens de la coopération scientifique internationale entre les chercheurs de ces trois pays, et d'améliorer les connaissances en matière de ressources hydriques soumises à de fortes pressions. Les zones arides et semi-arides occupent plus d'un tiers de la superficie de la planète et l'eau demeure une ressource stratégique qui conditionne le développement socio-économique des populations.
Dans la plupart des pays, les décisions relatives aux problèmes liés à l'eau et aux eaux souterraines, sont basées sur des registres historiques limités. De plus, il existe peu de rapports scientifiques et les données restent incomplètes ; ce qui rend cette gestion d'autant plus précaire. Il est par conséquent important de développer des stratégies capables d'anticiper les effets possibles face aux différentes utilisations de l'eau.
A titre d'exemple, l'un des experts britanniques a insisté sur la nécessité de développer des modèles intégrés de gestion qui puisse tenir compte de différents aspects qui sont impliqués : hydrologiques, socio-économiques, environnementaux, législatifs, culturels et politiques. Ils se rapprocheraient des "Modèles bayésiens" tel que celui publié récemment dans la revue scientifique "Water Resources Management Journal" par des chercheurs de l'Institut Géologique et Minier d'Espagne (IGME), l’Université de Grenade et l'Université Polytechnique de Madrid (UPM). Il s'agit d'une nouvelle méthodologie pour une gestion efficace et durable des eaux souterraines dans les zones semi-arides qui permettra une valorisation des impacts socio-économiques et environnementaux dans les systèmes hydriques comportant ces caractéristiques.
Cette recherche, dirigée par José Luis Garcia- Aróstegui (IGME) et José Benavente, chercheur de l'Université de Grenade, s'est basée sur l'étude de la région du haut plateau de Murcia. Il s'agit d'une zone isolée des grandes infrastructures hydrauliques du sud- est espagnol, où l'eau souterraine provient de quatre aquifères, qui constituent l'unique ressource en eau disponible pour tous les usages depuis les années 60, où les volumes exploités ont largement dépassé les stocks naturels des aquifères.
Ces travaux supposent une simulation de trois scénarios différents, fournissant différentes options afin d'évaluer les impacts socio-économiques et environnementaux dans les systèmes hydriques souterrains soumis à d'extrêmes pressions. La conclusion de l'étude montre que la récupération de l'aquifère se fait à long terme et qu'elle entraîne des impacts économiques importants.
Source : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/62365.htm
L'objectif de cet accord est de renforcer les liens de la coopération scientifique internationale entre les chercheurs de ces trois pays, et d'améliorer les connaissances en matière de ressources hydriques soumises à de fortes pressions. Les zones arides et semi-arides occupent plus d'un tiers de la superficie de la planète et l'eau demeure une ressource stratégique qui conditionne le développement socio-économique des populations.
Dans la plupart des pays, les décisions relatives aux problèmes liés à l'eau et aux eaux souterraines, sont basées sur des registres historiques limités. De plus, il existe peu de rapports scientifiques et les données restent incomplètes ; ce qui rend cette gestion d'autant plus précaire. Il est par conséquent important de développer des stratégies capables d'anticiper les effets possibles face aux différentes utilisations de l'eau.
A titre d'exemple, l'un des experts britanniques a insisté sur la nécessité de développer des modèles intégrés de gestion qui puisse tenir compte de différents aspects qui sont impliqués : hydrologiques, socio-économiques, environnementaux, législatifs, culturels et politiques. Ils se rapprocheraient des "Modèles bayésiens" tel que celui publié récemment dans la revue scientifique "Water Resources Management Journal" par des chercheurs de l'Institut Géologique et Minier d'Espagne (IGME), l’Université de Grenade et l'Université Polytechnique de Madrid (UPM). Il s'agit d'une nouvelle méthodologie pour une gestion efficace et durable des eaux souterraines dans les zones semi-arides qui permettra une valorisation des impacts socio-économiques et environnementaux dans les systèmes hydriques comportant ces caractéristiques.
Cette recherche, dirigée par José Luis Garcia- Aróstegui (IGME) et José Benavente, chercheur de l'Université de Grenade, s'est basée sur l'étude de la région du haut plateau de Murcia. Il s'agit d'une zone isolée des grandes infrastructures hydrauliques du sud- est espagnol, où l'eau souterraine provient de quatre aquifères, qui constituent l'unique ressource en eau disponible pour tous les usages depuis les années 60, où les volumes exploités ont largement dépassé les stocks naturels des aquifères.
Ces travaux supposent une simulation de trois scénarios différents, fournissant différentes options afin d'évaluer les impacts socio-économiques et environnementaux dans les systèmes hydriques souterrains soumis à d'extrêmes pressions. La conclusion de l'étude montre que la récupération de l'aquifère se fait à long terme et qu'elle entraîne des impacts économiques importants.
Source : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/62365.htm
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