vendredi 23 avril 2010

Près de 50% des populations urbaines souffrent d’une maladie liée au manque d’eau et d’assainissement

Près de la moitié de la population urbaine en Afrique souffre au moins d’une maladie imputable au manque d’eau potable et de service approprié d’assainissement, affirme Dr Malang Coly, expert de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
‘Les gouvernements sont confrontés à l’énorme défi de veiller à ce que les services essentiels tels que les soins de santé, l’approvisionnement en eau l’habitat et la gestion des déchets solides soient adéquatement assurés pour répondre aux besoins croissants de la population’’, a dit docteur Coly.
Il s’exprimait mercredi au grand terrain des Parcelles Assainies à l’occasion des festivités marquant la Journée mondiale de la santé sous le thème : ‘’Urbanisation et Santé’’.
Ce thème retenu par l’OMS vise, selon l’organisme onusien, à prendre en compte les conséquences de l’urbanisation sur la santé collective à l’échelle mondiale et pour chacun des individus de la planète.
Il s’agit de sensibiliser les gouvernements, les organisations internationales, le secteur privé et la société civile sur les enjeux de la santé liés à l’urbanisation et sur la nécessité d’y faire face par le biais de politique urbaines, l’aménagement urbain et de l’action intersectorielle, précise un document remis à la presse.
L’OMS veut aussi engager des actions portant sur les risques sanitaires liés à l’urbanisation, notamment, les risques environnementaux, l’exposition aux facteurs de risque entraînant des maladies transmissibles et maladies non transmissibles, la violence, les accidents de la route et les situations d’urgence sanitaire.
Le document relève en outre qu’il faut démontrer que des actions et mesures efficaces peuvent être entreprises par les administrations locales pour promouvoir la santé en milieu urbain, et ainsi, créer un meilleur cadre de vie pour les citoyens, un meilleur environnement pour attirer les investissements.
Le Dr Malang Coly a constaté l’accroissement rapide et la prolifération des bidonvilles dans nombre de villes. Il a aussi relevé que le surpeuplement et l’état général de l’habitat dans ces bidonvilles où vivent la majorité des populations constituent une source de préoccupation majeure.
‘’Les pauvres qui vivent dans les zones urbanisés non planifiées souffrent de manière disproportionnée d’un large éventail de maladies’’, adit l’expert de l’OMS.
Selon lui, le régime alimentaire par soin et l’inactivité physique parmi les pauvres en milieu urbain contribuent à accroître le risque de développer des maladies non transmissibles, telles que l’obésité, l’hypertension et les maladies cardiovasculaires.
Source : APS

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