Selon un communiqué diffusé à l’occasion de la journée mondiale de l’eau, l’office national de l’eau et des milieux aquatiques (ONEMA), et le Cemagref, institut de recherche en sciences et technologies pour l'environnement, vont conjuguer leurs compétences et leurs savoirs scientifiques et techniques au service des plans d’eau (naturels ou artificiels). L’objectif principal est de produire les connaissances,, manquantes qui sont nécessaires pour restaurer l’état des plans d’eau comme l’exige la directive-cadre sur l’eau (DCE).
Pour répondre aux objectifs de la DCE de restaurer le bon état des eaux ou de préserver les milieux non dégradés d’ici à 2015, la France s’est engagée dans une politique de l’eau ambitieuse qui nécessite de disposer de connaissances étendues sur la ressource en eau et les milieux aquatiques.
La France compte 439 plans d’eau d’une surface supérieure à 50 hectares dont 84 % sont artificiels ou fortement modifiés. A ce jour, les données disponibles montrent que 16% de ces masses d’eau sont en bon état écologique (biologie, macropolluants dont nitrates, phosphore, …) et que 30 % sont en bon état chimique (concentration de substances chimiques ne dépassant pas les normes de qualité environnementale). Cependant, l’état qualitatif n’a pas pu être déterminé par manque de données dans respectivement 45 % des cas pour l’état écologique et 67% pour l’état chimique. Ce défaut de connaissance pour les plans d’eau est très supérieur à celui constaté pour les cours d’eau, qui bénéficient de plus longues chroniques de données.
Afin d’améliorer les connaissances pour mieux comprendre le fonctionnement des plans d’eau et développer les outils permettant de mieux les gérer, l’Onema et le Cemagref mettent en place pour quatre années, dans les locaux du Cemagref à Aix en Provence, une équipe de 12 personnes dédiée à l’hydroécologie des plans d’eau. Ce groupe va se consacrer à quatre types d’actions :
- L’amélioration des connaissances sur le fonctionnement des plans d’eau en fonction de leurs caractéristiques naturelles et des pressions qu’ils subissent. C’est, par exemple, la construction de protocoles et d’indicateurs pour qualifier l’état d’un plan d’eau en termes de biologie (poissons, macro-invertébrés, macrophytes et phytoplancton), d’hydromorphologie (qualité des berges, hydrologie, variation des niveaux d’eau…) et également de chimie (définition des limites acceptables de la concentration de différents macro-polluants par exemple).
- La mise au point de méthodes et d’outils nécessaires aux gestionnaires des plans d’eau afin notamment de procéder à des diagnostics pertinents (identification de l’impact relatif des différentes pressions que subissent un plan d’eau) et de simuler les résultats attendus de scénarii de gestion, permettant ainsi d’éclairer la décision.
- L’appui technique aux acteurs de terrain sur des opérations de gestion complexes (notamment dans le cadre de restauration globale prenant en compte les équilibres chimiques, hydromorphologiques et biologiques) et la capitalisation des retours d’expérience, essentielle pour progresser dans la connaissance opérationnelle.
- La diffusion et la valorisation des connaissances opérationnelles et des outils, ainsi que la formation des gestionnaires.
Après les équipes de Toulouse sur l’écohydraulique et de Lyon sur l’hydroécologie des cours d’eau, le groupe d’Aix en Provence est le troisième pôle d’études et de recherche créé conjointement par l’Onema et le Cemagref.
Pour répondre aux objectifs de la DCE de restaurer le bon état des eaux ou de préserver les milieux non dégradés d’ici à 2015, la France s’est engagée dans une politique de l’eau ambitieuse qui nécessite de disposer de connaissances étendues sur la ressource en eau et les milieux aquatiques.
La France compte 439 plans d’eau d’une surface supérieure à 50 hectares dont 84 % sont artificiels ou fortement modifiés. A ce jour, les données disponibles montrent que 16% de ces masses d’eau sont en bon état écologique (biologie, macropolluants dont nitrates, phosphore, …) et que 30 % sont en bon état chimique (concentration de substances chimiques ne dépassant pas les normes de qualité environnementale). Cependant, l’état qualitatif n’a pas pu être déterminé par manque de données dans respectivement 45 % des cas pour l’état écologique et 67% pour l’état chimique. Ce défaut de connaissance pour les plans d’eau est très supérieur à celui constaté pour les cours d’eau, qui bénéficient de plus longues chroniques de données.
Afin d’améliorer les connaissances pour mieux comprendre le fonctionnement des plans d’eau et développer les outils permettant de mieux les gérer, l’Onema et le Cemagref mettent en place pour quatre années, dans les locaux du Cemagref à Aix en Provence, une équipe de 12 personnes dédiée à l’hydroécologie des plans d’eau. Ce groupe va se consacrer à quatre types d’actions :
- L’amélioration des connaissances sur le fonctionnement des plans d’eau en fonction de leurs caractéristiques naturelles et des pressions qu’ils subissent. C’est, par exemple, la construction de protocoles et d’indicateurs pour qualifier l’état d’un plan d’eau en termes de biologie (poissons, macro-invertébrés, macrophytes et phytoplancton), d’hydromorphologie (qualité des berges, hydrologie, variation des niveaux d’eau…) et également de chimie (définition des limites acceptables de la concentration de différents macro-polluants par exemple).
- La mise au point de méthodes et d’outils nécessaires aux gestionnaires des plans d’eau afin notamment de procéder à des diagnostics pertinents (identification de l’impact relatif des différentes pressions que subissent un plan d’eau) et de simuler les résultats attendus de scénarii de gestion, permettant ainsi d’éclairer la décision.
- L’appui technique aux acteurs de terrain sur des opérations de gestion complexes (notamment dans le cadre de restauration globale prenant en compte les équilibres chimiques, hydromorphologiques et biologiques) et la capitalisation des retours d’expérience, essentielle pour progresser dans la connaissance opérationnelle.
- La diffusion et la valorisation des connaissances opérationnelles et des outils, ainsi que la formation des gestionnaires.
Après les équipes de Toulouse sur l’écohydraulique et de Lyon sur l’hydroécologie des cours d’eau, le groupe d’Aix en Provence est le troisième pôle d’études et de recherche créé conjointement par l’Onema et le Cemagref.
1 commentaire:
I apologise, but, in my opinion, you are not right. I suggest it to discuss. Write to me in PM.
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