Le comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire (CIADT) qui s'est tenu mardi 18 mai à Paris a labellisé six nouveaux pôles de compétitivité. Parmi eux, un pôle "Eau" à vocation mondiale implanté à Montpellier.
L 'eau en Languedoc-Roussillon, ce sont déjà 750 chercheurs soit le tiers du potentiel scientifique français de recherche sur l'eau et des entreprises déjà organisées en réseau au sein de Swelia. Cette fois-ci c'est fait : moins de dix jours après la visite de Christian Estrosi, ministre de l'Industrie, venu annoncer sans le dire officiellement que Montpellier allait accueillir un nouveau pôle à vocation mondiale de compétitivité autour de l'eau (lire L'Indépendant du 30 avril), un comité interministériel l'a confirmé mardi à Paris ! Axé sur les écotechnologies de l'eau, le futur pôle coordonnera des structures implantées en Languedoc-Roussillon, Provence Alpes Côte d'Azur et Midi-Pyrénées. Des partenariats ont déjà été formalisés avec les pôles Mer, Risques et Derbi. Objectif du pôle : "mieux gérer les ressources et les usages en eau contraints par les changements globaux", en privilégiant trois axes stratégiques, l'identification et la mobilisation des ressources en eau, la gestion concertée des ressources et des usages et la réutilisation des eaux de toute origine.
Bien qu'il n'ait pas été retenu lors de précédentes labellisations de pôles de compétitivité, ce projet bénéficiait du fort soutien des pouvoirs publics qui ont tout de suite encouragé sa vocation mondiale. Il est vrai que l'ILEE (Institut Languedocien de Recherche sur l'Eau et l'Environnement) rassemble à Montpellier près de 750 scientifiques, ainsi que pratiquement tous les établissements français de recherche et d'enseignement supérieur intervenant dans le domaine des sciences de l'eau et de l'environnement. C'est un dispositif unique en France où il n'y a pas d'autre exemple d'une telle concentration autour de l'eau. Il n'y a pas non plus d'équivalent au plan européen.
Des multinationales en soutien
Autre atout du nouveau pôle et qui a fortement joué en faveur de sa reconnaissance, il s'appuie sur l'association VERSeau créée en 1983. Portée par les collectivités et les centres de recherche, elle a fédéré le savoir régional autour de l'eau et surtout les entreprises avec la création en 2006 de Swélia. Cette association regroupe à ce jour 70 entreprises régionales employant près de 4 000 personnes pour un chiffre d'affaires de l'ordre de 700 millions d'euros. Le cluster "eau", préfiguration du pôle de compétitivité, présidé par Jean-Pierre Buchoud, directeur régional de Veolia Eau a reçu l'adhésion de Veolia Environnement, Suez Environnement, Egis Eau, Nestlé Waters, Danone, etc. IBM est également partie prenante. Après Dublin (défis environnementaux) et Amsterdam (gestion des crues et des digues), c'est à Montpellier qu'IBM vient de décider d'implanter son troisième centre d'excellence européen sur la gestion de l'eau. Grâce à l'utilisation des capacités de modélisation de son centre de calcul hébergé depuis dix ans à Montpellier, IBM étudiera notamment l'impact du changement climatique sur les ressources en eau de la région. Enfin, l'IWRA (International Water Ressources Association) qui regroupe 262 membres de 4 5 pays, vient d'installer son bureau exécutif au sein de VERSeau.
Source : l’Indépendant
L 'eau en Languedoc-Roussillon, ce sont déjà 750 chercheurs soit le tiers du potentiel scientifique français de recherche sur l'eau et des entreprises déjà organisées en réseau au sein de Swelia. Cette fois-ci c'est fait : moins de dix jours après la visite de Christian Estrosi, ministre de l'Industrie, venu annoncer sans le dire officiellement que Montpellier allait accueillir un nouveau pôle à vocation mondiale de compétitivité autour de l'eau (lire L'Indépendant du 30 avril), un comité interministériel l'a confirmé mardi à Paris ! Axé sur les écotechnologies de l'eau, le futur pôle coordonnera des structures implantées en Languedoc-Roussillon, Provence Alpes Côte d'Azur et Midi-Pyrénées. Des partenariats ont déjà été formalisés avec les pôles Mer, Risques et Derbi. Objectif du pôle : "mieux gérer les ressources et les usages en eau contraints par les changements globaux", en privilégiant trois axes stratégiques, l'identification et la mobilisation des ressources en eau, la gestion concertée des ressources et des usages et la réutilisation des eaux de toute origine.
Bien qu'il n'ait pas été retenu lors de précédentes labellisations de pôles de compétitivité, ce projet bénéficiait du fort soutien des pouvoirs publics qui ont tout de suite encouragé sa vocation mondiale. Il est vrai que l'ILEE (Institut Languedocien de Recherche sur l'Eau et l'Environnement) rassemble à Montpellier près de 750 scientifiques, ainsi que pratiquement tous les établissements français de recherche et d'enseignement supérieur intervenant dans le domaine des sciences de l'eau et de l'environnement. C'est un dispositif unique en France où il n'y a pas d'autre exemple d'une telle concentration autour de l'eau. Il n'y a pas non plus d'équivalent au plan européen.
Des multinationales en soutien
Autre atout du nouveau pôle et qui a fortement joué en faveur de sa reconnaissance, il s'appuie sur l'association VERSeau créée en 1983. Portée par les collectivités et les centres de recherche, elle a fédéré le savoir régional autour de l'eau et surtout les entreprises avec la création en 2006 de Swélia. Cette association regroupe à ce jour 70 entreprises régionales employant près de 4 000 personnes pour un chiffre d'affaires de l'ordre de 700 millions d'euros. Le cluster "eau", préfiguration du pôle de compétitivité, présidé par Jean-Pierre Buchoud, directeur régional de Veolia Eau a reçu l'adhésion de Veolia Environnement, Suez Environnement, Egis Eau, Nestlé Waters, Danone, etc. IBM est également partie prenante. Après Dublin (défis environnementaux) et Amsterdam (gestion des crues et des digues), c'est à Montpellier qu'IBM vient de décider d'implanter son troisième centre d'excellence européen sur la gestion de l'eau. Grâce à l'utilisation des capacités de modélisation de son centre de calcul hébergé depuis dix ans à Montpellier, IBM étudiera notamment l'impact du changement climatique sur les ressources en eau de la région. Enfin, l'IWRA (International Water Ressources Association) qui regroupe 262 membres de 4 5 pays, vient d'installer son bureau exécutif au sein de VERSeau.
Source : l’Indépendant
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RECYCLAGE DES EAUX DE LA STATION D’EPURATION MAERA DE MONTPELLIER AGGLOMERATION
Le recyclage de l'eau apparait comme un impératif afin de lutter contre la raréfaction de l’eau.
Grâce à la réutilisation de l'eau, les eaux recyclées ne seraient plus envisagées comme un problème de mise au rebut mais comme une véritable ressource.
Par courrier du 2 Juillet 2010, j’ai demandé à monsieur le Président délégué de la commission Environnement et Vice-président de l’Agglomération de Montpellier, Monsieur Christian VALETTE, d’être l’initiateur auprès de l’Aglomération de MONTPELLIER d’une étude de faisabilité d’aménagement partielle du site de l’ancienne décharge du Thôt par des zones humides en jardins filtrants. ( Je n’ai pas de réponse de l’Agglomération de Montpellier à ce jour )
Le but de cette étude consisterait à réutiliser par filtrage les eaux sortant de la station Maera afin d’alimenter le Lez pour son étiage et l’arrosage pour l’agriculture.
Les rejets de la station d’épuration Maera seraient véhiculés à partir de la canalisation existante afin d’alimenter les jardins. L’eau ainsi recyclée pourrait être stockée dans un lieu à déterminer ( sur le site du Thôt, Maera, BRL…).
La création de zones humides en périphérie de la décharge du Thôt permettrait également une dépollution du sol et de l’air.
Maera rejette en mer environ 100 000m3 par jour et 130 000m3 à terme, dont 5 à 10 % d’eau polluée.
Aujourd’hui, c’est notre mer qui a la charge d’éliminer les polluants, ce qu’elle ne réussit pas toujours à faire pour tous les micropolluants présents. Dans les cas défavorables, avec la conjugaison des vents et des courants marins, la grande bleue peut nous retourner une partie de cette pollution vers nos plages, sans oublier les risques liés aux modifications du milieu marin.
La création de jardins filtrants sur le site du thôt serait plus efficace, moins onéreux et plus écologique que le rejet direct en mer. L’eau ainsi dépolluée serait réutilisable aussi bien pour l’étiage du Lez que pour l’agriculture.
Grâce à la réutilisation de l'eau, les eaux recyclées de Maera ne seraient plus envisagées comme un problème de mise au rebut mais comme une véritable ressource.
Je valorise l’eau rejetée à la mer à environ 10 Millions d’euros par an (pour un prix d’achat de 0,22€ le m3 d’une eau réutilisable).
Si le réchauffement climatique se confirme, les besoins d’irrigation agricole seront plus importants. Il sera donc nécessaire d’investir pour de nouvelles ressources en eau.
Dans le cadre du développement durable, le bilan environnemental et économique pourrait être le suivant :
Bilan environnemental :
- Ne plus polluer la Méditerranée et lever l’hypothèque des ressources balnéaires et touristiques.
- Permettre une réserve en eau pour l’étiage du Lez et l’agriculture…
- Améliorer l’esthétique actuelle et l’aménagement paysager de plusieurs hectares par des jardins filtrants sur la décharge actuelle (laissant la possibilité de compléter l’espace restant avec des panneaux photovoltaïques).
- Préserver l’environnement de la décharge du Thôt en périphérie par une dépollution du sol contaminé et assainir les eaux usées qui s’en écoulent (lixiviats) et l’air chargé de composés chimiques…Les plantes sont capables de remplacer l’industrie, elles dégradent les composés chimiques complexes, qu’elles utilisent pour se nourrir, et leurs racines abritent des microorganismes, qui font le même travail que les stations d’épuration.
Bilan financier prévisionnel :
- Valoriser environ 80% de l’eau qui est actuellement rejetée en mer en pure perte (soit l’équivalent de 8 Millions d’euros/an).
- Alimenter le Lez pour son étiage, soit une économie d’environ 2 Millions d’euros annuel (c’est l’eau du bas rhône qui alimente actuellement l’étiage du Lez par BRL).
La période actuelle est propice à la réflexion d'un système plus moral, plus humain et plus axé sur la durabilité.
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