La politique adoptée par le Maroc dans le domaine de la mobilisation et de la préservation de ses ressources hydriques lui a permis de triompher des problèmes nés de la pénurie de l'eau durant les années de sécheresse, a affirmé, vendredi à Beyrouth, Maati Benkaddour, membre de la chambre des conseillers, qui conduit la délégation marocaine aux travaux d'un congrès parlementaire sur les ressources hydrauliques, ouvert jeudi dans la capitale libanaise
Cette politique, qui se décline notamment à travers la construction d'un nombre important de barrages à travers tout le pays, a permis également au Maroc d'atténuer les effets néfastes des inondations, de sédentariser les populations sur leurs terres, et de surcroit, d'endiguer l'exode rural en particulier dans les périmètres irrigués, a souligné M. Bekaddour .
Le Maroc a ainsi construit 18 grands barrages avec une capacité de retenue de plus de 16 milliards de mètres cubes, a rappelé le responsable marocain, précisant que ce faisant, le Royaume a pu mettre à disposition de ses populations de l'eau potable et des eaux destinées au secteur industriel.
Ces barrages ont permis l'irrigation de plus d'un million d'hectares, la production de l'énergie électrique ainsi que l'alimentation de la nappe phréatique. Ces ouvrages ont ainsi grandement contribué à la sécurité hydrique du pays, a dit M. Bekaddour.
Malgré toutes ces réalisations, le problème des ressources hydrauliques demeure l'un des sujets qui focalisent l'intérêt des pouvoirs publics au Maroc, a ajouté le parlementaire marocain, rappelant que le département de l'eau et de l'environnement avait organisé en 2007 des forums de dialogue national qui avaient abouti à l'adoption d'une nouvelle stratégie nationale en vue de résoudre l'épineux problème de la rareté des ressources hydriques, en privilégiant notamment la bonne gouvernance et les mécanismes de l'économie de l'eau et de lutte contre la pollution à travers la réutilisation des eaux usées et le dessalement de l'eau de mer.
Cette stratégie se base en particulier sur la construction de grands barrages pour la mobilisation des eaux de surface et la mise en œuvre du plan national de lutte contre les inondations par la construction de nouveaux ouvrages pour la collecte des eaux dans les régions menacées d'inondations.
Pour ce qui est de la politique du Maroc en matière de protection de l'environnement, M. Benkaddour a souligné que grâce aux orientations de S.M. le Roi, le Royaume a adopté au début de cette année, une stratégie nationale de protection de l'environnement qui fait de cette question un axe fondamental dans le processus de son développement économique et social.
SM le Roi avait réitéré cet engagement dans le message adressé au sommet de Copenhague sur l'environnement et dans lequel le Souverain avait souligné que le Maroc place la question de la protection de l'environnement au cœur de son programme de développement.
M. Benkaddour a rappelé que cette stratégie se traduira dans les faits par la création de 16 observatoires régionaux de l'environnement qui seront chargés d'élaborer des rapports annuels sur l'état de l'environnement et de corriger les dysfonctionnements qui pourraient être relevés en la matière.
Le parlementaire marocain a d'autre part évoqué la situation des ressources hydrauliques dans le monde arabe, en soulignant que la rareté de ces ressources est due à la prévalence d'un climat aride et semi aride dans le monde arabe, à la faiblesse des nappes phréatiques, à la croissance démographique et à l'exploitation non rationnelle de ces mêmes ressources.
«Nous sommes tous appelés à traiter le problème des ressources hydriques avec sagesse en associant toutes les composantes de nos sociétés et les institutions arabes spécialisées», a indiqué M. Benkaddour, ajoutant que le Maroc est entièrement disposé à œuvrer de concert avec les pays arabes et les instances internationales en vue d'attirer l'attention sur l'exploitation à outrance, par Israël, des ressources hydrauliques de la Palestine et du Golan occupé au su et au vu de la communauté internationale.
Le Congrès de Beyrouth se penchera, trois jours durant, sur les politiques mises en œuvre pour palier la pénurie de l'eau dans le monde arabe, les conventions signées en ce sens et les relations avec les pays voisins (Turquie et Iran).
Source : mpa
Cette politique, qui se décline notamment à travers la construction d'un nombre important de barrages à travers tout le pays, a permis également au Maroc d'atténuer les effets néfastes des inondations, de sédentariser les populations sur leurs terres, et de surcroit, d'endiguer l'exode rural en particulier dans les périmètres irrigués, a souligné M. Bekaddour .
Le Maroc a ainsi construit 18 grands barrages avec une capacité de retenue de plus de 16 milliards de mètres cubes, a rappelé le responsable marocain, précisant que ce faisant, le Royaume a pu mettre à disposition de ses populations de l'eau potable et des eaux destinées au secteur industriel.
Ces barrages ont permis l'irrigation de plus d'un million d'hectares, la production de l'énergie électrique ainsi que l'alimentation de la nappe phréatique. Ces ouvrages ont ainsi grandement contribué à la sécurité hydrique du pays, a dit M. Bekaddour.
Malgré toutes ces réalisations, le problème des ressources hydrauliques demeure l'un des sujets qui focalisent l'intérêt des pouvoirs publics au Maroc, a ajouté le parlementaire marocain, rappelant que le département de l'eau et de l'environnement avait organisé en 2007 des forums de dialogue national qui avaient abouti à l'adoption d'une nouvelle stratégie nationale en vue de résoudre l'épineux problème de la rareté des ressources hydriques, en privilégiant notamment la bonne gouvernance et les mécanismes de l'économie de l'eau et de lutte contre la pollution à travers la réutilisation des eaux usées et le dessalement de l'eau de mer.
Cette stratégie se base en particulier sur la construction de grands barrages pour la mobilisation des eaux de surface et la mise en œuvre du plan national de lutte contre les inondations par la construction de nouveaux ouvrages pour la collecte des eaux dans les régions menacées d'inondations.
Pour ce qui est de la politique du Maroc en matière de protection de l'environnement, M. Benkaddour a souligné que grâce aux orientations de S.M. le Roi, le Royaume a adopté au début de cette année, une stratégie nationale de protection de l'environnement qui fait de cette question un axe fondamental dans le processus de son développement économique et social.
SM le Roi avait réitéré cet engagement dans le message adressé au sommet de Copenhague sur l'environnement et dans lequel le Souverain avait souligné que le Maroc place la question de la protection de l'environnement au cœur de son programme de développement.
M. Benkaddour a rappelé que cette stratégie se traduira dans les faits par la création de 16 observatoires régionaux de l'environnement qui seront chargés d'élaborer des rapports annuels sur l'état de l'environnement et de corriger les dysfonctionnements qui pourraient être relevés en la matière.
Le parlementaire marocain a d'autre part évoqué la situation des ressources hydrauliques dans le monde arabe, en soulignant que la rareté de ces ressources est due à la prévalence d'un climat aride et semi aride dans le monde arabe, à la faiblesse des nappes phréatiques, à la croissance démographique et à l'exploitation non rationnelle de ces mêmes ressources.
«Nous sommes tous appelés à traiter le problème des ressources hydriques avec sagesse en associant toutes les composantes de nos sociétés et les institutions arabes spécialisées», a indiqué M. Benkaddour, ajoutant que le Maroc est entièrement disposé à œuvrer de concert avec les pays arabes et les instances internationales en vue d'attirer l'attention sur l'exploitation à outrance, par Israël, des ressources hydrauliques de la Palestine et du Golan occupé au su et au vu de la communauté internationale.
Le Congrès de Beyrouth se penchera, trois jours durant, sur les politiques mises en œuvre pour palier la pénurie de l'eau dans le monde arabe, les conventions signées en ce sens et les relations avec les pays voisins (Turquie et Iran).
Source : mpa
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