Eternel sujet de convoitise, le fleuve Jourdain, qui fait la frontière entre la Cisjordanie, Israël et la Jordanie, est aujourd’hui menacé d’assèchement en plusieurs endroits. C’est ce qu’annonce la FoEME (organisation de défense de l’environnement Amis de la Terre/Proche Orient).
En effet, bien loin des ‘eaux débordantes’ relatées dans la Bible ou du ‘bruit assourdissant de ses eaux tumultueuses’ décrit en 1847 par un officier de la marine américaine, le Jourdain n’est plus actuellement, à certains endroits qu’un petit filet d’eau que l’on peut aisément traverser à pied sans danger.
Gidon Bromberg, directeur du FoEME, déclare ainsi dans ce sens : "On peut presque franchir ce fleuve d'un bond. A certains endroits, on n'a même pas besoin de sauter, on peut le traverser à pied, l'eau arrivant à hauteur de la cheville".
Comment en est-on arrivé là ?
Tout d’abord, le détournement du fleuve par les différents pays qu’il traverse a commencé a appauvrir son débit. En effet, en 50 ans, c’est environ 98 % du fleuve qui a été détourné afin de pouvoir subvenir aux besoins d’eau potable et d’irrigation agricole.
De plus, les dernières mesures visant à protéger le Jourdain de la pollution sont en train, de fait, de le faire mourir à petit feu. En arrêtant de rejeter directement dans le fleuve les eaux usées en les dirigeant vers des stations d’épuration, le fleuve n’est plus approvisionné et s’assèche peu à peu. Après leur traitement, les eaux seront en effet directement redirigées pour un usage agricole.
Ce projet de protection du fleuve est salué et encouragé par les écologistes, mais ceux ci estiment urgent de trouver une solution pour réapprovisionner le Jourdain par le lac de Tibériade, des rivières environnantes ou le reversement d’une partie de l’eau traitée, sans cela, ils prévoient une disparition du fleuve, en divers endroits, d’ici 2011.
Le ministre israélien de la Protection de l’environnement, Alon Zask, déclarait à ce sujet : "Nous avons un plan pour le Jourdain (en évoquant le projet de pompage de l’eau dans le lac de Tibériade), mais il faut des décennies pour restaurer et réhabiliter un fleuve".
Le contexte politique complexe de la région ne devrait pas faciliter les initiatives et aura un impact direct sur la situation du fleuve.
Source : Nouvelobs
En effet, bien loin des ‘eaux débordantes’ relatées dans la Bible ou du ‘bruit assourdissant de ses eaux tumultueuses’ décrit en 1847 par un officier de la marine américaine, le Jourdain n’est plus actuellement, à certains endroits qu’un petit filet d’eau que l’on peut aisément traverser à pied sans danger.
Gidon Bromberg, directeur du FoEME, déclare ainsi dans ce sens : "On peut presque franchir ce fleuve d'un bond. A certains endroits, on n'a même pas besoin de sauter, on peut le traverser à pied, l'eau arrivant à hauteur de la cheville".
Comment en est-on arrivé là ?
Tout d’abord, le détournement du fleuve par les différents pays qu’il traverse a commencé a appauvrir son débit. En effet, en 50 ans, c’est environ 98 % du fleuve qui a été détourné afin de pouvoir subvenir aux besoins d’eau potable et d’irrigation agricole.
De plus, les dernières mesures visant à protéger le Jourdain de la pollution sont en train, de fait, de le faire mourir à petit feu. En arrêtant de rejeter directement dans le fleuve les eaux usées en les dirigeant vers des stations d’épuration, le fleuve n’est plus approvisionné et s’assèche peu à peu. Après leur traitement, les eaux seront en effet directement redirigées pour un usage agricole.
Ce projet de protection du fleuve est salué et encouragé par les écologistes, mais ceux ci estiment urgent de trouver une solution pour réapprovisionner le Jourdain par le lac de Tibériade, des rivières environnantes ou le reversement d’une partie de l’eau traitée, sans cela, ils prévoient une disparition du fleuve, en divers endroits, d’ici 2011.
Le ministre israélien de la Protection de l’environnement, Alon Zask, déclarait à ce sujet : "Nous avons un plan pour le Jourdain (en évoquant le projet de pompage de l’eau dans le lac de Tibériade), mais il faut des décennies pour restaurer et réhabiliter un fleuve".
Le contexte politique complexe de la région ne devrait pas faciliter les initiatives et aura un impact direct sur la situation du fleuve.
Source : Nouvelobs
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