Afin d’inciter le recyclage des bouteilles d’eau, l’article suggère d’instaurer un « système de consigne comme c’est déjà le cas aux Etats-Unis pour les canettes en aluminium. »
Dans le même temps, Alternet rapporte qu’une étude menée par Swiss Gas et une association de l’eau - traçant le déroulement entier du cycle de l’eau de son extraction à son arrivée dans les verres - démontre que l’eau du robinet provoque moins d’1% des impacts écologiques engendrés par l’eau en bouteille non réfrigérée.
Selon cette étude même si l’eau du robinet est réfrigérée son impact revient à un quart de celui de l’eau en bouteille.
Cette problématique prend une acuité toute particulière dans les pays où de lourds investissements doivent être envisagés pour mettre en place des infrastructures permetttant de traiter les ressources disponibles: «Avec le prix exigé actuellement du consommateur pour l’achat d’un litre et demi d’eau minérale, nous pourrions dessaler près de deux mètres cubes d’eau » explique le docteur Avi Gafni, coordinateur de recherche et ingénieur hydrologue au sein du Fond National Juif (Keren Kayemeth Léisrael ou KKL). On sait combien la rareté de l'eau est inscrite dans la tension géopolique en Israel : Catholic News Service revient dans un article sur les conflits liés à la pénurie d’eau qui opposent les populations palestiniennes et israéliennes, au moment où « Israël vit son quatrième été consécutif de sécheresse. »
Parallèlement, Marc E. Babej et Tim Pollak, associés chez Raison - firme de consultants en stratégie marketing - publient un article dans Forbes Magazine dans lequel ils démontrent que les industries d’eau en bouteille développent des campagnes d’image de « préservation de l’environnement » dans le but de « faire oublier les impacts écologiques de leur secteur.»
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