lundi 16 août 2010

Le contrôle sanitaire de l'eau en Afrique de l'Ouest

Dans les pays en développement, on a tendance à privilégier la quantité sur la qualité. Cela a pour résultat le développement de maladies hydriques et un nombre de décès liés à l’eau estimé annuellement entre 3 et 20 millions, ainsi qu’une diminution de la productivité économique.
En Afrique de l’Ouest, on estime le nombre de sources d’eau polluées à 100% des mares, 70% des puits traditionnels, 15% des puits aménagés et 7% des forages. Le forage est donc l’équipement qui offre la meilleure qualité sanitaire ; cependant, l’eau qu’il produit est généralement utilisée pour abreuvée le bétail et non la population. L’eau peut également être bien traitée au centre de production mais contaminée au cours de son acheminement dans le réseau de distribution. C’est pourquoi des mesures sont nécessaires en ce qui concerne les forages (construction, protection, contrôle…), l’éducation sanitaire de la population et surtout la désinfection et l’assainissement.
La désinfection peut être réalisée simplement par des moyens physiques (ébullition, filtration sur sable…) qui peuvent s’avérer inefficace, ou selon des procédés chimiques. Le désinfectant le plus utilisés dans les pays pauvres (car moins coûteux) est le chlore et son produit dérivé le plus connu : l’eau de Javel. En effet, elle permet de produire de l’eau potable, et aucun lien de causalité avec des problèmes de santé n’a été scientifiquement établi. L’eau de Javel est victime de la contrefaçon : sur 16 marques disponibles en Afrique de l’Ouest, seules deux (importées) ont été jugées réellement efficaces.

1 commentaire:

eau en afrique a dit…

Si l'on privilégie souvent la quantité à la qualité c'est que la quantité fait déjà cruellement défaut. La qualité a un coût souvent trop lourd

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