Proportion of people with access to appropriate sanitary facilities (toilets,etc.)
Les installations sanitaires (toilettes) doivent permettre l’assainissement (isoler les déchets de l’eau et de la nourriture) et l’hygiène (se laver). Elles jouent un rôle primordial dans la propagation ou non des microbes, et en particulier dans les infections de diarrhée (l’une des principales causes de mortalité infantile).
L’ONU estime que « 2,6 milliards de personnes vivent sans installations sanitaires adéquates ». En particulier, 62% des Africains en sont privés. La couverture est aussi faible en Asie du Sud. Dans 54 pays du monde, moins de la moitié de la population a accès à des installations sanitaires. A Mumbai, on compte environ une installation sanitaire pour 1440 individus !
Mais la couverture en installation sanitaire n’est pas forcément liée à la richesse du pays : par exemple, les Philippines ont un revenu moyen plus élevé que le Sri Lanka, mais une couverture en assainissement inférieure. Cependant, elle peut varier selon la richesse des personnes : au Vietnam, aucun individu du quintile le plus pauvre de la population n’a accès à des toilettes, alors que 70% du quintile le plus riche en disposent.
Cette pénurie d’installations génère une importante quantité de déchets non traités qui sont responsables de maladies infectieuses (touchant en particulier les enfants). 42 000 personnes meurent chaque semaine en raison du manque de salubrité et d’hygiène.
Un meilleur accès à ces installations permettrait d’éviter 2/3 des décès d’enfants en bas âge. On estime qu’1,2 milliards de personnes ont bénéficié de l’amélioration de leur accès aux installations sanitaires depuis 1990. Le problème des installations sanitaires est lié aux problèmes d’éducation, car il engendre l’absentéisme scolaire en raison des maladies infectieuses. Il a des conséquences encore plus négatives sur les filles et femmes qui sont plus en contact avec les déchets et soignent les malades. De plus, il pose le problème de respect de l’intimité, de la dignité et de l’épanouissement social.
2008 avait été décrétée par l’ONU « Année internationale de l’assainissement ». L’ONU a en particulier lancé une campagne de sensibilisation de l’opinion publique à cette question et de promotion de l’hygiène (lavage de mains…).
Par ailleurs, le programme WASH de l’ONU vise à promouvoir la construction de toilettes dans les écoles et leur utilisation hygiénique. En 2006, il était mis en œuvre dans 86 pays. L’ONU a fait de l’assainissement une priorité dans les situations d’urgence (catastrophes naturelles, vagues de réfugiés…).
La question de l’assainissement peut être résolue par des mesures simples et peu coûteuses ; le problème réside dans le fait qu’il s’agit d’un problème peu abordé. On estime à 10 milliards de dollars l’investissement annuel nécessaire pour réduire de moitié d’ici 2015 le nombre de personnes n’ayant pas accès aux installations sanitaires.
On estime que la résolution du problème de l’assainissement permettrait par la suite d’économiser 9 milliards de dollars par an dans les dépenses de santé publique. Selon une étude de l’OMS, un dollar d’investissement dans l’assainissement génère en retour 9 dollars de croissance économique grâce à des gains de temps (et donc de productivité) pour les personnes concernées, et la réduction directes ou indirectes des dépenses de santé. Le bénéfice économique total lié à l’amélioration de la couverture sanitaire est évalué à 35 milliards de dollars.
L’ONU estime que « 2,6 milliards de personnes vivent sans installations sanitaires adéquates ». En particulier, 62% des Africains en sont privés. La couverture est aussi faible en Asie du Sud. Dans 54 pays du monde, moins de la moitié de la population a accès à des installations sanitaires. A Mumbai, on compte environ une installation sanitaire pour 1440 individus !
Mais la couverture en installation sanitaire n’est pas forcément liée à la richesse du pays : par exemple, les Philippines ont un revenu moyen plus élevé que le Sri Lanka, mais une couverture en assainissement inférieure. Cependant, elle peut varier selon la richesse des personnes : au Vietnam, aucun individu du quintile le plus pauvre de la population n’a accès à des toilettes, alors que 70% du quintile le plus riche en disposent.
Cette pénurie d’installations génère une importante quantité de déchets non traités qui sont responsables de maladies infectieuses (touchant en particulier les enfants). 42 000 personnes meurent chaque semaine en raison du manque de salubrité et d’hygiène.
Un meilleur accès à ces installations permettrait d’éviter 2/3 des décès d’enfants en bas âge. On estime qu’1,2 milliards de personnes ont bénéficié de l’amélioration de leur accès aux installations sanitaires depuis 1990. Le problème des installations sanitaires est lié aux problèmes d’éducation, car il engendre l’absentéisme scolaire en raison des maladies infectieuses. Il a des conséquences encore plus négatives sur les filles et femmes qui sont plus en contact avec les déchets et soignent les malades. De plus, il pose le problème de respect de l’intimité, de la dignité et de l’épanouissement social.
2008 avait été décrétée par l’ONU « Année internationale de l’assainissement ». L’ONU a en particulier lancé une campagne de sensibilisation de l’opinion publique à cette question et de promotion de l’hygiène (lavage de mains…).
Par ailleurs, le programme WASH de l’ONU vise à promouvoir la construction de toilettes dans les écoles et leur utilisation hygiénique. En 2006, il était mis en œuvre dans 86 pays. L’ONU a fait de l’assainissement une priorité dans les situations d’urgence (catastrophes naturelles, vagues de réfugiés…).
La question de l’assainissement peut être résolue par des mesures simples et peu coûteuses ; le problème réside dans le fait qu’il s’agit d’un problème peu abordé. On estime à 10 milliards de dollars l’investissement annuel nécessaire pour réduire de moitié d’ici 2015 le nombre de personnes n’ayant pas accès aux installations sanitaires.
On estime que la résolution du problème de l’assainissement permettrait par la suite d’économiser 9 milliards de dollars par an dans les dépenses de santé publique. Selon une étude de l’OMS, un dollar d’investissement dans l’assainissement génère en retour 9 dollars de croissance économique grâce à des gains de temps (et donc de productivité) pour les personnes concernées, et la réduction directes ou indirectes des dépenses de santé. Le bénéfice économique total lié à l’amélioration de la couverture sanitaire est évalué à 35 milliards de dollars.
1 commentaire:
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