De l'autre côté du Pacifique, en Nouvelle-Zélande, on s'inquiète dans une perspective proche de la « ruée vers l’or » pour les droits de l’eau qui est en cours dans le pays, de sorte que « tous les droits seront alloués d’ici quatre ans si la tendance continue. » Mais le Conseil commercial pour le développement durable de Nouvelle Zélande a ouvert une sorte de troisième voie« pour éviter la distribution d’eau rare et polluée désastreuse d’un point de vue économique et environnemental », avec quatre propositions dont celle de déterminer quelle part des réserves nationales d’eau peut être allouée au commerce privé. Ainsi, « un système de droits de l’eau basé sur un marché peut être une bonne façon d’assurer une utilisation efficace de l’eau et de réduire significativement la pollution de l’eau. »
vendredi 26 septembre 2008
D'une marchandisation raisonnée de l'eau
Dans de nombreux pays, une opposition assez idéologique se dessine entre partisans de la « marchandisation » de l'eau, qui font valoir une possible régulation de la consommation par la valorisation de la ressource, et tenants de l'eau définie comme bien commun : dernier exemple en date, le Canada où une polémique s'amplifie suite à l'idée émise par Marcel Boyer, vice-président de L’Institut Economique de Montréal, selon lequel les ventes à l'étranger d’eau potable (c'est-à-dire tirée des ressources canadiennes en eau douce) pourraient rapporter « 5 milliards de dollars par an au pays »,
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