Ethiopie, l’Autorité de l’Eau et du traitement des Eaux usées d’Addis-Abeba (AWSA) a reconnu le 18 juillet dernier que « la ville connaît actuellement une pénurie d’eau » qualifiée « d’immense » par le directeur du Service des Relations Publiques, du fait de la croissance de la demande et d’un réseau sous dimensionné. Moins de 50% de la demande peut être assurée selon le responsable des relations publiques, Getnet Gessesse. Pour pallier à cette situation, les autorités mènent 63 projets de création de puits et appellent la population à régler les 210.000 euros qu’elle doit à la AWSA afin d’assurer un meilleur service !
Cet appel au civisme, qui pourrait paraître surprenant dans une perspective occidentale, doit être remis dans le contexte africain, où le problème des impayés constitue un frein majeur à l'investissement. Les autorités ethiopiennes cherchent à poursuivre leur politique de branchements sur le réseau, et on ne peut que leur souhaiter plein succès dans leur initiative !
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