samedi 25 avril 2009

Le CICR lutte au Zimbabwe pour améliorer l’accès à l’eau

Au Zimbabwe, la qualité de l’eau distribuée ainsi que sa quantité ont baissé ces dernières années, en raison de la situation économique difficile et d’autres problèmes auxquels le pays doit faire face. À cause du manque de pièces de rechange essentielles, d’outils, de matériel et de compétences techniques pour assurer son entretien, le réseau d’approvisionnement en eau est en très mauvais état. L’absence d’accès à l’eau potable est en grande partie responsable de l’épidémie de choléra dont nous avons parlé fréquemment et demeure une composante essentielle dans la lutte contre la propagation de la maladie.

C’est dans ce contexte qu’en novembre 2007, le CICR a débuté une collaboration avec la Zimbabwe national water authority (service national des eaux) pour remettre en état la station de traitement de l’eau de Harare. Jusqu’à une date récente, ce service était responsable de la station de traitement de l’eau Morton Jaffray – la principale station de pompage d’eau de Harare, située à environ 40 km de la ville – et de la gestion des systèmes de distribution d’eau et des réseaux d’égouts du pays. Ces tâches relèvent désormais du conseil municipal de Harare.

Le soutien du CICR est centré sur la station Morton Jaffray, qui approvisionne en eau quelque 2,5 millions d’habitants de Harare et des environs. L’année dernière, il a fait don de pompes à eau essentielles, de matériel destiné à vérifier la qualité de l’eau et d’outils. Elle fournit un appui et un savoir-faire techniques à l’atelier d’entretien auquel font appel la station et le système central de distribution d’eau.

Le rôle de l’institution est de concourir à leur remise en état par une aide matérielle et technique. Pour l’instant, seul le point principal de traitement de l’eau bénéficie de cet appui. À terme, le réseau de distribution nécessitera une révision complète, afin de rétablir un approvisionnement en eau suffisant, sur le plan de la qualité et de la quantité, pour les habitants de la ville et des régions avoisinantes.

Paul-Henri Bourlon, un ingénieur « eau et habitat » du CICR, affirme : « Cette initiative donne une forte impulsion aux efforts que déploient les autorités pour remettre en état la station de pompage centrale de Harare. » Un agent de l’État partage cet avis : « La coopération avec le CICR a permis à la station de continuer à fonctionner et pourrait, à l’avenir, changer la vie de centaines de familles. »

La remise en état de la station Morton Jaffray est une tâche colossale pour les autorités du Zimbabwe. Il faudra du temps avant que la contribution du CICR n’ait des retombées dans les foyers.

En apportant son concours à l’amélioration de l’approvisionnement en eau du Zimbabwe, le CICR contribue, entre autres, à freiner la propagation du choléra. L’institution lutte aussi directement contre la maladie. Elle coordonne ses activités avec la Croix-Rouge du Zimbabwe, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et les unités d'intervention d'urgence des Sociétés nationales de la Croix-Rouge pour aider les autorités sanitaires à prêter assistance aux personnes touchées dans différentes régions du pays.

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