Alors que le réchauffement climatique occupe tous les esprits, il semble que l’eau soit la grande absente des réflexions sur les conséquences de ce réchauffement.
De nombreux experts des Nations-Unies ont voulu tirer la sonnette d’alarme. En effet, la pénurie des réserves d’eau, la désertification, les maladies comme le cholera, les canicules, la fonte des glaciers, telles vont être les conséquences directes de ce phénomène.
Alors que faire, sans tomber dans l’alarmisme, puisque même certaines mesures pour combattre le réchauffement – les biocarburants, l’hydro-électricité – sont extrêmement gourmandes en eau…?
Zafar Adeel, président du groupe ONU-Eau qui coordonne le travail sur l’eau réalisé par 26 agences des Nations-Unies, appelle les populations et les gouvernements à la collaboration pour éviter des conflits potentiels liés à l’eau. Par le passé, des collaborations de ce genre ont été de vraies réussites. Citons par exemple le travail du Laos, de la Thaïlande, du Vietnam et du Cambodge qui se sont unis ponctuellement à l’occasion d’un travail commun autour du fleuve Mékong.
On remarque que les endroits qui vont être le plus touchés par ces problèmes d’eau sont également les lieux de notre planète où le risque de conflit est majeur : l’Asie Centrale, le Proche-Orient et l’Afrique.
Et si, en plus de contribuer à la sauvegarde de l’eau, la coopération entre Etats frontaliers pouvait favoriser le dialogue et la réconciliation ?
Source : actualités news environnement
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