Le parc national marécageux "Tablas de Daimiel"* (sud de l'Espagne), à sec depuis 2005 en raison de l'irrigation agricole et d’une sécheresse persistante, est depuis quelques semaines à nouveau sous les eaux grâce aux pluies diluviennes qui se sont abattues sur la région au mois de janvier.
Ce parc protégé par l'Unesco, était pourtant considéré comme "mort" il y a encore quelques semaines, la faune et la flore typiques du marais ayant totalement déserté la zone.
Mais grâce à des trombes d'eau, tombées en quelques jours depuis le début de l'année, on peut espérer le retour des hérons, des grues et des poules d'eau pour le printemps prochain,
Les eaux recouvrent désormais plus de 1.200 hectares atteignant un niveau inconnu depuis 1997, contre seulement 67 hectares le 7 janvier.
Le gouvernement espagnol avait fait construire d'urgence ces derniers mois, une conduite pour amener de l'eau depuis le Tage afin de tenter de sauver le parc, mais l'ouvrage qui a commencé à fonctionner en début d'année, a eu peu d'effet face à la puissance des pluies.
"Le parc a vécu une situation critique et dramatique à cause d'un cycle de sécheresse épouvantable" a résumé Josep Puxeu, secrétaire d'Etat espagnol en charge de l'eau.
Des organisations écologistes avaient demandé en 2007 à l'Unesco que ce site figurant sur ses listes, soit déclassé afin de forcer le gouvernement espagnol à intervenir pour sauver le parc. L'Unesco avait alors donné trois ans pour une remise en état du marais.
L'Espagne, pays le plus sec d'Europe, est menacé par une "africanisation" de son climat et jusqu'à un tiers de son territoire risque "de manière sévère" une désertification, selon le ministère de l'Environnement.
* Déclaré Parc National depuis le 28 juin 1973. Situé á 606 mètres d’altitude, dans la grande plaine de la Mancha, dans la province de Ciudad Real, le parc Tablas de Daimiel est le dernier représentant d’un écosystème dénommé plans fluviaux, caractéristique de la Mancha jusqu’á la fin des années 60, qui se formèrent á cause des débordements des rivières, dans leurs cours moyens favorisés par des phénomènes de semi endoréisme et par le manque de pente du terrain.
Ce parc protégé par l'Unesco, était pourtant considéré comme "mort" il y a encore quelques semaines, la faune et la flore typiques du marais ayant totalement déserté la zone.
Mais grâce à des trombes d'eau, tombées en quelques jours depuis le début de l'année, on peut espérer le retour des hérons, des grues et des poules d'eau pour le printemps prochain,
Les eaux recouvrent désormais plus de 1.200 hectares atteignant un niveau inconnu depuis 1997, contre seulement 67 hectares le 7 janvier.
Le gouvernement espagnol avait fait construire d'urgence ces derniers mois, une conduite pour amener de l'eau depuis le Tage afin de tenter de sauver le parc, mais l'ouvrage qui a commencé à fonctionner en début d'année, a eu peu d'effet face à la puissance des pluies.
"Le parc a vécu une situation critique et dramatique à cause d'un cycle de sécheresse épouvantable" a résumé Josep Puxeu, secrétaire d'Etat espagnol en charge de l'eau.
Des organisations écologistes avaient demandé en 2007 à l'Unesco que ce site figurant sur ses listes, soit déclassé afin de forcer le gouvernement espagnol à intervenir pour sauver le parc. L'Unesco avait alors donné trois ans pour une remise en état du marais.
L'Espagne, pays le plus sec d'Europe, est menacé par une "africanisation" de son climat et jusqu'à un tiers de son territoire risque "de manière sévère" une désertification, selon le ministère de l'Environnement.
* Déclaré Parc National depuis le 28 juin 1973. Situé á 606 mètres d’altitude, dans la grande plaine de la Mancha, dans la province de Ciudad Real, le parc Tablas de Daimiel est le dernier représentant d’un écosystème dénommé plans fluviaux, caractéristique de la Mancha jusqu’á la fin des années 60, qui se formèrent á cause des débordements des rivières, dans leurs cours moyens favorisés par des phénomènes de semi endoréisme et par le manque de pente du terrain.
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