Le projet du canal des Deux-Mers a vu le jour pour remédier à la sécheresse du pays et surtout de la mer Morte, qui est menacée de disparition d’ici quarante ans si rien n’est fait. L’objectif affiché de ce projet titanesque est de renflouer la mer Morte, le lac naturel le plus salin de la planète, par une jonction avec la mer Rouge.
Jordanie, Israël et Palestine se sont accordés depuis 2005 sur la nécessité d’un plan de sauvetage de la mer Morte, qui consistera à transporter, via un canal reliant la mer Morte et la mer Rouge sur 200 km, environ 2 milliards de m3 d’eau par an. Mais les problèmes politiques ont ralenti les accords sur ce sujet.
Lassée donc d’attendre ses voisins, la Jordanie va débuter seule, la première phase du canal.
Cette première étape qui devrait débuter en 2010 pour être achevée en 2014, prévoit la construction d’une canalisation reliant le port d’Aqaba, situé sur la mer Rouge, à la mer Morte.
Fayez Batayneh indique que lors de cette première phase, « 310 millions de mètres cubes d’eau de la mer Rouge devraient être pompés, dont une partie sera acheminée vers une usine de dessalement d’Aqaba ».
La Jordanie espère ainsi produire 120 millions de m3 d’eau potable. Le reste de l’eau, non dessalée, soit 190 millions de m3, sera acheminé vers la mer Morte.
Cette première phase a un coût faramineux, puisqu’il s’élève à 2 mds$ (1,36 mds€). L’ensemble du projet du canal des Deux-Mers, s’il est réalisé un jour, est estimé à 11 mds$ (7,53 mds€).
Plusieurs responsables jordaniens estiment que la construction de ce canal résoudra une grande partie des problèmes hydriques du royaume, mais aussi des pays riverains qui en souffrent également, Israël et la Palestine.
Pour pallier son déficit en eau, la Jordanie collecte et utilise 90% de ses eaux de pluie, mais ces ressources naturelles tendent à décroître depuis deux ans, en raison des bouleversements climatiques. De plus, le seul fleuve du pays, le Jourdain, connaît lui aussi un grand déclin et ressemble aujourd’hui plus à une rivière qu’à un fleuve.
Des études menées par l’Onu révèlent que la Jordanie est un des pays au monde où règnent la plus forte insécurité hydrique, même si la consommation moyenne des Jordaniens est cinq fois moins élevée que celle des Européens.
D’après l’édition 2009 du Rapport arabe sur le développement réalisé par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) la Jordanie disposait en 2005, sur son territoire, d’environ 150 mètres cubes d’eau douce renouvelable par habitant, ce qui la classe, en la matière, parmi les pays les plus mal lotis du monde arabe, après le Qatar, l’Arabie saoudite, la Libye, les Emirats Arabes Unis et l’Egypte.
La résolution del’approvisionnement en eau de la Jordanie est donc vitale pour le pays. Il est en effet établi que le royaume aura des besoins en eau estimés à plus d’1,7 milliard de m3 d’ici cinq ans.
Jordanie, Israël et Palestine se sont accordés depuis 2005 sur la nécessité d’un plan de sauvetage de la mer Morte, qui consistera à transporter, via un canal reliant la mer Morte et la mer Rouge sur 200 km, environ 2 milliards de m3 d’eau par an. Mais les problèmes politiques ont ralenti les accords sur ce sujet.
Lassée donc d’attendre ses voisins, la Jordanie va débuter seule, la première phase du canal.
Cette première étape qui devrait débuter en 2010 pour être achevée en 2014, prévoit la construction d’une canalisation reliant le port d’Aqaba, situé sur la mer Rouge, à la mer Morte.
Fayez Batayneh indique que lors de cette première phase, « 310 millions de mètres cubes d’eau de la mer Rouge devraient être pompés, dont une partie sera acheminée vers une usine de dessalement d’Aqaba ».
La Jordanie espère ainsi produire 120 millions de m3 d’eau potable. Le reste de l’eau, non dessalée, soit 190 millions de m3, sera acheminé vers la mer Morte.
Cette première phase a un coût faramineux, puisqu’il s’élève à 2 mds$ (1,36 mds€). L’ensemble du projet du canal des Deux-Mers, s’il est réalisé un jour, est estimé à 11 mds$ (7,53 mds€).
Plusieurs responsables jordaniens estiment que la construction de ce canal résoudra une grande partie des problèmes hydriques du royaume, mais aussi des pays riverains qui en souffrent également, Israël et la Palestine.
Pour pallier son déficit en eau, la Jordanie collecte et utilise 90% de ses eaux de pluie, mais ces ressources naturelles tendent à décroître depuis deux ans, en raison des bouleversements climatiques. De plus, le seul fleuve du pays, le Jourdain, connaît lui aussi un grand déclin et ressemble aujourd’hui plus à une rivière qu’à un fleuve.
Des études menées par l’Onu révèlent que la Jordanie est un des pays au monde où règnent la plus forte insécurité hydrique, même si la consommation moyenne des Jordaniens est cinq fois moins élevée que celle des Européens.
D’après l’édition 2009 du Rapport arabe sur le développement réalisé par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) la Jordanie disposait en 2005, sur son territoire, d’environ 150 mètres cubes d’eau douce renouvelable par habitant, ce qui la classe, en la matière, parmi les pays les plus mal lotis du monde arabe, après le Qatar, l’Arabie saoudite, la Libye, les Emirats Arabes Unis et l’Egypte.
La résolution del’approvisionnement en eau de la Jordanie est donc vitale pour le pays. Il est en effet établi que le royaume aura des besoins en eau estimés à plus d’1,7 milliard de m3 d’ici cinq ans.
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