Le quotidien Ouest France consacre un article à la pollution des rivières françaises par les molécules de médicaments qui constituerait « un vrai problème car les stations d’épuration ne seraient pas conçues pour les éliminer. »
Hélène Buzinski - chercheuse au CNRS et à l'Université de Bordeaux - explique que « tout ce qui est consommé, nous le trouvons dans l'eau à plus ou moins grande échelle » et affirme même avoir décelé « des résidus d'héroïne et de cocaïne. » Ainsi, le projet Amperes, mené par le Cemagref, l'Université de Bordeaux et Suez Environnement, cherche à identifier l'efficacité des stations d'épuration face à ces micropolluants. Marina Coquery, la coordinatrice d'Amperes estime que « les concentrations en médicaments sont faibles », mais qu’il existe « une imprégnation chronique dont nous mesurons mal la toxicité à long terme. »
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