Depuis août, la maladie qui se transmet par les eaux usées ne cesse de progresser et les organisations internationales ont du mal à répondre aux besoins croissants de la population. Plus de 20 000 cas suspects on été diagnostiqués. L'épidémie pourrait encore empirer avec l'arrivée de la saison des pluies dans un pays où les infrastructures de distribution d'eau potable et d'égouts sont dans un état déplorable. Mais selon les organisations humanitaires, ces statistiques ne reflètent qu'une partie de la situation et les malades et les décès sont certainement plus nombreux. Dans le pire des scénarios, jusqu'à 60.000 personnes sont menacées de contracter la maladie, alertent l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), deux organisations qui pilotent les opérations onusiennes contre l'épidémie. "C'est l'épidémie la plus grave que le Zimbabwe ait connue", expliquait au point.fr la coordinatrice générale pour Médecins du monde au Zimbabwe , Joanna Heil. Ces chiffres sont désormais presque atteints : l'OMS a fait état mardi dernier de plus de 57000 cas détectés, et près de 3000 morts.
Depuis quelques semaines, le gouvernement du Zimbabwe a multiplié les déclarations contradictoires sur l'épidémie de choléra. Il a, dans un premier temps, décrété l'"urgence nationale" et appelé à l'aide avant de se rétracter quelques jours plus tard, affirmant que l'épidémie était "sous contrôle", alors qu'elle ne cesse de se propager, selon des organisations internationales. Le chef de l'État Robert Mugabe a aussi fait savoir la fin de l'épidémie, provoquant un tollé au sein de la communauté internationale. Dernier coup d'éclat en date : le Zimbabwe a rejeté sur l'ancienne puissance coloniale britannique la responsabilité de l'épidémie de choléra, l'accusant de mener une "attaque génocidaire" par le biais de cette maladie.
L'ampleur de l'épidémie révèle dans ce pays l’obsolescence du système de santé et des réseaux d'eau et d'assainissement, lié à l'effondrement de l'économie. Depuis huit ans, l'ancien grenier à céréales de la région s'enfonce dans un marasme économique sans précédent qui se caractérise, aujourd'hui, par une hyperinflation délirante à 231 millions pour cent et par une production au point mort, conduisant des millions de Zimbabwéens au bord de la famine. Cette crise se double d'une paralysie politique depuis la réélection contestée fin juin de Mugabe , à la tête de l'État depuis l'indépendance de l'ex-Rhodésie du Sud en 1980. Le régime et l'opposition échouent à s'entendre sur la formation d'un gouvernement d'union, malgré un accord conclu en septembre et de nombreuses tentatives de médiation.
Depuis quelques semaines, le gouvernement du Zimbabwe a multiplié les déclarations contradictoires sur l'épidémie de choléra. Il a, dans un premier temps, décrété l'"urgence nationale" et appelé à l'aide avant de se rétracter quelques jours plus tard, affirmant que l'épidémie était "sous contrôle", alors qu'elle ne cesse de se propager, selon des organisations internationales. Le chef de l'État Robert Mugabe a aussi fait savoir la fin de l'épidémie, provoquant un tollé au sein de la communauté internationale. Dernier coup d'éclat en date : le Zimbabwe a rejeté sur l'ancienne puissance coloniale britannique la responsabilité de l'épidémie de choléra, l'accusant de mener une "attaque génocidaire" par le biais de cette maladie.
L'ampleur de l'épidémie révèle dans ce pays l’obsolescence du système de santé et des réseaux d'eau et d'assainissement, lié à l'effondrement de l'économie. Depuis huit ans, l'ancien grenier à céréales de la région s'enfonce dans un marasme économique sans précédent qui se caractérise, aujourd'hui, par une hyperinflation délirante à 231 millions pour cent et par une production au point mort, conduisant des millions de Zimbabwéens au bord de la famine. Cette crise se double d'une paralysie politique depuis la réélection contestée fin juin de Mugabe , à la tête de l'État depuis l'indépendance de l'ex-Rhodésie du Sud en 1980. Le régime et l'opposition échouent à s'entendre sur la formation d'un gouvernement d'union, malgré un accord conclu en septembre et de nombreuses tentatives de médiation.
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