L’ouvrage des auteurs britanniques Hedger et Cacouris « Courants séparés ? Adapter la gestion des ressources en eau au changement climatique » montre grâce à des recherches empiriques menées au Niger et dans le Nord Est du Brésil comment l’adaptation au changement climatique peut être intégré au management de l’eau de telle sorte qu’il profite aux populations les plus pauvres et vulnérables.
Ces pistes de développement trouvent un écho récent au plan international par la conférence ministérielle panafricaine « Eau pour l'agriculture et l'énergie en Afrique : les défis du changement climatique », qui a rassemblé des ministres et hauts responsables de 53 pays africains à Syrte en Lybie, et s’est conclue par une déclaration qui engage les participants à « promouvoir la mise en valeur des eaux en Afrique pour exploiter tout le potentiel agricole et hydroélectrique du continent. » Selon cette Déclaration finale, « la mise en œuvre de programmes intégrés sur l'eau, l'agriculture et l'énergie pour renforcer le développement durable de l'Afrique devrait être considérée comme une priorité. » La conférence a été organisée conjointement par l’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et le gouvernement lybien, en collaboration avec plusieurs partenaires, notamment l'Union Africaine (UA), le Conseil des ministres africains pour le développement de l'eau, la Banque africaine de développement (BAD) et la Commission économique pour l'Afrique.
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