Le Monde revient, dans son édition en date du 8 septembre, sur le concept de diplomatie de l’eau. D’après l’article, cette diplomatie « reste à inventer. »
L’article évoque les difficultés pour des Etats de se concerter sur un même projet concernant un cours d’eau. « L’hostilité, ou l'absence totale de relations entre Etats partageant des ressources en eau, domine, chacun agissant à son gré sans se soucier des conséquences pour son voisin. » L’article conclut en rappelant que « si elle peut constituer un facteur de tension, la question de l'eau n'a pas, à elle seule, déclenché d'affrontements armés jusqu'à présent. »
Dans un second papier, Le Monde revient également sur le problème mondial du partage des ressources hydriques entre Etats voisins pour lesquels les « tensions s’accentuent à mesure que les pressions s’accumulent sur les réserves en eau. »
Selon le quotidien, la « convention des Nations Unies sur les fleuves partagés adoptée en 1997 n’est toujours pas appliquée » et devrait « être prolongée par de nouvelles règles. » Selon Marc Zeitoun, de la London School of Economics and Political Science, « c'est le contexte politique général dans une région du monde qui détermine la politique de l'eau. » Il cite en exemple le cas du partage de l’eau entre Israël et la Palestine ou entre la Turquie et la Syrie.
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