Douze acteurs de la recherche scientifique* se regroupent pour créer l'Alliance nationale de recherche pour l'Environnement AllEnvi. Quatrième alliance de recherche après les alliances pour la santé (Aviesan), l'énergie (Ancre) et le numérique (Allistene). AllEnvi a pour principale mission d'organiser, en métropole et en outre-mer, une meilleure synergie des acteurs de la recherche sur les problématiques scientifiques liées à l'alimentation, à l'eau, au climat et aux territoires.
Le récent sommet de Copenhague a placé la question du changement global et de la croissance verte au coeur des défis économiques, des préoccupations sociétales et des relations internationales. Le changement global affecte non seulement le climat, mais aussi l'environnement, l'accès à l'eau, l'alimentation et l'agriculture durables. L'existence d'une recherche forte et coordonnée sur ces questions environnementales est déterminante pour apporter une réponse à la hauteur des enjeux. La France a considérablement augmenté son effort de recherche, puisque le projet de loi « Grenelle I » affecte un milliard d'euros de fonds publics à la recherche environnementale, qui figure également parmi les axes prioritaires de la stratégie nationale pour la recherche et l'innovation (SNRI).
En réunissant les douze acteurs d'une recherche "particulièrement morcelée", l'Alliance "AllEnvi" doit leur permettre de "dépasser les frontières administratives" pour aboutir à "une programmation conjointe", a déclaré la ministre de la Recherche Valérie Pécresse.
Face au "droit au développement réclamé par les pays du Sud" lors du sommet sur le climat à Copenhague, il faut "proposer des alternatives crédibles", selon la ministre qui a souligné le rôle que pourra jouer la nouvelle alliance en matière de coopération internationale.
Il faut "inventer un nouveau modèle de croissance verte", a résumé Roger Genet, directeur général du Cemagref (Institut de recherche en sciences et technologies pour l'environnement), qui préside l'AllEnvi.
"Concevoir des plantes plus résistantes au manque d'eau", pourrait être un des objectifs, selon Marion Guillou, présidente de l'Institut national de recherche agronomique (Inra).
Pour le président de l'Ifremer Jean-Yves Perrot, la "métamorphose" doit aussi concerner le monde marin, "milieu naturel d'un intérêt considérable".
(*) BRGM, CEA, Cemagref, Cirad, CNRS, CPU, Ifremer, Inra, IRD, LCPC, Météo France et MNHN
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