Le Conseil d’administration de l’Agence française de développement (AFD) a approuvé le financement pour la Tunisie d’actions d’extension et de réhabilitation des stations d’épuration et des stations de pompage pour un montant de 18,5 millions d’euros et le financement d’un projet d’investissement dans le secteur de l’eau (PISEAU II) de 45 millions d’euros.
Ce financement vise l'amélioration des conditions de vie des citoyens et la protection de l'environnement contre les pollutions hydriques à travers l'amélioration du service de l'assainissement. Il concerne la réhabilitation et l’extension de 19 stations d’épuration et de 130 stations de pompage dans 19 villes tunisiennes de différentes régions du pays.
La Banque africaine de développement a de son côté octroyé un prêt de 22,91 millions d’euros au gouvernement tunisien pour le financement du Projet d’investissement dans le secteur de l’eau – phase 2 (PISEAU II).
Il s’agit du second volet de la Stratégie tunisienne de mobilisation et de gestion de l’eau 2002-2011 qui fait suite au PISEAU I mis en œuvre de 2002 à 2007. Le PISEAU II doit promouvoir une gestion efficiente et intégrée tant des ressources eaux conventionnelles que des ressources en eau non conventionnelles.
Il faut préciser que la Tunisie est connue pour être mal dotée en ressources naturelles en eau. Avec 459 m3 par habitant, elle fait partie des pays les moins bien nantis en ressources hydriques renouvelables.
RépondreSupprimerDans ses diatribes d’antan à l’endroit de Tunis, le colonel Kadhafi, se référant aux conclusions d’audits occidentaux, avait même prédit à la Tunisie le sort d’un pays qui devrait mourir de soif!
Aujourd’hui, la Tunisie, en dépit de limites hydriques objectives et d’un déficit qui devrait se pointer avec acuité à l’horizon 2030, est en droit de se targuer d’avoir développé une des meilleures infrastructures hydrauliques du tiers monde et d’avoir optimisé l’exploitation de son potentiel mobilisable. Ceci dit sans aucune caution au régime actuel.
cdt,
SLM